Where’s the party : la fête d’anniversaire

Après la quiche de l’autre fois, me revoilà avec une nouvelle anecdote qui, surprise surprise, a encore des accointances gastronomiques. Décidément hein ?!

Cette fois, il s’agit de vous raconter comment une copine a complètement gâché la fête surprise d’anniversaire que lui avait préparée son petit copain de l’époque – depuis elle l’a quitté car il puait du bec, mais ce n’est pas trop le sujet.
Comme l’autre fois, pour la bonne compréhension de l’histoire, nous allons les appeler Truc pour lui, et Unetelle pour elle. L’ingéniosité est ma seconde maison.

Il était une fois, à l’époque où les téléphones portables n’existaient pas (je ne vois pas comment c’est possible, mais je n’ai pas voulu contrarier Unetelle au tout début du récit), Truc avait décidé d’organiser une party pour les 20 ans de Unetelle. Il avait tout bien préparé depuis des semaines, allant même jusqu’à confectionner de ses petits doigts nerveux de nerd des lampions en papier crépon le soir, au lieu de pilonner le manche de sa console Atari.
Truc était vraiment un gars bien. Dommage qu’il puait autant du bec, mais ce n’est pas trop le sujet.

Donc, Truc avait donné rendez-vous à tous les amis de Unetelle dans leur appartement, à 22h tapantes, histoire que tout le monde crie « JOYEUX ANNIVERSAIRE » à la face d’Unetelle quand elle ouvrirait la porte d’entrée. L’anniv’ pas trop original certes, mais partant d’un bon sentiment.
En attendant les 22h, Truc avait emmené Unetelle dîner à L’Elephant Bleu, à Bastille. Institution de l’époque devenue complet has been désormais. Bref.

Ce que n’avait pas prévu Truc, c’est que Unetelle, électrisée par ses 20 ans tout neufs, commanderait quasi toute la carte (12 plats) : ce soir-là, elle avait envie de faire l’amour à la cuisine Thaï. Qui lui a rendu son amour au centuple (c’est trop beau ce que j’écris).

Au fil des plats commandés et des verres enquillés par Unetelle, Truc se liquéfiait, regardait sa Swatch au mécanisme apparent avec fébrilité et se grattait nerveusement les couilles, ne sachant comment prévenir les copains dans l’appart que Unetelle et lui auraient un peu/beaucoup de retard – les portables n’existaient pas, je vous le rappelle.

A un moment, vers minuit, il a dit quelque chose du style bon on va y aller maintenant je crois que tu as trop bu. Et c’est en portant Unetelle quasi ivre morte, qu’ils finirent par quitter le resto.

Vers minuit et demi, quand ils entrèrent dans l’appartement décoré des lampions en papier crépon, les copains étaient avachis dans le canapé du salon, regardant « Lahaye d’honneur » présentée par Jean-Luc. Pour sûr, ils avaient passé une soirée merdique, n’ont jamais crié le « JOYEUX ANNIVERSAIRE » promis et Unetelle a vomi sur le parquet.

Elle a quitté Truc 15 jours plus tard car il puait du bec. Mais ce n’est toujours pas le sujet.

Catégories HUMEURS

20 commentaires

  1. Dis donc c’est un peu les feux de l’amour chez toi en ce moment…. Un peu de douceur dans ce monde de brutes….
    Sinon j’aime pas trop faire de la politique mais c’est vrai Nadine Morano a dit que quand les portables n’existaient pas il y avait bien moins de vols à l’arrachée .. de portables.

  2. Je te soupçonne d’avoir mis Joli Bébé juste pour attirer le chaland, avec ses beaux artichauts headbandés.

    (et sinon c’était bien les années 80)

  3. Bon ceci dit on n’attire pas les mouches avec du vinaigre ;o)
    Tu parle d’une soirée, il aurait mieux fait de rester couché ce jour là ce pauv’ garçon… Ah les filles !!!!!

  4. L’Eléphant Bleu à la Bastille : je travaillais dans le secteur dans les années 80 mais j’étais pas assez riche pour y aller et maintenant c’est hasbeen ! Un rêve qui s’écroule !

  5. Pour moi l’Eléphant Bleu, c’est un endroit où on peut laver sa voiture au Karcher ! En même temps Truc aurait pu se rincer la bouche avec le jet pour avoir une meilleure haleine, et leur histoire aurait pu continuer ;-)

  6. fab : C’est pas gentil pour Jean-Luc ce que tu écris là.

    Vea : C’est pour donner un peu de bonheur aux gens qui n’ont pas la télévision.

    Savannah : Damned, je suis démasquée !

    Elea : Surtout qu’il s’est fait larguer, le pauvre…

    Chris : Du coup, vas dépenser tes richesses dans un autre resto. Je crois que ça vaut mieux et pas de regrets, donc.

    Vanessa : Ah mais merci d’avoir réinventé l’histoire. C’est une excellente chute.

  7. Le pauvre Truc il pue du bec.. Certes, ce n’est pas le sujet. Et pourtant ! C’est bel et bien un thème sur lequel on devrait se pencher : le coup du bellâtre bien sous tous rapports mais avec une haleine de chacal !

  8. J’ai parfois du mal à croire que j’ai passé mon adolescence et une partie de ma vie d’adulte sans portable. L’histoire aurait été complètement différente avec un téléphone. Mais comment faisait-on?

  9. Euh… ? le rapport avec la photo d’illustration ? Ce doit être trop fin (intellectuellement), ça me dépasse…
    D’ailleurs cette petite poupée, trop croquignolette, on en mangerait !!!
    D’où tu nous l’as sortie ? (mini miss bébé – 24 mois aux US ou bien ?)
    Bises

  10. mazette, l’éléphant bleu, c’est le premier endroit où mon keum m’a sortie pour fêter mon anniv, quand on était jeune couple !
    (mais 15 jours après on était toujours ensemble).
    (c’est certainement parce que mon mec ne pue jamais du bec).
    (ce qui est chiant parce que chuis toujours en train de craindre de puer du bec, moua).
    m’enfin c’est pas trop le sujet…

  11. L’Eléphant Bleu, c’est le 1er resto où mon amoureux m’a emmenée il y a …etquelques années ! Nous aussi on avait pris les 12 plats, quand on est sortis y’avait plus de métro, plus de RER et plus de taxis…mais j’avais trouvé l’homme de ma vie qui ne pue toujours pas du bec…!

  12. l’elephant bleu, je crois que je passe devant que je vais au Furieux (bar métal. oui ma vie est trop rock’n’roll mais ce n’est pas le sujet non plus).

Répondre à Val Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *