L’autre jour, on m’a demandé d’aller dans une boutique American Vintage pour choisir un look que j’aimais bien. Un dimanche, en plus. Voyez qu’on a pas des vies faciles, nous autres.
C’est ainsi que je me suis sacrifiée pour la bonne cause, toi le lectorat, car aujourd’hui vous pouvez gagner ce même look, si vous m’aimez très fort. Si vous m’aimez moyen fort, vous pouvez choisir un autre look, mais je serais meurtrie (j’ai sacrifié un dimanche, je le répète).
J’ai toujours rêvé d’avoir le même tatouage que Johnny. Tu sais celui avec la tête de loup.
Encore un échec de plus dans une vie bien miséreuse, car à part des bleus récurrents aux tibias (je surkiffe les tables basses), ma peau est désespérément vierge de toute encre, même sympathique.
De toute façon, ça se voit que Johnny il aime les animaux, il a quand même épousé un bichon maltais, c’est pas rien.
Donc, l’autre jour, je traînais ma tatoo-dépression dans les rues de Metz, et comme j’aime bien découvrir les richesses cachées des villes que je visite, je suis rentrée dans le H&M downtown avec ma copine Punky.
J’ai une vraie passion pour les grandes enseignes provinciales. Elles sont toujours désertes. A croire que les gens bossent vraiment la journée, en province. Pas comme à Paris, quoi.
Les aminches, je vais pas passer ma vie à me justifier, donc revoilà de la grolle dans un pur billet moderie comme on en a rarement l’habitude ici. Je suis amour devant ces boots/bottes que j’ai décidé d’appeler boobottes, vu qu’elles sont bâtardes de la hauteur.
Je ne suis que superficialité, certes, mais je vous raconte pas le ravissement quand j’ai ouvert le paquet postal où elles étaient joliment allongées pour l’éternité, attendant que la gentille princesse vienne les embrasser (moi, donc).
Une fois n’est pas coutume, elles ont subi pas mal de tests, se sont adaptées à beaucoup de situations et le verdict est tombé : démentes du looking et confort du porting. Voyez plutôt :
Les péquenauds, c’est le troisième week-end d’affilée que je ne touche quasi pas à l’informatique. Je dois t’avouer que ça fait un bien fou d’oublier les blogueries, les no-life qui envahissent twitter à coups de « je fais la vaisselle » ou autre « la soirée machin était nulle à chier, on a pas eu de cadeau en partant« .
Il va falloir que je fasse un travail sur moi-même, ou bien que je consulte le grand maître du temple Shaolin (gloire à toi Ô grand David Carradine !), parce que je ne peux plus blairer personne des réseaux, en ce moment.
J’ai juste envie d’enfiler un legging à 60 boules, et de regarder 7 à 8 en boucle métallisée. C’est vous dire où j’en suis niveau seuil de tolérance.
Dernièrement, je vous montrais un homme en collants Body Touch de Dim sur ce blog. Aujourd’hui, c’est moi qui m’y colle. Force est de constater qu’il possède indéniablement une plus belle paire (de jambes) que moi. Ô injustice, je crie ton nom !
Donc, comme 98% de mes consoeurs blogosphériques, j’ai testé ce fameux collant. Alors, autant vous le dire tout de suite, je l’ai reçu en 20 deniers, et moi je ne porte jamais de collants « voile ». C’est un principe, et c’est surtout que ce n’est point flatteur pour le jambonneau ! Mais il existe aussi en opaque, nous voilà donc rassurées pour l’éternité.
Les copains, parlons de choses graves aujourd’hui, puisque la coutume n’est pas qu’une fois. En effet, il m’est arrivé récemment une chose insensée.
C’est à dire que jusqu’à la fin de l’été indien, j’ai porté pieds nus des chaussures qui me seyaient comme des gants. Quand est venue l’heure des collants, j’ai commencé à jouer le remake de Cendrillon à chaque pas. En gros, je les perds d’une force sidérale. C’est là que j’ai commencé la dépression saisonnière de l’ongle incarné.
C’était sans compter sur l’astucieuse HDA qui me sort que je dois acheter des « antiglissoirs », afin que la talon adhère à la grolle. Je n’avais jamais vu ces trucs-là de ma vie. On dirait des protège-slips pour shoes, tu ne trouves pas ?







