Mes expériences avec le caviar se résument à la Noël, quand il se retrouve mêlé à quelques œufs brouillés ou cocotte (même si chez nous, on est plutôt #teamfoiegras), et aussi à quelques dégustations chez Petrossian, grâce au blog.
D’ailleurs, c’est surtout au restaurant Petrossian que j’ai appris à l’apprécier (#teamfoiegras certes, mais #teamsnob avant tout).
Aussi, c’est complètement intriguée que j’ai répondu présente quand Caviar de Neuvic m’a gentiment invitée, la semaine dernière, à venir découvrir les secrets de fabrication du caviar Français – Cocorico et boule de Montebourg. Blague à part, c’est pas tout les jours qu’on assiste à la renaissance du caviar d’Aquitaine.
Bref, Laurent Deverlanges, le fondateur de Caviar de Neuvic, est un pionnier de cette nouvelle culture du grain noir.
Il est fasciné par les poissons depuis sa plus tendre enfance, et avant de créer sa propre marque il y a deux ans, fournissait les plus grands en marque blanche… notamment Fauchon, qui posait sa jolie étiquette sur les produits… et multipliait son prix par 1000 (le marketing nous tuera, les gars).
C’est donc au domaine de Huso, au coeur du Périgord, que sont élevés les esturgeons – je croyais que ces bestioles faisaient 10 cm, mais certains sont aussi balèzes que des anacondas -, et 24h passées là-bas nous ont permis de comprendre combien la matière première est infiniment précieuse pour produire un caviar de qualité.
Le poisson est aussi chouchouté qu’une star hollywoodienne en rehab.
Ce dernier doit en effet subir le moins de manipulations possibles tout au long des 8 ans qui précèdent le première production des oeufs.
Chez Caviar de Neuvic, les esturgeons sont élevés naturellement dans les eaux de l’Isle (la rivière)(je dis ça pour les cancres des cours d’eaux français), leur eau est sans cesse oxygénée, ils sont régulièrement pesés, et on leur fait même passer des échographies pour savoir si ce sont des mamans ou des papas esturgeons (hihi).
D’ailleurs, si vous êtes dans le coin, sachez que vous pouvez visiter l’exploitation sur rendez-vous (y’a une dégustation à la fin !).
Vêtues de blouses d’hôpital, de masques, de charlottes et de chaussons (la grosse touche fashion week), nous avons pu entrer dans le laboratoire qui ressemble carrément à un atelier d’horlogerie tellement on manipule les grains sacrés avec attention.
On a alors observé le processus de fabrication du caviar, de l’extraction des œufs, sélectionnés en fonction de leur taille et de leur couleur, à leur lavage à l’eau claire jusqu’à obtenir la pureté maximale, jusqu’au salage et la mise en boîte.
Le respect du produit est la clé, vous l’aurez compris.
Ça, c’est un bébé esturgeon.
Après toutes ces émotions aquatiques, il était plus que temps de déguster le produit au château (il n’y avait plus de place dans la caravane). Ne vous inquiétez pas, on lui a bien laissé sa chance…
Je ne connaissais que le caviar russe ou iranien ; le caviar de Gironde est un peu différent, un peu moins iodé avec un léger goût de noisette à la fin.
La règle des oeufs plus clairs qui sont les meilleurs s’est encore vérifiée cette fois, puisque le caviar de Neuvic « Réserve » est une vraie merveille, qui, associée à un petit verre de Vodka (deux ?), laisse un souvenir quasi impérissable. Vive la République, Vive la France.
♥︎ Voilà. Un immense merci à Laurent, Adélia, Julie et Maud pour cette invitation hors du commun si enrichissante !
Ah oui, non, si, j’ai oublié de parler de la super maison d’hôtes où on a passé la nuit avec les copines. On s’est promis d’y retourner, tellement c’est enchanteur là-bas. Et la patronne, Véro, est terrible. Et son mari, Didier, aussi (il nous a montré sa cave).
Bref, ça s’appelle Les Vieilles Vignes, c’est perdu au milieu de nulle part, mais putain c’est tellement canon.
