Toutes les formalités administratives quand on déménage


@photo Alain Delorme

Salut les jeunes. Je vous l’avais dit, la semaine dernière j’ai changé d’appartement à Paris. J’ai donc essuyé un des événements que je déteste le plus au monde : le déménagement.

Deux raisons principales expliquent mon rejet :

– j’ai une phobie administrative bien chevillée au corps ; je suis genre un mini Thomas Thévenoud, mini parce que je m’y plie quand même mais dans des affres comme pas possible.
C’est ainsi qu’appeler chaque organisme pour lui indiquer mon changement d’adresse/ma résiliation/mon transfert… me colle de l’angoisse DIREK :

Ah non on ne trouve pas votre contrat, vous allez recevoir votre code secret à votre adresse d’ici 2 semaines (J’Y SUIS PLUS, DINDE) pour activer le transfert de Free, oui un technicien passera entre 8h et 18h, vous aurez pas internet avant 15 ans, il faut un justificatif de domicile / mais j’en ai pas encore / tant pis pour vous, des hommes en bleus vont venir vous décapiter, etc…

– et puis j’ai toujours une forme de nostalgie/tristesse quand je me replonge dans tout un tas de documents, photos et bidules, ces trucs qu’on (re)découvre seulement à l’occasion d’un grand tri chez soi (<=jamais), et quand je réalise que je ferme une porte sur une époque. Qu’importe si elle a été joyeuse ou malheureuse.
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xoxoXO

Je pars en vacances dans le Luberon, puis à Cannes, la semaine prochaine. Comme j’ai déjà un pied dedans – le droit, bien sûr ! – autant vous dire au revoir tout de suite.

Ne pleurez pas, c’est mieux comme ça, et je préfère les situations nettes et précises ; et puis je dois faire les valises et l’épilation maillot (ticket de métro, semi, tablier de forgeron… je ne sais que choisir).
Je suis extrêmement heureuse de retrouver, jusqu’à fin juillet, cette région que je connais pas coeur et que j’aime tant.

J’ai longtemps réfléchi à comment appréhender ces vacances d’été par rapport au blog et aux réseaux sociaux.

Je me suis d’abord dit que, comme on passe nos vies à tout partager tout le temps toute l’année, comme je commence à faire une overdose de toute cette vacuité et de ses acteurs/trices, de « vraies » vacances consisteraient à faire la morte 2.0, à ne rien partager du tout et à cultiver mon jardin (secret). Une sorte de hara-kiri de l’influence, quoi…
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Roman policier : « Te laisser partir » de Clare Mackintosh

Dis donc, ça faisait longtemps que je n’avais pas chroniqué un bouquin par ici – à vrai dire, depuis le jardin de l’ogre de Leila Slimani -, mais c’est surtout que je n’ai pas eu de gros coups de coeur littéraires depuis lors (et aussi que je n’ai plus le temps de lire depuis que je m’occupe de ma maison à cause de mon lissage brésilien ans brasil #ohwait).

Depuis une quinzaine de jours, je suis retombée dans une période policière. J’ai enquillé deux polars à Séville sous les yeux exorbités de sidération de ma fille – Wesh maman tu lis TROP vite.

C’est sûr, moi je ne me laisse pas distraire par les aventures des dégénérées aux gros nibards en plastique des Anges, mais on ne va pas revenir sur cet épisode douloureux (et puis moi en 2001, je regardais Steevy zoner dans le Loft toute la nuit alors je ne la ramène pas trop)(non, vaut mieux pas).
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Le presque anniversaire

Le 18 mars prochain, mon blog aura 10 ans. Je vous rassure, je ne viens pas de découvrir cet anniversaire en vous l’écrivant, j’y pense depuis un petit moment.

Je sais que la coutume voudrait que vous et moi on se balance les cotillons et les paillettes de l’internet lors d’une soirée connectée où tout le monde aurait les yeux brillants de ravissement.

On enquillerait les cocktails en se murmurant tout bas, avec des sourires complices, des « Souviens-toi, Wikio… », ou des « Tu postais réellement des photos de 218 px de largeur, ah ah ah ! », seulement voilà…

Oui, voilà, j’ai déjà des crises d’angoisse à l’idée d’organiser un dîner d’anniversaire avec mes meilleurs amis de 25 ans – ils sont cinq… (et ils m’ont déjà tous vue en pyjama) -, alors imaginez mon état de nervosité à l’idée de monter un événement avec des gens que je ne connais pas pour de vrai, des partenaires, trouver un lieu et customiser des sacs de goodies comme si j’étais Docteur es DIY scandinave… je défaille, je me liquéfie, ça serait pire que si je devais faire un exposé de sciences nat’ sur la sexualité devant toute ma classe de 4ème (et que ma serviette hygiénique se voyait à travers mon Jean neige quand je me retournerais pour écrire au tableau).
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Un questionnaire de Proust (et mes réponses)

L’autre jour, je lisais les réponses de plusieurs personnalités au questionnaire de Proust (la fille qui n’a rien d’autre à faire)(c’était ça ou regarder des chaines beauté sur youtube, j’ai pas hésité longtemps).

Je me suis laissée tenter par l’exercice en mixant les questions avec un autre questionnaire sur lequel j’étais tombée une fois, mais je n’ai plus la source (<= que fait la police ?).

C’est à dire que j’ai laissé tomber certaines questions un peu trop bateau pour en piocher d’autres ailleurs, enfin j’ai fait ma petite sauce quoi – je vous rappelle que j’excelle en cuisine, désormais.

Bref un mix, une poire en deux, un pot-pourri de l’ego. Surtout, si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à donner vos propres réponses dans les commentaires. Plus on est de fous, plus on est mardi ! (ça tombe bien)

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Tout ce qu’il m’est arrivé un vendredi 13

Salut les jeunes. Bah putain – quand ça commence par une grossièreté c’est pas bon signe, vous allez voir -, vous auriez vu ma journée pourrie de vendredi dernier, je vous jure, vous ne l’auriez même pas souhaitée à votre meilleur ennemi. Je vous raconte, c’est passionnant…

Contexte : Vendredi 13 janvier, le jour d’après la tempête

1. Après avoir checké 30 minutes avant de partir à la gare que le train de 8:45 pour la Normandie circulait bien (l’horaire a TOUJOURS une importance dans un récit si c’est avant 9h du mat’), je constate une fois sur place qu’en fait non, il a une heure de retard. Il fait -50° à Saint-Lazare, et j’ai envie de taper très fort la SNCF avec mes petits poings glacés.

2. Mais ils disent que c’est pas de leur faute, c’est le train que tout le monde attend à Paris, celui avec des gens bloqués dedans toute la nuit à cause de la tempête.
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