Un heureux événement

Plusieurs mois après sa sortie, j’ai enfin réussi à trouver « Un heureux événement » dans un vidéo club légal – sur Internet – et j’aurais bien aimé avoir votre avis sur ce film, pour ceux et celles qui l’auraient vu, bien sûr (pour les autres, vous pouvez cliquer sur les publicités dans la colonne de droite en attendant que ça se passe).

Alors, je suis sortie profondément déprimée de ce film même si j’ai beaucoup aimé – et cela n’a rien à voir avec le haut taux de pénétration dans l’air de la chaleur dégagée par Pio Marmai. J’ai trouvé ce film, qui traite de la grossesse et des bouleversements liés à l’arrivée du divin enfant dans une famille, criant de vérité.

Le problème c’est qu’il ne crie que la vérité triste et que les moments heureux (si, si, il y en a !) sont quasi absents de ce récit sur la vie d’un jeune couple, accueillant une petite fille au sein de leur foyer récemment constitué.
D’ailleurs, ce n’est pas un problème, c’est juste un parti pris du réalisateur, mais niveau ambiance ça vous impose là la dépression.

J’ai lu ça et là des avis dénonçant les clichés déposés par cette histoire. Comme je ne suis absolument pas d’accord avec ça, je me demande si l’appréciation de ce film n’est pas fortement liée à l’identification de chacun.

Par exemple, je n’ai pas été touchée plus que ça par « La guerre est déclarée » qui aurait pourtant dû me laisser vidée par les larmes à la sortie du ciné – j’ai déjà chialé en regardant un film avec Reese Witherspoon – parce que je crois que je ne me suis pas du tout identifiée aux personnages (cf. un petit garçon malade / j’ai une petite fille).

Pour autant, et curieusement, « Un heureux événement » ne bouleverse pas plus ceux qui ont des enfants que ceux qui n’en ont pas, puisqu’une certaine nullipare de ma connaissance s’est retrouvée en bad après son visionnage.

Forcément, en essayant d’analyser mon mal-être post-cinematum, j’ai pensé que la petite dépression vécue par Louise Bourgoin dans l’année qui a suivi la naissance de sa fille n’a pas été sans me rappeler la mienne.

Mais alors comment expliquer cette angoisse qui a saisi ma gorge pendant la (longue) scène de l’accouchement, alors que le mien (d’accouchement) s’est relativement bien passé – même si Cyclamen avait décidé à un moment de rembrayer sur une partie de Monopoly au lieu de venir faire kikou à la sage-femme ?

Oh. J’ai perdu le pinceau de l’histoire et je file en pédales, je ne sais plus ce que j’avais à vous demander (je suis alzheimer).
Oui. Est-ce que l’identification aux personnages et/ou aux situations d’un film joue obligatoirement sur nos endorphines ?

– Calculatrices interdites –

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51 commentaires

  1. Avant de rentrer au cœur du sujet et traiter ta problématique, aussi pudique que je sois, il me faut te donner quelques éléments de contexte me concernant ainsi que le contexte dans lequel j’ai vu ce prétendument « Heureux événement » afin que mon présent propos fasse sens. Pas forcément sortie de nulle-part, je suis encore nullipare comme on dit ;)) J’ai vu le film à sa sortie avec l’homme de ma vie, ça fait un an exactement que nous sommes ensemble aujourd’hui, ce qui veut dire que notre relation aussi forte soit-elle était (comme celle des protagonistes si mes souvenirs sont exacts ?!…) encore récente à ce moment-là. Cela étant dit, j’ai déjà 36 ans et Thomas 38 donc même si avoir un premier enfant n’est pas une urgence immédiate pour l’un ou l’autre, horloge biologique oblige, cette question existentielle s’il en est, se posera pour notre couple dans un futur proche forcément… Précisons que lui et moi avions lu le livre d’Eliette Abecassis qui a inspiré ce scénario, moi à sa sortie en librairie, lui peu de temps avant de voir le film, tout ça pour dire que nous savions peu ou prou à quoi nous attendre. J’ignore si c’était aussi ton cas avant le visionnage ?!…

    Voilà, tu sais l’essentiel, je peux maintenant te donner mon sentiment. Comme toi, je trouve le parti pris délibérément pessimiste plutôt extrémiste, un peu de nuance et des pontuactions faites d’instants plus optimistes post-partum eurent été bienvenus et plus réalistes, je présume. Cela étant, je ne te cache pas que tout ça projeté sur grand écran (noir de mes nuits blanches où je me fais du cinéma, tu le diras @@@ :)) a assez secoué le jeune couple nullipare plus si jeune que ça que nous sommes lui et moi émoi émoi… La peur intime et pas infime que tout soit bouleversé et rien plus du tout comme avant après était plus que jamais présente à nos esprits. Et ça tant et si bien qu’on a même ressenti le besoin d’écrire à quatre mains un texte et composé une musique qui aurait pu être l’illustration sonore en bande originale dudit movie plus remuant que vraiment émouvant. Le mouvement du film plonge vraisemblablement trop son héroïne dans des sables mouvants pour que ce soit aussi émouvant que cela devrait.

