Un long week end à Venise, quoi faire ?

Bonsoir les citrouilles ! (comment ça, c’est plus Halloween ?)
Je vous avais promis la suite du récit des 3 jours à Venise et donc voilà 

Enfin, maintenant que nous y sommes, je vous propose de gober quelques cachets de Nautamine et de finir la promenade entre lagune et canaux, avec moi.

Je vais être brève parce que je n’ai pas pour vocation de devenir une sorte de Routard au féminin singulier, mais je tenais quand même à vous raconter une anecdote qui vous montrera la sidérante gentillesse des vénitiens.

C’est à dire que quand on est arrivés à l’aéroport de Venise (qui n’est pas intra-muros) on s’est dit tiens on va prendre un taxi, et on est montés dans un taxi. Jusque là tout allait bien, j’avais les oreilles plutôt confort grâce aux miraculeux bouchons d’oreille – qui donnent une allure folle en vol – et on chantait à tue-tête « Je t’aime à l’italienne » presque aussi bien que Frédéric François.

Soudain, Nounours a dit qu’il avait que 35€ en liquide et est-ce que ça suffirait tu crois ? J’ai répondu que sinon, t’inquiète, on demanderait au chauffeur de nous arrêter à un distributeur (on se croyait genre Boulevard Magenta). J’ai alors demandé au monsieur à combien il estimait la course – il a répondu 40/45€ – et s’il pouvait nous arrêter au premier guichet croisé.

Le chauffeur italien a répondu calmement que y’avait aucun guichet jusqu’à l’entrée de la ville. Un grand silence s’est installé et j’avais la gorge tellement serrée à l’idée qu’ils nous débarquent comme des vauriens sur ce grand pont long de 20 bornes que je suis devenue chafouine. Et je n’ai pas réussi à terminer le deuxième couplet de Je t’aime à l’italienne – la zone complète.

Plusieurs anges sont passés en battant follement des ailes et puis le chauffeur a dit, alors qu’il savait très bien qu’on n’avait pas de quoi lui payer la course entière, qu’il allait appeler notre hôtel pour qu’on lui indique comment on devait faire pour aller de l’entrée de la ville – le point où les voitures doivent s’arrêter sinon elles foncent dans l’eau – jusqu’à notre couchage.

Finalement, on s’est excusés 500 fois, on est sortis de la Benz tout penauds, on a promis de lui envoyer de la baguette, du saucisson et un béret via Chronopost et le mec a rigolé en nous criant les dernières recommandations pour ne pas qu’on se perde ciao CIAO !

Bah les copains ! Les taxis parisiens feraient pas mal de faire des stages longue durée par là-bas, ils en sortiraient sûrement grandis de l’amabilité. Voilà, c’est tout (c’était crazy dingue cette histoire, vous avez trouvé aussi ?).

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31 commentaires

  1. je crois qu’on est toutes d’accord sur les taxis parisiens et l’esprit français en général hein ! magnifique venise qui sent l’amabilité dans tous les recoins, je dis trois fois oui !!

  2. Han la chance, t’as vu la gondole de Nicoletta … :0))
    Bon du coup, j’ai encore plus envie d’y aller à Venise … (parce que tes photos sont sublimes… pas pour Nicoletta … )

  3. Et bien pour la prochaine on échange nos destinations ? :-)
    (et t’inquiètes, y’a plein d’ATM à Dubai)

  4. non, non, non, on ne prend pas le taxi quand on arrive à Venise par l’aéroport. On prend le bateau-bus (motoscafo) qui part directement de l’aéroport et amène à différents endroits à Venise. Prix à peu près comme le taxi, mais infiniment plus romantique: on descend de l’avion, on monte dans le bateau et on débarque à Place Saint-Marc ou Pont du Rialto.
    Belle journée

  5. Sally : Ca existe à Venise, oui.

    Marie Mail Tout : Pareil, je ne suis pas trilinguiste (ça craint).

    caro : Oui mais la conne s’est gourrée. Le soleil était pas mort.

    tribulate : Yes !

    Eva La Brunette : Geraldine a raison, tu causes mal la France. On dit la gondole A Nicoletta. Comme on dit la page A Brian. C’est pas compliqué, pourtant !

    Walinette : Je veux bien, tiens !

    Prisc : Parfois les clichés sont jolis, il ne faut surtout pas les laisser passer ceux-là !

    Marie-Genève : Merci. Je le saurai pour la prochaine fois, mais c’est que je suis arrivée tard le soir et y’avait plus de bateau disponible.

    Manou : Au nom de la loi, moi je vous arrête.

  6. C’est fou ce que tes photos me rappellent des souvenirs ! J’y suis allée avec mon homme il y a 4 ans, en pleine saison (mi août), mais le monde ne nous a pas gêné : on est pas resté dans les lieux touristiques, on a préféré se perdre dans les ruelles. C’est là bas qu’il m’a demandé en mariage.. (ouais je sais, c’est cliché, mais j’assume à mort ^^)
    Merci pour cette madeleine de Proust !

  7. Ach mein Gott !!! Voilà que je chante Frederic François ! Sehr scön en tout cas ça donne envie, d’aller s’y promener

  8. Tout ça pour du provolone? Dans mon Leclerc, t’en a un beau morceau et sans payer le taxi.

    (nan mais en vrai, je veux moi aussi aller manger du fromage italien à Venise avec un canotier sur la tête. Vas-y, là…)

  9. Je VEUX cotiser pour le béret / baguette / saucisson.
    Il FAUT le faire Violette, tu m’entends, il FAUT le faire.
    Au nom des relations diplomatiques si fragiles entre les mangeurs de baccala con polenta (j’en ai mangé à tous les repas à Venise) et nous.

  10. ha tiens, j’avais laissé des traces de attentions diplomatiques avec la NZ au niveau du pseudo.
    Je ne suis qu’Amour entre les peuples qui pourraient tous se donner la main (en faisant attention au H1N1 quand même).

  11. La solution pour les taxis parisiens, c’est le taxi-moto : de vrais gentlemen, qui savent prendre soin de leurs clients, pour les hommes comme pour les femmes. A essayer ;)

  12. Sympa le mec!

    sinon tu peux te faire payer par les bouquins pour touristes s’ils ont besoin de nvelles photos, elles sont superbes, et ne donne qu’une chose: envie d’aller voir si on peut faire les même!
    la bise

    PS: Nike liberty au top, regourres toi de pointure qd tu veux! ;-)

  13. waaahou les gondoles, Venise, tes boots !! bon au fait vu que c’est l’automne et pas l’été ça pue pas trop la vasouille dans les canaux ? Bizz et proooooooofite !

  14. Aaaaah ouais ! ça tu peux le dire que les taxicos parisiens pourraient en prendre de la graine !
    C’est bien quand on va voir ailleurs qu’on se rencontre qu’en France on a des baguettes, du saucisson, mais pas toujours le sourire ! Bah, on a d’autres choses…
    Ceci dit, est-ce qu’il aurait fait pareil si vous lui aviez dit ça au dernier moment hein ?
    Mummm ?

  15. Crazy-dingue, c’est le mot ! Tu nous ramènes du lourd en anecdote, ça fait plèz’ !
    Tes photos déchirent grave… ça donne envie de prendre l’air !
    Bon dimanche !

  16. Faites appel a une centrale de réservation rapide et efficace, pour faire part aux bouchons de la vie Parisienne, faites appel a nous…..

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