Roman policier : « Te laisser partir » de Clare Mackintosh

Dis donc, ça faisait longtemps que je n’avais pas chroniqué un bouquin par ici – à vrai dire, depuis le jardin de l’ogre de Leila Slimani -, mais c’est surtout que je n’ai pas eu de gros coups de coeur littéraires depuis lors (et aussi que je n’ai plus le temps de lire depuis que je m’occupe de ma maison à cause de mon lissage brésilien ans brasil #ohwait).

Depuis une quinzaine de jours, je suis retombée dans une période policière. J’ai enquillé deux polars à Séville sous les yeux exorbités de sidération de ma fille – Wesh maman tu lis TROP vite.

C’est sûr, moi je ne me laisse pas distraire par les aventures des dégénérées aux gros nibards en plastique des Anges, mais on ne va pas revenir sur cet épisode douloureux (et puis moi en 2001, je regardais Steevy zoner dans le Loft toute la nuit alors je ne la ramène pas trop)(non, vaut mieux pas).
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Le presque anniversaire

Le 18 mars prochain, mon blog aura 10 ans. Je vous rassure, je ne viens pas de découvrir cet anniversaire en vous l’écrivant, j’y pense depuis un petit moment.

Je sais que la coutume voudrait que vous et moi on se balance les cotillons et les paillettes de l’internet lors d’une soirée connectée où tout le monde aurait les yeux brillants de ravissement.

On enquillerait les cocktails en se murmurant tout bas, avec des sourires complices, des « Souviens-toi, Wikio… », ou des « Tu postais réellement des photos de 218 px de largeur, ah ah ah ! », seulement voilà…

Oui, voilà, j’ai déjà des crises d’angoisse à l’idée d’organiser un dîner d’anniversaire avec mes meilleurs amis de 25 ans – ils sont cinq… (et ils m’ont déjà tous vue en pyjama) -, alors imaginez mon état de nervosité à l’idée de monter un événement avec des gens que je ne connais pas pour de vrai, des partenaires, trouver un lieu et customiser des sacs de goodies comme si j’étais Docteur es DIY scandinave… je défaille, je me liquéfie, ça serait pire que si je devais faire un exposé de sciences nat’ sur la sexualité devant toute ma classe de 4ème (et que ma serviette hygiénique se voyait à travers mon Jean neige quand je me retournerais pour écrire au tableau).
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Un questionnaire de Proust (et mes réponses)

L’autre jour, je lisais les réponses de plusieurs personnalités au questionnaire de Proust (la fille qui n’a rien d’autre à faire)(c’était ça ou regarder des chaines beauté sur youtube, j’ai pas hésité longtemps).

Je me suis laissée tenter par l’exercice en mixant les questions avec un autre questionnaire sur lequel j’étais tombée une fois, mais je n’ai plus la source (<= que fait la police ?).

C’est à dire que j’ai laissé tomber certaines questions un peu trop bateau pour en piocher d’autres ailleurs, enfin j’ai fait ma petite sauce quoi – je vous rappelle que j’excelle en cuisine, désormais.

Bref un mix, une poire en deux, un pot-pourri de l’ego. Surtout, si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à donner vos propres réponses dans les commentaires. Plus on est de fous, plus on est mardi ! (ça tombe bien)

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Tout ce qu’il m’est arrivé un vendredi 13

Salut les jeunes. Bah putain – quand ça commence par une grossièreté c’est pas bon signe, vous allez voir -, vous auriez vu ma journée pourrie de vendredi dernier, je vous jure, vous ne l’auriez même pas souhaitée à votre meilleur ennemi. Je vous raconte, c’est passionnant…

Contexte : Vendredi 13 janvier, le jour d’après la tempête

1. Après avoir checké 30 minutes avant de partir à la gare que le train de 8:45 pour la Normandie circulait bien (l’horaire a TOUJOURS une importance dans un récit si c’est avant 9h du mat’), je constate une fois sur place qu’en fait non, il a une heure de retard. Il fait -50° à Saint-Lazare, et j’ai envie de taper très fort la SNCF avec mes petits poings glacés.

2. Mais ils disent que c’est pas de leur faute, c’est le train que tout le monde attend à Paris, celui avec des gens bloqués dedans toute la nuit à cause de la tempête.
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Dans le jardin de l’ogre de Leila Slimani

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Je me suis pris une grosse claque avec le premier bouquin de Leïla Slimani, « Dans le jardin de l’ogre », que j’ai lu au Maroc pendant les vacances de Noël.

C’est marrant d’ailleurs parce l’auteure est marocaine, mais c’était vraiment pas fait exprès (ou alors c’est un clin d’oeil du Petit Jésus, on ne saura jamais).

Son second livre, « Chanson douce« , qui a eu le dernier prix Goncourt, m’avait pas mal secouée, mais même si on retrouve le même style nerveux, les mots qui claquent, les phrases courtes et percutantes, j’ai trouvé « Dans le jardin de l’ogre » un cran au-dessus dans l’intensité.

Ce bouquin est magistralement écrit, extrêmement dur, glauque et dérangeant, mais il ne sombre jamais dans la vulgarité malgré le thème principal : la nymphomanie.
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Encore des mots…

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Il y a 10 ans, sur les blogs, les filles racontaient des histoires. Je trimballais un petit carnet au fond de mon sac, pour prendre des notes, quand quelqu’un sortait un bon mot autour de moi, quand une fulgurance me traversait l’esprit, ou tout simplement pour noter une idée de futur article.

Maintenant, depuis des années, j’ai tout dans la tête (j’ai « musclé » mon cerveau, je crois), mais il arrive parfois, encore, que je note quelques trucs dans les notes de mon Iphone – mes sacs ont rétréci.

Aujourd’hui, il n’y a plus beaucoup de filles qui racontent des histoires, au sens strict. L’image a pris la place des mots, on se maquille sur youtube, on déballe ses cadeaux en live sur Snapchat et quand on poste un look sur un blog, on ne s’éternise pas ; on aligne trois ou quatre phrases à la syntaxe aléatoire (on s’en fiche, les marques ne lisent pas les blogs), et puis s’en vont.
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