    Tout ça pour te dire que contexte personnel mis à part, je ne crois pas que cela m’aurait, nous aurait autant touchés. J’en tiens pour preuve que le livre avait un peu glissé sur moi à sa parution et pas marqué tant que ça, ce qui n’est pas vraiment le cas de mon amant aimant qui l’a lu je crois un mois avant la sortie du film dérivé environ.

    Je pense sincèrement que mon témoignage répond donc pleinement à ta question sur la notion d’identification car il me semble pour le moins édifiant. Je ne prétends pas pourtant que mon cas particulier singulier ou pluriel ait valeur universelle pour autant.

    Dernière anecdote qui a son importance et fait écho à ton brillant billet. Dans la foulée de ce soit-disant « Heureux événement », on a justement vu « La Guerre est déclarée » et aussi positif et énergisant que soit ce joli film, je crois que nous étions encore trop dans la mouvance du précédent pour que ce soit plus émouvant.

    Mais j’y pense soudain, étant certes très amoureux mais n’étant l’un et l’autre pas (encore) parents, se pourrait-il par hasard qu’on ne se soit pas concentré ni senti très concerné par le sujet, ce qui nous renvoie directement au centre de tes questionnements.

    CQFD La boucle est bouclée et je me la boucle, il est temps tu me diras, hein ?!… Je ne sais pas combien de mots compte ce commentaire interminable et pas inter-minables , les calculatrices n’étant pas autorisées par la Fée La Leçon.

    Passe une douce Saint-Valentin intensément un temps s’aimant et forcément fort s’aimant.

    Big Bisous à Cycl’Amen et Nounours même si ici c’est pas le Pays des Bisounours ;0))

  2. Bien sur que ça joue (du moins pour moi). Et pas que pour les films d’ailleurs, ça me le fait aussi pour les livres (je me rappelle encore avoir été déprimée pendant une semaine, après la lecture d’un livre particulièrement triste, dont le thème me touchait à ce moment).
    En même temps, c’est un peu le but des réalisateurs/écrivains non? De nous toucher à ce point là. Ceci étant dit, je crois que notre situation personnelle est très importante, face au ressenti du film. N’ayant pas encore d’enfants (j’ai 20 ans hein), je pense que la scène de l’accouchement m’aurait surtout fait flipper. Je serai probablement allée pleurer dans les jupes de ma mère pour savoir si mon accouchement fut aussi horrible (alors qu’elle a eu une césarienne mais bon).

    Bref je me tais. Bisous (et mange des Kinder, c’est cool pour se mettre de bonne humeur).

  3. Oh tu sais j’ai chialé pendant la moitié de Zarafa, alors que l’identification avec une girafe ça se pose là….
    il ya aussi une question de moment, d’état d’esprit, de sensibilité à fleur de peau

  4. Pas vu donc je regarde les pubs et je moufte pas …
    Sans blaguer, ça me tente bien mais déjà que la maternité est loin de me faire rêver -surtout depuis que je sais que Benicio del Toro va laisser son coup d’un soir élever seule leur gamin(e ?) – j’ai peur d’aller directement me faire ligaturer les trompes dès la fin du film …

  5. Comme toi, j’ai ressenti cette même impression: un peu déprimée, touchée par le réalisme troublant du film (enfin un accouchement au cinema qui paraisse réaliste!), et à la fois sensible à la note d’optimisme de la fin (alors que dans le livre, que j’ai lu, le couple ne résiste pas à la crise)
    si tu veux, tu peux lire mon avis complet ici

    j’aurais tendance à recommander ce film comme « préparation à l’accouchement et à la parentalité » à des futurs parents… et en même temps je suis consciente que dans cette période de fragilité qu’est la grossesse, où l’on veut tout savoir mais en même temps se protéger… c’est délicat.
    Mais comme toi, ce film, qui n’est pourtant pas un chef-d’oeuvre, m’a bouleversée par sa justesse.

  6. Je n’avais pas lu le livre mais j’ai vu le film quelques semaine après sa sortie. J’ai eu du mal à me reconnaître dans cette situation donc pour moi le film est moyen ! Comme dirait Azzed il y a Pio Marmai donc ça vaut déjà le coup de regarder et j’ai adoré aussi Josiane Balasko !