Je vais faire ma chauvine à deux balles (on est comme ça dans le sud), si tu étais en Périgord tu n’étais pas en gironde du coup c’est du caviar de dordogne ^_^
Sinon tu as bien de la chance qu’on te propose ce genre de petites excursions, moi le truc le plus excitant c’est Verdun en 2015 avec 50 ado :-(
bonne journée
Ouais, Isa a raison, il faut savoir si ce caviar est bien de Gironde. Ou se prétend-il « seulement » d’Aquitaine? Non parce que moi je boude le périgourdin. Nan j’déconne, de toutes façons je n’aime pas le caviar. Ni les oeufs de lump d’ailleurs. Aïe!!!!
isalaprof et Nanou : je suis cancre en géographie…
Ah le caviar, c’est comme les huîtres, a priori pas le truc le plus ragoûtant du monde, mais au prix que ça coûte et vu que les « riches » l’adorent, ça doit forcément être bon #teamsnob. Moi ça y est j’ai réussi à mettre un pied dans la team : « j’aime » les huîtres (moins que le nutella mais bon), y a plus qu’à se pencher sur le caviar.
Je ne demande qu’à essayer (moi, je suis de la team Petrossian depuis que j’ai découvert le resto à NYC :-p )
Ah ouais gros #TEAMSNOB avec le Petrossian NY, chapeau bas !
Alors là : JALOUSIE !!
J’adore le caviar (c’que j’suis snob…), c’est le petit cadeau que je me fais tous les ans le 31/12 quel que soit l’état de mes finances, c’est tout dire.
J’aurais rêvé de faire cette visite avec vous, mais je n’ai pas de blog =(
PS : Merci pour ton p’tit mot hier, je suis toute contente, c’est le GRAND projet de ma vie.
Tu m’étonnes, j’aimerais pouvoir en dire autant. Bon, bah, peut-être qu’on se croisera un jour dans le quartier du coup.
Et Nicole Tapon dans tout ça ?
She is in the kitchen (elle drague Brian).
Ah ben on va pas chipoter, girondin ou périgourdin c’est pas la question, le label du caviar produit en Gironde ou en Dordogne c’est Caviar d’Aquitaine, et, pour l’instant, c’est encore le nom de la région qui regroupe ces deux départements :)
A part ces données géographiques c’est vrai que c’est très bon ces petits œufs locaux, moi qui suis pas fan des saveurs iodées je préfère le notre à celui des russes ou des iraniens.
Ah oui c’est bien ça hein ? Il est moins iodé, je ne suis pas folle.
Je crois que j’aurais dû t’écouter et ouvrir mon propre blog, je suis le regret (et l’envie), et ce, que le caviar soit girondin ou périgourdin – j’ai bien compris qu’il est périgourdin -, je suis pas raciste.
Il n’est jamais trop tard, jeune fille !
Hello,
Moi, j’aime beaucoup, beaucoup le caviar (au même titre que tous les oeufs de poisson d’ailleurs).
Peut-on trouver ces merveilles à Paris ?
Pour l’instant je crois qu’on ne peut que le commander sur le site, mais je ne suis pas sûre de moi. Si tu veux je peux demander ?
J’ai goûté le caviar une fois à Noël, quand ma grand-mère en a ramené d’un voyage de Russie. Même si j’ai trouvé ça outrageusement salé et « beaucoup trop cher pour ce que c’est », j’ai quand même beaucoup aimé, surtout présenté sur une petite pomme de terre (elle-même délicieuse à la base), recouverte d’un peu de crème fraîche entière. Le mélange était divin et j’ai adoré l’explosion du caviar dans la bouche (coquine ^^).
Bref, si j’ai l’occasion d’en remanger, je le ferai sans hésiter !
Et je suis bien contente de découvrir qu’un caviar français existe, je n’étais pas au courant.
Bises et merci pour cette découverte Violette !
Manon
Oh ben oui ! Noël approche et ça serait cool de le goûter. Il a l’air trop bon !
Je le savais que j’étais snob!! J’aime les huîtres, le foie gras, le caviar et la truffe!
Je lancerais bien ici le hashtag Teamtruffe, mais je ne sais pas pourquoi, je crois qu’il pourrait y avoir comme une confusion. #Teamtubermelanosporum. Le latin, c’est snob aussi.