(J+6 – séchage à l’air libre)
L’heure est grave.
Si vous me suivez sur Instagram (Non ? => virés), vous connaissez déjà la nouvelle de la décennie : j’ai fait un lissage brésilien ans brasil.
Il y a une dizaine d’années, après s’être fait opérer de la myopie, un ami m’avait confié avoir fait une mini déprime après coup : il n’avait plus le choix entre voir et ne pas voir, désormais il voyait tout le temps et ça le déstabilisait complètement.
Cet épisode m’avait interpellée, parce que c’était une époque où j’hésitais à sauter le pas concernant cette opération, et je me suis dit que j’aimais bien ces moments où j’étais dans le flou, dans ma bulle, où je ne percevais pas le regard des autres. Je suis restée myope.
Je vois un gros parallèle avec mon hésitation à sauter le pas du lissage brésilien, dans le sens où il n’est jamais simple de faire le deuil d’une situation connue depuis toujours (même si, en l’espèce, la mort de la frisure est éphémère).
La suite … « Fille perdue, cheveux lisses »