  7. coucou, je ne l’ai pas vu le film mais je vais le voir prochainement, j’ai déjà des craintes parce que oui je suis certaines que le degré d’implication dans un film dépend de l’identification aux personnages, à la situation….
    j’ai pas aimé être enceinte les deux fois une vraie déchirure et grosse culpabilité face aux copines « super mamans tu verra comme c’est génial neuf mois de bonheur absolue » ! je t’en foutrais….ça m’a au moins appris une chose…ne jamais penser que sa propre expérience vaut légion ça peux vraiment être douloureux pour d’autres.
    bref je l’ai pas encore vu mais tu me fait déjà peur :-D

  8. quant à l’identification… il est certain qu’on s’identifie tous à ce s personnages, plus qu’à d’autres, car la question de la grossesse, de la parentalité, nous touche tous en plein coeur. Et ce, qu’on soit déjà parents, ou qu’on songe à le devenir.
    J’ai un ami qui débute une histoire d’amour et qui a vu ce film, ça l’a complètement affrayé, bouleversé!
    A l’inverse, étant passée par l’étape « devenir mère », je crois avoir été moins choquée que lui. J’ai certes été bouleversée, mais j’ai su garder un peu de recul. J’ai identifié chez la jeune maman du film les mêmes « déclencheurs » de crise dans le couple, la même fatigue, les mêmes frustrations… qu’on vit toutes, à mon avis. Mais les ayant dépassés, n’ayant pas fait de baby-blues, j’ai plutôt regardé ces moments avec sagesse, ayant eu la chance d’avoir tourné la page sur ces moments éprouvants.
    C’est peut-etre un peu plus dur de voir ce film en étant nullipare, car on pense tous à la peur de l’inconnu, au bouleversement que pourrait subir notre couple, au moment de prendre la décision de faire un enfant!

  9. Je suis le bad. (Pour te remercier pour le lien, j’ai cliqué sur toutes les pubs. J’ai trouvé un chouette pull du coup…)

  10. Il manque 2 données dans l’énoncé de ton exercice : l’âge du capitaine et le volume de la baignoire. On a droit aux tables de multiplications imprimées au dos du cahier de brouillon ? steuplé…

    P’tain moi, aussi j’ai besoin de changer d’air.
    Kiss Ya Babe

  11. Contente de te lire au sujet de ce film!
    Je l’ai vu il y a à peine quelques mois, et si à la base j’y allais en trainant la patte (je m’attendais à un truc bien gentil de bisounours) je dois dire qu’il m’a bouleversée. ça paraitra peut-être un peu baby girl comme réaction, mais il y a eu certains moments où j’ai vraiment eu le coeur serré.
    Pour ma part, il est clair que c’est lié à l’identification : Le jeune papa qui décide de garder le bébé dans un premier temps (violente la sensation de mère qui soit-disant ne peut pas assurer), la scène du retour chez la mère (argh), retrouver sa chambre de jeune fille après avoir vécu tout ça… Une certaine envie de n’être à nouveau qu’une fille insouciante…
    ça m’a vraiment touchée.

    Néanmoins, je ne pense pas que l’identification (de façon plus générale) soit un facteur obligatoire pour que l’on se sente interpellée, pour que l’on réagisse violemment à la vue d’un film/d’une scène.
    Exemple avec un film qui n’a rien à voir : millenium. La scène du viol en l’occurrence est insupportable, celle où elle se venge est assez jubilatoire! Mais on ressent tout ça sans (heureusement!) avoir vécu ces choses…

    (pfiou tu vas en avoir de la lecture today… :p )

    have a good day! :)

    [j’ai bien envie de le revoir du coup ce ptit film…]

  12. (arghhhhh, alors que j’avais fait un beau commentaire, la validation n’a pas marché…et je dois tout recommencer…grrrrr)

    bref je disais donc qu’en tous cas ça faisait causer ce film !! :o)

    et que ça tombait bien car je l’ai regardé pas plus tard que la semaine derniere! profitant d’une soirée de sortie de monsieur Cheri (histoire de pouvoir chouigner tranquillement!)

    et ben j’ai été plutot agreablement surprise par le film!
    le mix film français+louise bourgoin me faisait un peu peur mais au final j’ai trouvé un film sensible et realiste ….

    certes il aborde le coté triste des choses (même si contrairement à ce que tu as trouvé, moi j’ai trouvé qu’ils en avaient des moments heureux et de complicité au début…:o) )
    mais justement il est realiste…j’imagine qu’il y a plein de nana qui ont ressenti à un moment ce ras le bol, cette envie de tout foutre en l’air, ce manque de reconnaissance de l’entourage sur leur fatigue etc…
    mais sans oser le dire….j’ai l’impression qu’une « nouvelle » mere n’a pas le droit de se plaindre sous peine d’etre accusé d’etre une mauvaise mere…

    alors c’est sur qu’on reagit bcp avec ce qu’on a vecu ou ce qu’on vit en ce moment…etant moi meme enceinte en ce moment, je n’ai pas été deprimée par le film…(bon a part la scene de l’accouchement qui m’a donné envie d’un coup d’etre une elephante pour pouvoir retarder ce moment au maximum! :o)) )

    au contraire, le film m’a fait une alerte…en me disant qu’il faut rester vigilant a ce qui va arriver, a faire attention a ce que ressent l’autre et surtout (enfin comme à chaque fois dans un couple) a Causer, causer, parler, echanger et encore causer!
    donc moi ça plutot renforcé…

    bon on en reparle dans 5 mois hein! :o)))

    ps: sinon j’ai pas trop aimé la fin trop gnangnan
    ps2: Pio : Graouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!!!

