Princesse, Clèves & poncho
Aujourd’hui, 3 événements affluence – et pas des moindres – sont à noter :
– Je lis un livre. Je commence par ce qui vous intéresse le moins pour finir dans un feu d’artifice moderie qui vous ravira, j’en suis certaine. Donc, je lis un livre : Clèves de Marie Darrieussecq.
Au moment où a été prise cette photo – sur laquelle on ne voit pas du tout que je lis un livre mais c’est que j’ai voulu laisser planer un voile d’intrigue… ratée – j’en suis à la page 264 et j’aime beaucoup mieux qu’au début, où j’ai failli laisser tomber le bouquin du haut de mon plumard.
Déjà avec Truismes j’avais galéré ; mais il faut dire que l’influence Kafkaïenne m’avait laissée de marbre. Je préfère lire Voici que La Métamorphose…
Bref, finalement je me suis laissée embarquer par Clèves, par la crudité des mots, des situations où l’auteure salit sans cesse son héroïne pubère (elle) et où la sexualité enfantine est racontée sans tabou. C’est rare. Et aussi par la nervosité de l’écriture qui va crescendo et nous emmène là où elle veut, finalement.
C’est un beau roman, c’est une belle histoire comme dirait l’autre…