C’est très étrange tu sais, parce que hier, alors que j’étais dans le noir obscur de la salle de cinéma, savourant un film anglais en costumes (pléonasme sonnant et trébuchant dès le début de note, je vous gâte les aminches !) comme je les affectionne tout particulièrement et que la perruque poudrée voltigeait à toute berzingue, et bien disais-je, une lointaine comptine grivoise de mon enfance a tout à coup fait irruption dans mon esprit.
Je n’ai pas compris. Ca faisait ça : « Scoubidou bidou, j’ai du poil à la quéquette. Scoubidou bidou, j’ai du poil partout !«
Oui, je vous avais prévenu.
Moi qui ne suis que grâce et tremblements, j’ai rougi dans le noir. Ca a donc donné une sorte de grenat du plus bel effet, ce mélange de pantones.
Mais je ne vois toujours pas ce qui a pu entraîner pareille effronterie de ma part. Ralph Fiennes étant, pour la première fois de sa vie, complètement unhotty !