  13. Je n’ai pas lu le livre, ni vu le film, ni sa pub, et le sujet de l’enfant est un peu trop douloureux pour moi pour que j’ai envie de seulement l’effleurer.
    Mais j’aime les films qui parlent de sujets de la vie de tous les jours, que j’ai vécus ou que je pourrais vivre, où que je ne vivrais probablement jamais (donc, voyons comment ils s’y prennent, dans la fiction, pour se dépêtrer de tout ça). De préférence, pas trop cousus de fils blancs, histoire de ménager un certain suspens, si petit soit-il.
    En tout cas, je sais que j’essaie souvent de repérer une actrice, et je me dis « Elle, c’est moi ». Si je ne repère pas l’actrice qui pourrait être moi (et donc, devient moi, ou moi, je deviens elle, comme tu veux), le film perd grandement de son intérêt.
    Donc, identification, fictive ou réelle, je réponds : Oui, à fond les manettes !

  14. Ah ben moi aussi je viens juste de le voir ce film ce WE, et j’avais lu aussi le livre il y a ouf tellement d’années que çà se trouve la Star Academy on connaissait pas encore. J’ai été sensible à l’argumentation non langue de bois (j’avais écris gueule de bois, c’était drôle, mais moins compréhensible) au sujet du monde magique de la grossesse et des débuts de la maternité que les talibans de la grossesse essaient de te faire avaler. C’est un film juste, mais quand même assez bad trip, comme si l’enfant pouvait devenir l’ennemi du couple, je trouve que celà est un peu trop précipité comme conclusion, surtout que je pense que l’enfant peut être certes le révélateur des failles du couple (dans le cas du film Louise bourgouin= un peu chiante, et Pio Marmai= un peu con, pour faire court), mais l’enfant ne nait quand même pas pour sapper le boulot de Cupidon. Bon j’arrête de faire mon Marcel Rufo pour les adultes, mais je pense que même si le film vire dans un pessimisme un peu passif, il est bien aussi pour mettre en garde, que les enfants c’est tout chouette mais qu’il faut savoir aussi se préserver en tant qu’amoureux. En tout cas niveau coefficient chialade pour un film, le dernier avec Clooney « The descendants » est bien pire, pour le voir faut carrément y aller waterproofé du maquillage + grosses lunettes de soleil pour après, car là, LA, tu pleures genre des larmes encore plus que quand dans « My Girl » Macaulay Culkin il meure à cause des abeilles. Genre.

  15. Pour un fois qu’on me demande mon avis je le donne :D
    Par contre je vais pas forcément en faire des tartines, je suis rouillée.
    Donc j’ai vu ce film la semaine dernière (mais légalement je suis MAUVAISE). J’ai été plus que partagée, toute nullipare que je suis…
    En effet, je suis persuadée que je me taperai un baby blues de gueudin vu ma nature ET l’accouchement me paraît le pire jour de ta vie (contrairement au mythe entretenu par nos mères qui ont juste la mémoire rouillée et comptent bien être grand mères un jour). Donc dans ce sens l’identification a marché à merveille, ça m’a trop flippée d’avoir un jour des gosses et presque décalé mes envies de bébé…
    Mais en même temps… on ne peut pas s’empêcher de dire qu’ils sont tous les deux concons. Tu fais un bébé juste parce que t’es de bonne humeur et que t’as envie de baiser, alors que t’en as une en thèse et l’autre en braquignolle de vidéo club. D’ailleurs dans quel monde il vit, le Pio, pour se reconvertir du jour au lendemain aussi facilement, il a pas entendu parler de la crise celui là…
    Dès le début on voit que c’est un couple un peu merdique quand même… Donc on conclut en se disant que nous on veut mieux, qu’on en fera des gosses et qu’on leur montrera !

  16. J’ai bien aimé ce film et si je l’ai trouvé pessimiste, ce n’est pas sur la présentation de la maternité. Ça, à la limite, j’ai plus rigolé qu’autre chose. Non, ce qui m’a agacé, c’est elle. Sa façon de se mettre des freins, de se limiter, de s’enfermer. Mon petit côté féministe lui aurait bien fichu un coup de pied au derrière !!
    Les enfants c chouette. Mais la vie continue…

  17. J’ai pas vu le film mais comme je connais les pubs de ta colonne de droite, je vais te donner mon avis sur le livre qui m’avait en effet laissée dans un état morose pour les mêmes raisons que celles que tu avances : la maternité n’y ait vu que par ses mauvais côtés.

