Sir Yes Sir : le manteau kaki

manteau kaki

Salut la compagnie. Si ça se trouve, vous faites le pont et n’allez même pas lire ce billet. Quel gâchis. Que de désillusions dès ce lundi matin. Enfin, j’imagine que c’est ça la solitude des artistes maudits, donner des représentations devant des salles vides.

Bref. Aujourd’hui, j’avais envie de parler du kaki. Pas le fruit, mais plutôt ce coloris militaire qui reste un de mes favoris depuis des années – souvenez-vous de cette veste E2 La Redoute, le meilleur plan de l’univers – et qui revient en force cette saison.

Alors oui, on lit beaucoup de conneries dans les magazines, comme quoi « le kaki est le nouveau gris » (ce genre de postulat est assurément énoncé pour rassurer le lectorat daltonien), ou autres analyses très sérieuses du genre « Toutes à l’armée ! », etc…
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Rastignac à la capitale

A l’affiche, une plaque « entrée des élèves » pile le jour où la marmaille reprend l’école après les vacances de la Toussaint, dans un article qui n’a aucun rapport avec le sujet scolaire. Quel talent !

Blague à part, le look que vous voyez aujourd’hui c’est tellement moi que ça en devient presque gênant. Je n’aime rien plus que porter mon vieux jean doudou, une paire de baskets, et hop une allure low profile, agrémentée d’une touche gentleman farmer (j’ai grandi en campanule).

Encore une veste à carreaux ? Euh. Oui. Mais celle-ci n’a rien à voir avec celle de l’autre jour, elle est plus molle, plus dégaine, plus je vais chasser le faisan de façon urbaine. Outfit de Rastignac à la capitale.

Tiens, ça tombe bien que vous me parliez de lui (Rastignac), puisque cette veste de fermier cool c’est une Balzac Paris, marque créée par Chrysoline avec qui j’ai bossé il y a quelques années.

Comme quoi l’open space mène à tout, même et surtout au talent couturier. Oui, aujourd’hui les coïncidences de la vie se ramassent à la pelle. Mais surtout, et c’est bien là l’essentiel, je me suis fait couper les cheveux.
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3 Suisses femme : la nouvelle collection

Hey ! Mais si on multiplie la Suisse par 3, est-ce que ça ne donnerait pas les 3 Suisses, par hasard ? Que de coïncidences helvétiques cette semaine !

Vous savez quoi ? L’autre jour, je suis tombée sur le site des 3 suisses, un peu oublié ces dernières années, grâce à l’heureux hasard d’un clic sur une bannière qui clignotait. J’ai trouvé que ça méritait qu’on s’y attarde un peu plus, et je vous ai fait une petite sélection automnale.

Certaines me demandaient l’autre fois où trouver une petite ceinture léopard, c’est chose faite.

Une paire de boots en cuir un peu dégaine à 66€ ou un manteau à carreaux plus tard, nous voilà enchantées quand on découvre, ô surprise, qu’une bonne partie du site est soldée. Bon week-end, et oui c’est gentil de demander, je suis presque guérie.

Il faut aussi noter la formidable collection Réédition des 3 Suisses, qui met en avant les années 70 et 80. On y trouve, entre autres, des imprimés psychédéliques très seventies, un chemisier col lavallière et des manteaux structurés aux épaules. 

À noter que toute la collection Réédition est fabriquée en France et privilégie les matières naturelles.

selection 3 suisses

1. Caban court | 2. Bonnet lurex | 3. Ceinture léopard | 4. Manteau à carreaux (-50%) | 5. Escarpins | 6. Jupe patineuse | 7. Pull cropped | 8. Pantalon cigarette | 9. Sac léopard | 10. Boots à brides

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Les boots glitter Patricia Blanchet

manteau a carreaux

La leçon du jour pourrait s’intituler « Comment porter des carreaux sans faire gros tonneau », mais franchement j’hésite à vous la présenter. D’abord parce que ce serait hyper présomptueux de ma part – si ça se trouve je fais gros tonneau et vous allez rire -, ensuite parce que je ne suis pas sûre de tenir jusqu’au bout de ma présentation.

J’ai laissé mes derniers neurones au fond de mon lit ce week-end, où j’ai passé 90% du temps à agoniser (je suis la Comédie Française, souvenez-vous).

De quoi ? Et oui, un joli triptyque bronchite-trachéite-aphonie, ce qui a sûrement dû soulager mes proches (enfin, elle la ferme !), mais qui a aussi donné un coup dans l’aile à ce fabuleux slogan, devenu un vulgaire « Sois pas terrible et boucle-là », en seulement quelques heures.

Du coup, vous m’excuserez ces chuchotements – j’ai toujours les cordes vocales chafouines -, mais comme je dis toujours que le show must go on, nous allons quand même essayer de faire les carreaux.
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Un look Gavroche avec des bottines à lacets

boots minelli 2

Salut les jeunes. Quand on veut porter les chaussures de Gavroche mais qu’on n’a pas eu la chance d’avoir des parents Thénardier, on est bien embêté. On le sait bien que, comme les feuilles mortes, les soucis se ramassent à la pelle.

Mais voilà un semblant de résolution du problème aujourd’hui, avec cette paire de boots à lacets Minelli.

Je cherchais ce genre de bottines à lacets depuis la rentrée – un peu Apollonide de l’attitude mais sans le côté suggestif (c’est à dire pas des trucs lacés jusqu’à la glotte) – parce que ce modèle a un côté désuet qui me parle tout particulièrement (j’ai grandi en province).

Avec quoi porter les boots à lacets de l’ancien temps ?

On les porte de préférence avec un slim, un skinny ou un pantalon 7/8è. En effet, avec un flare ou un pantalon large, elles seraient perdues à tout jamais sur l’autel du style.

C’est également super joli avec une jupe longue, histoire d’ambiancer le côté champêtre qui sommeille en vous.
Franchement, je vous vois bien dans le champ voisin avec votre panier de pique-nique en osier, à la doublure en vichy rouge ; vous seriez tellement charmantes !

Et puis tiens, si vous avez la chance d’avoir le mollet fin, vous pouvez également tenter d’associer ces boots à lacets à une robe fleurie longueur midi.
Et moi ? Moi, la fée mollet a oublié de se pencher sur mon berceau, je préfère garder mon denim si vous le voulez bien.
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SBEP x French Disorder

sweat antisocial

Et ouais, c’est encore moi.
Aujourd’hui, je suis très contente – que dis-je, au taquet de l’euphorie OUI – de vous montrer le fruit de ma nouvelle collaboration avec French Disorder.

Cette saison, je vous propose deux messages pour deux fois plus de bonheur imprimé. Parce que deux ça vaut toujours mieux qu’un que tu n’auras point (et oui, y’en a là-dedans !).

Quand mes amis de la désormais célèbre marque bordelaise, French Disorder, m’ont demandé de réfléchir à des idées au début de l’été, il m’a fallu 15 minutes pour savoir que cet hiver on portera de l’Antisocial.

Déjà parce que j’adore ce titre de Trust ; ensuite, parce que parfois, l’adjectif me définit plutôt pas mal. Afin de dédramatiser ce postulat un peu rebelle, on a décidé de lui coller du glitter. Et voilà le travail !
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