Je voulais vous dire que j’ai acheté un tee-shirt avec un perroquet dessus. C’est à dire que depuis 2008, j’ai une vraie passion pour les perroquets, et que j’ai décidé de commencer une collection. J’en suis à deux.
Vous allez sûrement penser que c’est un peu léger comme look du jour, vu qu’on ne voit que la moitié de ma silhouette. C’est que j’étais en culotte en bas, mon slim attendait au sale.
L’autre jour, j’ai reçu un email de Frédérique, une dame qui possède une boutique online de bijoux de créatrices du monde entier.
Pour une fois que j’avais 5 minutes devant moi, attendant patiemment que ma 7ème couche de vernis sèche sur mes pieds délicats, je suis donc allée me promener sur son Internet, à Frédérique.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais de plus en plus de créatrices qui se disent hype fleurissent sur la toile. Des totales inconnues qui te collent du collier à 150€ sans vergogne. Je veux dire, c’est pas qu’on est pauvres, mais n’est pas Victoire de Castellane qui veut. Bref.
Après l’euphorie et les explications de texte, voilà l’heure venue où je compte vous parler du shooting André. Finalement, je me suis rendue compte que je n’avais pas tant de photos que ça à vous montrer, mais on va bien arriver à meubler la page blanche, va.
Donc, un jour glacial de janvier, nous avions rendez-vous dans un appartement privé pour jouer les mannequines en tenues d’été. Avouez que c’est tentant de se dénuder par -7°C. Si, je vous jure, c’est tentant.
Je vous passe les 300 mails échangés entre nous six, la semaine précédente, sur des airs de « Hiii, je sais pas quoi mettre !« , « Arghhhh, j’ai un bouton !« , « Ohhhh, dites-moi laquelle des 28 tenues suivantes vous pref’ ?! » … La routine des blogueuses « moderie », en somme.
C’est d’ailleurs durant cette épique journée que j’ai réalisé le crash-test de mes chaussures : portées 6 heures dans une pointure en dessous de la mienne = 0 ampoule. Confort, je crie ton nom ! (genre)
Aujourd’hui, revenons sur l’affaire qui a secoué SBEP le 25 janvier dernier : celle des UGG. Ce jour-là, bien aimable que j’étais, je vous faisais profiter d’un bon plan exceptionnel, d’une promo unique dans le monde de la chaussure stylée, j’entends une magnifique paire de UGG à vos pieds pour même pas 40€. Un super plan, surtout que les UGG font encore une fois partie de la tendance chaussures hiver 2025 !
Et puis, au fil de la journée, de gros nuages noirs sont venus obscurcir nos cieux enchantés par la belle affaire. Il paraîtrait donc que je me faisais arnaquer, entraînant dans ma chute des lectrices pour qui mon influence n’est plus à prouver. Shame.
On nous prédisait donc, ce jour-là, des lendemains terrifiants : des UGG chinoises au mieux, ou des débits de CB tellement déments qu’on allait toutes finir sous une tente Quechua sur le Canal Saint-Martin, au pire des prédictions.
Dis, les copains, j’ai pas du tout terminé de vous raconter la story André, vous imaginez bien.
Je me souviens très bien du premier croquis que j’avais reçu dans la boîte à courriels, alors que c’était encore tout flou dans ma tête. Du coup, ça n’avait fait qu’empirer le floutage, parce que y’avait un truc qui me gênait drôlement, et je n’arrivais pas à déterminer le koitesse.
En plus, je vous dis pas comme c’est problématique de projeter un dessin sur tes pieds. Cherchez pas, à part les professionnels, nous autres gens très terre-à-terre, on sait pas faire.
Mes poissons, écoutez bien l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui, car c’est indéniablement la plus incroyable chose qui me soit arrivée grâce à ce blog. C’est donc, par ricochet, grâce à vous. C’est aussi votre histoire (même si des fois vous m’énervez), en somme.
En septembre dernier, y’a Walinette qui me téléphone et qui demande, sans prendre les gants à MAPA « Dis donc, la Violette, ça te dirait de créer ta propre paire de pompes pour André ? »
« Ah ah« , j’ai rigolé, « T’es conne ! »
« C’est pas pour de rire, c’est pour du sérieux !« , elle a fini par s’énerver.
Je crois que je ne peux pas vous expliquer dans quel état d’excitation j’étais en raccrochant le phone. Je pense que je n’étais pas excitée, en fait, mais juste je ne réalisais pas bien. Et j’ai continué à poser mon top-coat pendant mes heures de bureau…
Walinette racontera bien mieux que moi, sur son blog, la genèse de cette histoire un peu dingue dont elle est l’instigatrice.