    Le couple : aucun investissement du papa, d’ailleurs le pourrait-il alors que la mère ne lui laisse pas de place
    L’allaitement : après les difficultés, l’enfermement dans un face à face mère-fille duquel le père est absent
    Ce n’est tellement pas ma façon de voir la parentalité que je ne me suis pas attachée au personnage.
    J’avais été très déçue par ce livre, ce qui explique d’ailleurs que je ne sois pas allée voir le film (malgré Pio Marmaï !)

  18. Merci pour tous vos commentaires les gars !
    J’ai tout bien lu religieusement et cela me paraît compliqué aujourd’hui de répondre à chacune, parce que chaque avis relève de l’intime et que je me vois mal commenter vos vies ou ressentis.
    En lisant tout ça, je me dis aussi (j’avais oublié) que l’accouchement n’est pas forcément terrible et que pour les nullipares qui ont vu « un heureux événement » et qui flippent depuis, je vous assure que ce n’est pas le pire moment dans la vie d’une femme, mais le plus beau. Personnellement, je n’ai pas oublié la douleur, mais c’était supportable et vous comprendrez après pourquoi on embellit toujours la chose. (je suis blog maman/bébé pour one day, sortez-moi de là !)

    Encore merci pour ces échanges !
    (Et pour info, je n’avais pas lu le livre avant.)

  19. On avait pas mal discuté d’aller le voir avec chéri, et on s’est dit qu’il valait mieux attendre quelques mois, quand on aurait le recul nécessaire.
    On attend notre premier petit bout pour avril, et depuis le début de ma grossesse, on ne cesse de me mettre en garde sur le baby-blues, la dépression post-partum, les difficultés d’accueillir un nouveau-né, la vie sociale qui devient inexistante, le chamboulement etc.. personne ne m’a parlé des moments de bonheur qu’on allait aussi vivre. Personne ! Alors j’ai passé mon tour sur « Un heureux évènement », même si je brûlais de curiosité. Je me suis dit que ça allait être le coup de grâce. J’avais peur de ne pas réussir à dépasser l’anxiété et le stress qu’implique ce changement de vie, pourtant souhaité.
    Je le regarderai l’année prochaine, et on verra bien à ce moment là ! ;)

  20. Omagâââd, où l’as-tu donc trouvé??
    Depuis la fin du streaming je n’y croyais plus!

    Je ne veux pas d’enfant, je déteste les films qui les portent aux nues, et même si ce film a l’air extrêmiste, eh ben c’est l’autre extrêmité pour une fois, alors tant mieux, je suis bien curieuse!Quand on voit des nanas enceintes qui sont persuadées qu’elles vont jouer à la poupée (j’habite dans le Sud, le profond) ça ferait le plus grand bien à certaines!

    Et question identification, puisque là est la question, elle est quand même sacrément bonasse la Louise, ça risque de pêcher un peu là..!

  21. ah oui, le bébé bouleverse la vie (s’il ne la change pas du tout, il y a un problème), le mariage aussi. mais on s’en remet. j’avais 22 ans pour le 1er et oui, il y a des choses auxquelles on doit renoncer : les soirées étudiantes, c’est une fois par an après. mais on s’y attendait un peu… du coup ni le film ni le livre ne me faisaient envie…
    je confirme pour l’accouchement : ce n’est pas comme dans les téléfilms américains ( aïe aïe aïe ouiiiinnnn) mais c’est supportable, pour la majorité d’entre nous.

  22. ben j’avais adoré ce film. parce que je m’y etais identifiée, certes, mais pas totalement. faut etre honete, l’arrivée de nano ça compliqué la vie du couple qu’on etait. mais pas au point comme les protagonistes, de nous separer non plus. Et comme tu le dis, ça ne montre pas les moments heureux, que nous, on vit.
    mais globalement je l’ai trouvé juste et la scène de l’accouchement (j’ai pas eu droit la peridurale, j’ai fait mon vietnam), c’est la scène d’accouchement la plus realiste que j’ai vu. (bravo louise bourguoin au passage). ce moment où on te pose ton bébé sur le ventre, je l’ai pas vecu comme la renontre magique au ralenti avec de la musique dans ma tete qu’on m’avait decrit mais plutot, genre « hein? mais pourquoi ils me montrent un bébé ces cons là? j’ai pas fini de sortir le mien. ah? si? ah! alors est ce qu’il est complet? »

