MODE / SHOPPING – Page 72 – SOIS BELLE ET PARLE

Cygnes et Symphonie

18 juin 2014

Vous le savez, cette semaine je suis en voyage en Écosse. Le ciel y est tellement bleu (je m’attendais à voir, résignée, mes cheveux mousser dès la descente de l’avion) que, par esprit de contradiction, j’ai préféré colorier ces dernières photos moderie en noir et blanc.

Aujourd’hui, c’est comme si j’avais vu Nessie. Des cygnes ont traversé un autre Loch à la tombée de la nuit, et comme je suis myope j’ai cru apercevoir des bêtes bizarres (je suis d’une crédulité effrayante dès que je vois un long cou)(j’ai fait de la danse classique).

Mais revenons à l’essentiel. De quoi ? Un jean huilé, une paire de motardes et puis une blouse qui vient twister l’ensemble dans une petite symphonie chic-oui-mais-point-trop-n’en-faut. On n’est pas bien, là. HEIN.
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Le cabas en lin vanessa Bruno

11 juin 2014

Vous savez pas la dernière ? Vendredi dernier, à l’heure où blanchit la campanule (4h30), Caro et moi partîmes guillerettes vers l’aéroport qui devait nous mener au Maroc, pour 3 jours de festival mawazine.

Alors qu’on continuait tranquillement notre nuit dans le taxi, accompagnées de nos valises (celles du coffre et les autres, sous les yeux), le chauffeur a juré en disant que sa caisse faisait un bruit bizarre. Il s’est arrêté sur le bas-côté de la route, a regardé je sais pas quoi sous le capot, est revenu au volant… et son taxi n’a PLUS JAMAIS redémarré.

Ah ouais, on s’est dit avec Caro, mais genre c’est rien, la dépanneuse va être là dans 10 minutes, on va trouver une solution, on va atterrir à Casablanca comme si de rien n’était, non ?
Ah ah ah ah, NON !
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Hair Disorder

6 juin 2014

Paradoxe oblige, pour l’Ascension je suis descendue. Dans mon jardin point de romarin, j’ai donc choisi le Sud.
C’est dans la patrie de Nounours, où on a un petit lieu de villégiature ensoleillé, que je m’enfuis de plus en plus souvent. C’est là, toujours, que mes pensées se perdent vers des interrogations de plus en plus métaphysiques.

Quand j’ai regardé cette photo, sur l’écran de l’appareil, je me suis demandé pourquoi, après des siècles de brushing en surchauffe, je ne laisse jamais mes cheveux gambader gaiement sur mes épaules ailleurs qu’en vacances au soleil.

Sûrement parce que passer 30 minutes à tirer dessus juste avant de les plonger dans l’eau salée, c’est clairement du temps perdu. Mais oui, qui donc remarquera ma chevelure maîtrisée le temps de traverser la plage, à la recherche de mon rectangle de sable ?
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De toutes les matières…

3 juin 2014

J’ai un problème d’à priori un peu concon concernant certaines matières. Dès que je lis des trucs genre « panne de velours », « lin », « effet peau de pêche », j’ai le poil qui se hérisse comme quand la fourchette vient racler l’assiette, ou que je m’imagine mordre dans un mouchoir en papier (ALLO DOCTEUR ZINZIN ?).

Bien sûr j’exagère pour les besoins narratifs, mais quand même, rien que le nom de certaines matières me rebute. Et puis bon « panne de velours » sérieux ? Ca fait pas trop Joan Collins dans Dynastie, cette référence ? Tailleur à basques, manches chauve-souris et hop direction le célèbre Macumba Night des eighties, c’est ça ?
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12 paires de sandales désirables pour l’été

2 juin 2014

Salut la compagnie. Vous avez fait le pont, j’espère ? Bon, si vous n’avez pas fait le pont, ce n’est pas grave, mais je n’espère plus du coup (c’est trop tard de toute façon).

Comme j’ai passé les 4 derniers jours dans le Sud, en sandales, ça m’a fait penser que ODLE m’avait demandé une petite sélection l’autre fois (quelle commandante, celle-là !). Bref, je m’exécute. Douze paires de sandales plates, douze prix différents, mais pas de talons car cette fois on n’est pas Cendrillon (rapport aux douze coups de je sais plus quelle heure).

Je reviens très vite avec du sable, du look débraillé, de la salopette et du mascara révolutionnaire. JE VAIS TOUT DÉFONCER.

Fête des Mères : dites-le avec des fleurs !

27 mai 2014

Dimanche, afin de célébrer la fête des mères comme il se doit, je m’étais coiffée avec les pieds du réveil. Hum.
Mais comme je suis quand même une bonne élève, je n’ai pas oublié de suivre les savants conseils de la directrice artistique de Manoush. A savoir que, après 40 ans, « montrer ses genoux, même avec un collant opaque, est intolérable ! »

Ne polémiquons pas, quand on a tant de bon goût, tout ce qu’on raconte devient doctrine. Au feu, donc, les mini-jupes, les shorts et consorts.
Du coup et je ne vous le fais pas dire, je ressemblais un peu à une communiante du bas. J’ai alors décidé d’assortir ma coupe réveil-matin à une blouse un peu gypsy pour qu’en haut, au moins, je fasse un peu plus bobo délurée.
Des genoux cachés, des cheveux décoiffés, mais des fleurs au poignet. Joyeuse fête des mères !
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