Si Johnny avait été une fille, c’est sûr qu’il aurait dit qu’on a toutes quelque chose en nous de Repetto. Oui mais voilà, Johhny est un garçon de 70 ans, qui préfère la poussière de Nashville (Tennessee) aux chaussons de danse. Nul.
Je dis ça, parce que hier j’ai été invitée au lancement du tout premier parfum de la marque Repetto. En entrant dans la mythique boutique de la rue de la Paix, j’ai eu un petit frisson de plénitude (comme la fois où j’étais allée voir un ballet à l’Opéra Garnier) et j’ai tout de suite été emportée par ce sentiment que la marque, c’était ma madeleine rien qu’à moi, que les autres vous ne pouvez pas comprendre.
Un ruban de satin noué autour de la cheville, le léger tremblement du tulle en mouvement, on entre chez Repetto comme on pénétrerait un souvenir précieux de l’enfance. Malheureusement pour moi, je crois que ce sentiment est partagé par la quasi totalité de mes contemporaines : on a toutes fait de la danse classique dans notre enfance ; du moins, on a toutes rêvé un jour d’être un petit rat.
Même si Rose Repetto portait le même prénom que ma fille, je crois, cette fois-ci, que ce n’est pas spécialement un signe. Je ne suis pas l’élue – je me contenterai donc de mes bonzes protecteurs. Adieu les ballerines (ouin).
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