  23. Perso j’ai 21 ans, je ne suis pas en couple et pas décidée à faire un bébé prochainement. Pourtant je me suis identifiée, peut-être parce que je sais que je veux être mère un jour (faut dire qu’ils ont choisi un sujet assez universel quand même). Je pense que les gens en ont marre de voir des filles dire que c’est le plus beau jour de leur vie etc, on peut voir le spectacle de Florence Foresti qui blague là-dessus, ou le succès de baby-boom télé-réalité de la maternité diffusé cet été sur tf1, ou encore ce film… même à 21 ans on sait que ça va pas être de la tarte d’avoir un enfant, principalement pour son couple (déjà sans enfants beaucoup galèrent dans leur couple), alors quel intéret à faire un film « tout rose »? Malgré tout, la nuit suivant le visionnage du film, j’ai rêvé que j’étais enceinte… et la plus heureuse du monde! Contrairement à beaucoup de films plus optimiste je pense que celui-ci m’a permis de me projeter parce que je le considérais comme juste (ma cousine a d’ailleurs accouché il y a un an environ et a fait une dépression juste après). Bref, au final j’aime bien

  24. Je trouve que l’identification joue beaucoup ! Par exemple, pour moi ce film ne m’a absolument pas touché, il m’a gonflé même car je ne m’y suis pas retrouvée. j’ai eu une grossesse idyllique, accouchement nickel, un papa hyper présent etc… du coup là c’était un truc trop trop négatif pour moi qui ne me ressemblait pas. c’est dommage cette vision trop noire car ça a dû en dégouter plus d’une (j’ai déconseillé à une amie d’aller le voir, elle qui n’est pas trop branchée maternité…). C’est vrai que maintenant que j’ai un petit garçon, je suis mille fois plus touchée quand dans un film il y a qq chose autour d’un petit gars, j’ai l’impression de voir mon fils et c’est très dur pour certains films (la rafle, la guerre est déclarée…), je suis moins touchée quand ça ne me concerne pas directement (même si je chiale quand même facilement devant un film, j’avoue !)

  25. Violette je comprends parfaitement ce que tu veux dire. Il m’arrive fréquemment d’être touchée au plus profond par un récit, même je ne me reconnais pas dans celui-ci. Ca me prend aux tripes, ça remonte de très très loin, je sens une résonance en moi et je ne sais pas pourquoi ! Sans doute qu’un psy m’aiderait à trouver une explication ;-)

  26. J’ai vu le film également et je dois dire que c’est assez flippant effectivement, on en ressort dubitatif sur l’idée d’élever des enfants, à ne pas aller voir en couple !

  27. Eh ben moi leur bad trip je l’ai vécu ( et mon couple aussi ) à la naissance du deuz .
    Et j’aurais bien aimé qu’on me prévienne AVANT que ça pouvait arriver ….(je n’aurais peut être pas culpabilisé autant …..mon couple s’en est remis , moi pas tout à fait encore. Et j’ai vécu ce film comme un délivrance : non je ne suis pas la seule pour qui tout n’est pas rose ! et oui j’en ai marre d’entendre que c’est MMEEEERVEILLEUX d’être maman , parce que oui c’est merveilleux , mais quand tu veux bien faire ton taf et PAS laisser tes mômes H24 devant la télé et le week end chez ta belle mère , et ben c’est balèze d’être parents !! )
    Alors l’identification c’est clair , pour moi ça a fonctionné.
    Et puis les films mignons , comédies autour de la grossesses c’est bien gentil mais c’est un peu niais non ?
    A+

  28. j’ai passé mon tour, je fais un cumul des mummy & baby blues en tout genre depuis que mon utérus est en service.
    alors pour faire ma rabat-joie (une ligne éditoriale en somme) je dirais que le baby blues est le plus chouette des mummy blues, celui d’avoir un enfant en pleine santé et heureux d’avoir des parents pour le rassurer, faudrait voir à ne pas l’oublier ;-)

  29. J’avance une hypothèse : peut être que les détracteurs d’Un Heureux Evènement sont les mêmes que ceux qui refusent d’entendre de plus en plus de femmes dire que non la grossesse ne les a pas « épanouies » (à part peut être au niveau de la dimension du postérieur) et que non elles ne planaient pas sur un petit nuage d’amour en donnant le sein sourire aux lèvres les premiers jours de vie de bébé.
    Perso, j’ai vu le film enceinte, avant d’accoucher, et en repensant au film je retrouve plein de trucs que j’ai vécu moi même. Accouchement sans larmes de bonheur, plutôt en mode « fin du fantasme, rencontre avec la réalité », l’épuisement, le besoin de tout maîtriser, les engueulades avec mon mari à qui je reprochais de ne pas être assez là (pourtant par rapport à la génération de mon propre père, mon mari est quasiment un papa poule) et bien sûr la grande question des premiers mois : MAIS POURQUOI ELLE PLEURE ???
    Oui le film est pessimiste, mais bon l’héroïne a une histoire compliquée, ou comment sombrer dans la maternité quand on a été élevée par une mère MLF et un père absent. Pour le reste, le tableau n’a pas été exagérément noirci, dans la vrai vie, une première naissance c’est vraiment une putain de tornade qui s’abat sur toi. Il paraît que pour le deuxième tout semble plus facile…

