Les chaussures compensées Annabel Winship

Je viens de traverser une petite zone de turbulences pendant laquelle j’ai attaché très fort ma ceinture. Au moment de l’atterrissage, j’ai réalisé que je n’étais bien que sur la paille. Damned, vais-je finir roulée en botte afin que mon vague à l’âme plus jamais ne ressorte ?

Les réponses à toutes ces questions dans un prochain numéro affluence. En attendant, vous pouvez toujours dire bonjour à Mireille. Comment ça elle n’est pas sur les images ? Est-ce une raison pour ne pas la saluer, la pauvrette, clouée au mur du salon ?

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Les seins dans les nuages

Je sais, c’est scandaleux, je n’ai même pas parlé des soldes alors que chaque semestre c’est la même rengaine sur l’Internet : montrer le butin amassé au juste prix. Oui mais voilà entre cette histoire de Charlène qui tente de fuir le Rocher à la nage indienne et DSK qui enlève son bracelet de cheville, j’ai été prise dans le tourbillon télévisuel de la surinformation.

Enfin c’est surtout que je n’ai pas fait les soldes car l’été n’est définitivement pas ma saison (même si c’est bientôt mon anniversaire – tu m’achètes quoi ?). Pas fait les soldes c’est une façon de parler pour ne rien dire car j’ai néanmoins concentré mon attention sur la jolie lingerie. Vous me direz est-ce que 3 slibards valent vraiment la peine qu’on se foule d’un billet électronique ? Oh oui, oh oui.

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En espadrilles, on ne pue pas forcément des pieds

Ouais. Donc, depuis plusieurs décennies que l’espadrille est en complète disgrâce, j’ai néanmoins toujours pensé qu’elle restait un item certes pas simple à assumer, mais totalement séduisant.

Alors c’est vrai qu’en les portant toute une journée, on peut dire en rentrant ce soir j’ai les pieds qui puent. Mais pas tout le temps.

Depuis quelques mois que c’est hype et qu’on la voit ressurgir aux pieds des garçons un peu Hamptons de l’attitude, je vous raconte pas comme ma joie est immense. J’avais trop raison de croire en elle. Pour sûr !

C’est qu’en fait, à chaque fois que je pense à l’espadrille, j’imagine Inès de La Fressange en vacances à Tarascon, simplement vêtue d’un jean un peu vieux mais impeccable, d’une chemise blanche laissant voir un triangle de peau parfaitement bronzé-juste-ce-qu-il-faut et des espadrilles défoncées mais pas trop aux pieds.

Si ça se trouve, dans la vraie vie, Inès ne porte pas du tout d’espadrilles, mais j’aimerais qu’on me laisse à mes chimères de la meuf stylée provence chic, qui va choisir ses olives au marché avec ses deux filles Nine et Violette (c’est pas du prénom de camping des flots bleus, elle a un peu merdé sur ce point-là niveau bourgitude la Inès).

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Du glitter aux pieds keeps the doctor away

Comme je dis toujours, « il vaut mieux deux chaussures que trois tu l’auras » ;  c’est pourquoi aujourd’hui je tiens la promesse faite la semaine dernière de vous les montrer. Les chaussures.
Comme vous pouvez le voir, ce sont des ballerines qui brillent, et pas seulement dans la nuit. J’ai choisi de poser devant un coq*, comme ça vous pouvez constater qu’elles s’adaptent à toutes les situations. Même les plus incongrues.

C’est peut-être ce qui justifie leur prix élevé, je ne sais pas. En tous cas, on m’avait prévenue qu’elles étaient aussi confortables que les Isotoner de mamie Simone et… elles le sont !

Avec elles, nul besoin de puiser dans le stock des protège-talons en forme de nonosses, pas la peine de compter les cratères aux pieds en fin de journée, c’est la tranquilité du peton assurée (je me déguise parfois en Jacques Séguéla).

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Vous prendrez bien un peu de cognac ?

En parlant de contre-jour, il faut absolument que je vous raconte un truc. Je vous raconte.

Donc l’autre fois, j’étais à une présentation pour les blogueuses (tu sais, les filles qui montrent des vêtements soulignés de 3 phrases en anglais scolaire sous-titré ?) et on nous présentait des choses comme le mot « présentation » l’indique et puis tchiki boum tchi boum tout d’un coup il y eut une activité (on nous occupe beaucoup de peur que l’on ne se sauve vers une autre présentation plus cotée à la bourse de la gâterie).

Et tenez-vous bien à la barre de la stupéfaction : il s’agissait d’une activité « diseuse de bonne aventure » !! Oooooohh ! Ah oui, comme tu dis !

On est bien des filles puisqu’au top départ tout le monde a couru sur ses petits souliers vernis vers la table à la voyance. Je suis arrivée 3ème mais comme y’a une fille qui devait partir tôt tout ça, elle avait des obligations par rapport à sa vie j’imagine, j’ai été grande princesse et je lui ai laissé ma place.

Un peu comme quand le mec derrière toi à la caisse du Franprix il a qu’un saucisson sec et que ton caddie est aussi dégoulinant qu’une mousson asiatique (genre t’as fait le plein de tampons et de bières). Là, je fais aussi ma grande princesse et je m’éclipse face à l’homme à l’item unique. Ou bien parfois je fais semblant de ne pas avoir remarqué le monsieur au saucisson sec car je suis de mauvaise humeur (par exemple).

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