Walnut Gro(o)ve : les boots Patricia Blanchet

Oh la la, l’heure est grave. En regardant ces photos (celles qui sont plus bas, en fait), j’ai réalisé avec effroi qu’on avait l’impression que je me serais transformée en écureuil.
Les voies de la luminosité et des réglages photographiques sont parfois impénétrables, mais rassurez-vous les aminches : non, je ne suis pas devenue une blogueuse-rongeur ! Même si je force un peu sur les noix & noisettes* en ce moment et que j’ai l’impression d’être la grenouille qui va se transformer en boeuf dans pas tard.
Oui, je suis extrêmement boudinée des mollets dans mes slims. Je suffoque. Crôa Crôa (tu as vu comme je fais bien la grenouille ?).
* Je parle pas des aphtes…

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De la jolie lingerie en plumetis

J’ai pas le moral. Je suis chonchon. Je vous explique.

C’est à dire que j’ai des circonstances atténuantes : j’ai passé le week-end en pyjama Mickey (je vous rassure, il est au sale), clouée sur le sol de la maladie par une méchante grippe ou assimilée. Exit la balade en forêt dominicale, que nenni le brunch parisien à 35 boules non, non.

Je ne suis sortie qu’une malheureuse heure pour aller voter au joyeux bureau où l’on faisait la queue dans une sorte de félicité peu commune. Ca change des soupirs à La Poste où on ne supporte guère plus qu’une brochette de trois octogénaires qui demandent à voir tout le catalogue des timbres, cuvée automne/hiver 2011.

Il faut croire que les élans démocratiques rendent aimables. Ou bien la fièvre me faisait heureusement délirer. Je ne sais pas. En tous cas, merci Martine, ça valait le coup de re-choper un coup de vent sur les bronches. Aucun effort, elle.

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Vintage, de chez vintage

Mayde mayde, copines Internet ! J’ai besoin de votre aide ; volez à mon secours ; délivrez-moi de tous mes pêchés de fille pas soigneuse.

J’ai fait un putain de rangement, le week-end dernier, d’au moins 15 minutes car si ça dure plus longtemps j’ai des migraines. Tous les médecins disent que le manque de sportivité y est sûrement pour quelque chose. Je pense sérieusement à consulter à l’étranger.

Pendant ces minutes, courtes et intenses, j’ai retrouvé au fond du fond du placard à bordel – celui où on place les trucs que c’est obligé qu’on s’en servira un jour – le petit sac Dior que ma mère m’avait donné une fois où j’avais eu une bonne note au travail, il y a 4 ou 5 ans. Je la soupçonne fortement d’avoir voulu se débarrasser d’un sac jauni par le temps tout en faisant style je suis magnanime.

Mais je laisse sa chance au doute, je suis pas comme ça.

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Kary d’agneau

Un soir, j’étais avec une amie non-blogueuse (la zone) et on a fait un truc de jeunes : on a surfé sur l’Internet. Chaise contre chaise, cheveux contre cheveux (j’étais en fin de traitement au Pouxit), on explorait le web.

C’est à ce moment-là (celui où les restes de poux commençaient à faire des roulades avant vers ses racines) qu’elle a demandé : Toi qui es référence ou je ne sais plus trop quoi, tu dois connaître la marque Kary hein ? Attends, je te montre leurs sacs !

J’ai fini par avouer que je n’avais jamais entendu parler de cette marque mais que, pour ma décharge, je n’ai pas Internet au bureau. Mon amie non-blogueuse a fait semblant de me croire et j’ai réalisé que les non-blogueuses sont certes la zone. Mais qu’elles sont aussi plus classy, et qu’elles ne cherchent jamais à t’enfoncer encore un peu plus dans le bain sale de ta médiocrité.

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Cuir au but : un blouson en cuir à gagner !

Après on dira que je ne suis pas souple alors que j’arrive à toucher la barre des buts d’une seule main tout en implorant le ciel de me pardonner mes péchés les plus foufous. Quelle mauvaise foi.

Aujourd’hui, parlons peu parlons cuir. Je vous révélais l’autre fois mon amour retrouvé pour le marine : voilà que les circonstances s’enchaînent dans un joli dégradé de bleu.
En effet, la marque Brooklyn Bridge Factory, spécialisée en cuir-bonne came à prix serrés, m’a offert ce perfecto. Le fée shopping s’est penchée sur mon berceau à la naissance, c’est pas possible autrement. Vite, touchons la baguette avant que le mauvais génie des cadeaux bloguerie ne se penche sur mon cas… et m’oblige désormais à acheter ! Quel tracas.

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Princesse, Clèves & poncho

Aujourd’hui, 3 événements affluence – et pas des moindres – sont à noter :

Je lis un livre. Je commence par ce qui vous intéresse le moins pour finir dans un feu d’artifice moderie qui vous ravira, j’en suis certaine. Donc, je lis un livre : Clèves de Marie Darrieussecq.

Au moment où a été prise cette photo – sur laquelle on ne voit pas du tout que je lis un livre mais c’est que j’ai voulu laisser planer un voile d’intrigue… ratée – j’en suis à la page 264 et j’aime beaucoup mieux qu’au début, où j’ai failli laisser tomber le bouquin du haut de mon plumard.
Déjà avec Truismes j’avais galéré ; mais il faut dire que l’influence Kafkaïenne m’avait laissée de marbre. Je préfère lire Voici que La Métamorphose…

Bref, finalement je me suis laissée embarquer par Clèves, par la crudité des mots, des situations où l’auteure salit sans cesse son héroïne pubère (elle) et où la sexualité enfantine est racontée sans tabou. C’est rare. Et aussi par la nervosité de l’écriture qui va crescendo et nous emmène là où elle veut, finalement.
C’est un beau roman, c’est une belle histoire comme dirait l’autre…

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