  30. J’ai vu ce film, et j’en suis sortie mitigée (tu peux voir ma critique sur le lien ;) )
    Si j’ai trouvé que le thème abordé était très bien pour permettre aux gens d’arrêter de dire que ce n’était rien, et ainsi ne plus entendre des phrases style « Je comprend pas, t’as tout pour être heureuse », la façon dont il a été abordé m’a dérangé.
    Trop noir, trop pessimiste avec une fin complétement ahurissante au regard du film.
    Et franchement, la façon dont l’actrice s’enfonce volontairement dans le mal et la vision complétement morbide de la maternité…. beurk

    Mais j’avoue, j’ai pleuré, comme j’ai pleuré pour « La guerre est déclarée » que j’ai pourtant peu aimé (voir pas du tout)

  31. Je n’ai pas été vraiment touchée à La guerre est déclarée à cause de ce petit couple bobo crispant (oui, »bobo » est un terme galvaudé mais bon,comment les qualifier autrement?).
    En revanche j’ai peuré comme un veau à Une séparation,un film génial où on s’aperçoit que les iraniens sont des vrais gens normaux,même si les filles ont toutes un foulard.J’aimerais bien qu’il ait l’Oscar du meileur film étranger (il est nominé en même temps que hem hem,le film,là,tu vois…)

  32. je n’ai pas vu le film mais je vais tenter de répondre à la question posée, c’est à dire : « Est-ce que l’identification aux personnages et/ou aux situations d’un film joue obligatoirement sur nos endorphines ? »

    ok c’est le bac blanc de philo.
    je vais développer en trois points : p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non, quand c’est-y qu’on mange ?

    Je suis très très bon public, du style à rire comme une hyène quand c’est drôle et à chialer comme un veau quand c’est triste (note les métaphores animalières, ça vaut 2 pts).

    Genre devant le Roi lion, c’est inévitable quand * attention spoiler* Mufasa meurt, y’a rien à faire, les vannes s’ouvrent et adieu mascara, bonjour yeux de panda.

    Peut-on dire pour autant que c’est parce-que je m’identifie à un petit lionceau de la savane africaine dont l’ambition est de devenir roi comme son papa ? j’ai des doutes.

    Et je ne te parle même pas de E.T. (mêmes effets, mêmes doutes)

    Sinon quandc’est-y qu’on mange ?

  33. Bon ben je crois que je vais pas encore aller le voir tout de suite, je risquerais de comparer avec moi. Des mois que je pleure le bébé qui aurait dû arriver dans trois semaines…remarque niveau identification je suis vraiment loin, j’avais largué le papa 6 jours avant la conception (et donc 2 semaines avant le test, CQFD). L’accouchement risquerait de me rappeler de mauvais souvenirs sauf que j’ai pas eu le cadeau braillard à la fin. Remarque, ça m’aurait pas arrangée, mais quand même…

  34. C’est bizarre, je ne l’ai pas trouvé si négatif, ce film. Il met l’accent sur les choses douloureuses, qu’on ne montre pas en général, mais on sent qu’ils sont tous les deux super heureux d’être parents: sauf que c’est l’apocalypse en même temps. Je me suis identifiée à la scène d’allaitement à la maternité: je la trouve très juste et belle, et puis question identification je la trouve assez symbolique. La naissance d’un enfant c’est le moment où on se prend dans la gueule qu’une femme et un homme c’est décidément pas pareil et interchangeable; et pour notre génération qui a été élevée dans l’idée qu’il n’y avait pas de différence, c’est un sacré uppercut. Je me suis reconnue là-dedans, et dans le fait qu’on est très contradictoire avec tout ce bordel.

    Ma copie s’éloigne considérablement du sujet!

  35. J’ai lu le livre quelques mois après la naissance de ma fille,j’ai adoré!!ça m’a fait du bien,parce que si c’est pas que déprimant c’est quand même drôlement pas simple.Comme l’auteure j’étais en plus à la maison plusieurs mois donc j’attendais beaucoup du papa-rentre viiiiite- (qui a bien assuré thanks god).Le film ne m’a pas fait le même effet,plus superficiel,mais peut-être aussi parce que j’avais enfin retrouvé une vie « normale » .Pour « la guerre est déclarée » ça m’a touchée,forcément ma fille avait l’âge du gamin quand le cancer s’est déclaré alors imaginer que ça puisse arriver à un petit être comme ça,gloups,mais dans l’ensemble c’est fait de façon à ne pas tomber dans ce piège du pathos ça doit être ça.

