En 2007, à l’époque des blogs où chacun linkait l’autre sans aucune arrière-pensée de retour sur investissement, j’avais rencontré un mec un peu foufou qui tenait un blog de chroniques plutôt bien écrit : Grenouille bleue (v’la le nom hein).
Durant une soirée légèrement arrosée, je me souviens qu’il m’avait annoncé, de sa voix maladroite – de celles qui font craquer les filles qui aiment materner les chatons écorchés – qu’il aimerait bien écrire un livre.
J’avais répondu « Oui, oui, c’est bien tu devrais le faire« , en pensant très fort MYTHO et puis s’en vont sans les trois petits tours de rigueur.
Cinq ans plus tard, j’ai reçu un mail d’Olivier qui disait « Dis ma grande, j’ai écrit un livre et j’aimerais te l’envoyer car comme il parle de grelucheries, je me suis dit que ça te plairait. » C’est sympa comme les gens ne vous accordent aucun crédit intellectuel parfois. Bref.
J’ai alors pensé qu’il s’agissait sûrement de chick lit saucée à la testostérone, mais quand j’ai reçu le livre et que j’ai vu le Masque des éditions éponymes sur la couverture, j’ai songé avec tendresse à tous ces livres jaunes avalés à l’âge ingrât où je me prenais pour Agatha Christie et où je mélangeais dans ma tête les chandeliers à l’Orient Express…
La suite … « Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, Olivier Gay »