  36. le film attend chez moi que je le regarde… donc difficile de donner mon avis pour le moment, mais en tout cas je n’ai pas besoin de me retrouver dans un film pour être touchée (ah et moi aussi j’ai pleuré devant un film de Resse Witherspoon)

  37. Je n’ai pas vu le film mais à priori je suis concernée… J’ai un têtard de 9 mois et je sors doucement d’une bonne grosse déprime « post-partum ». Ce truc doit-être aussi vieux que l’humanité, mais au moins maintenant on peut en parler… Le problème est sans doute un peu post-68, la libération de la femme nous a sorti de la prison « domestique » pour nous confiner dans celle de la super woman des années 80. Bref, être une femme libérée tu sais c’est pas si facile, mais ne la laisse pas tomber…
    Ok je sors.

  38. P.S: j’ai vu « Lovely Bones » de Peter Jackson une première fois sans enfant, gavage. Je l’ai revu maman, j’ai chialé comme une madeleine.

  39. J’ai lu le livre lorsque j’étais enceinte de mon fils. Je dois être insensible ou alors c’est parce que je suis vieille mais ça ne m’avait pas déprimée. Je trouvais juste le délire sur l’allaitement effrayant. Mon accouchement c’était vraiment un cauchemar rien de commun avec son gentil accouchement, humm. Mais les suites, la perte de repère, la solitude, le couple qui se perd même si de mon côté le papa est super présent, j’ai trouvé ça juste.
    Il y a quelques jours j’ai vu le film avec mon homme. Notre fille (n°2 donc) a 8 mois et bien j’ai pleuré et lui aussi. Il nie mais bon. D’abord je trouve que Louise Bourgoin est très crédible, ensuite car je suis fatiguée par une petite poulette qui me pompe mon énergie et comme je n’ai pas encore repris le boulot, je suis à plein temps avec elle. Donc je pense que le fait de s’identifier y est pour beaucoup. On aborde surtout les aspects négatifs peut-être parce que le bonheur est plus évident. Je trouve que ça fait du bien, ça démystifie un peu le truc, car ce n’est pas que du bonheur.

  40. Nullipare et la vingtaine naissante et pourtant….suis sortie complètement déprimée de ce film. Et encore c’était sans avoir lu le livre…..Eliette Abécassis nous a pondu un truc a ne plus donner envie d’enfanter à toute une génération. Tout à fait d’accord quand tu dis que cette vision de la grossesse est interessante parce que différemment traitée mais bon ya bien de la joie dans tout ça non?
    Pour moi ça rejoint toute cette nouvelle littérature française (beigbeder, lolita pille), dépressive et déprimante.

  41. Bonjour,

    Nouvelle maman, je rêve de voir ce film depuis des mois . Je vis malheureusement à l’étranger donc je serais ravie si tu pouvais partager avec nous ta source « légale » ;)

    Merci !!

  42. Oups… Je n’ai vraiment pas aimé « La guerre est déclarée » mais par contre j’ai adoré « Un heureux évènement » qui m’a fait beaucoup rire parce que ça rassemblait tous les clichés de mes copines devenues maman. Je ne l’ai pas pris comme une histoire uniquement sur la dépression post-partum et la place du couple après une naissance, mais comme la compilation des petites choses qu’on omet quand on pense bébé-amour-bonheur. Peut-être parce que je ne suis pas maman.

  43. Je me suis reconnue dans ce film.
    La dépression post partum, toussa-toussa.
    C’est quand même rare de tomber sur un part pris de ce genre, parce que perso, j’en ai ras le bol de ces mères qui te regardent avec la banane en te disant que la maternité c’est super merveilleux etc…Moi j’y ai laissé des plumes et ça on a l’impression qu’on a pas le droit de le dire!

    Ps: pour la réflexion Alzheimer c’est con mais ça m’a fait mal au coeur (mon père en est mort il y a 2 mois)

    Bises, et en tout cas ravie d’avoir découvert ton blog

  44. J’avais lu le bouquin, pensant (espérant) m’y retrouver. Non. j’ai vu le film à la télé et j’ai juste trouvé ça gnangnan. Bé oui, on est crevée-déprimée-grosse-moche-sans libido-débordée après un gosse, surtout un 1er, ça devrait pas être un scoop. D’ailleurs on devrait un peu plus prévenir les futurs parents que ça va dépoter sévère. Pour moi il est évident que l’identification (ou plutôt son absence) a joué: pour ma première j’ai fait un décollement du placenta, hémorragie « cataclysmique », 6 heures dans le pâté et ensuite un an de galère, avec anémie extrême (on a hésité à me transfuser, puis finalement non_ les cons), sensation d’être sur le point de mourir à chaque seconde, et en plus un bébé dans les pattes. Parce que j’étais tellement à la ramasse que ma fille me gênait, je n’ai absolument rien pu apprécier avec elle pendant toute cette première année et aujourd’hui encore, 6 ans plus tard je le déplore, même si nos rapports sont supers et que tout s’est bien passé pour la deuxième. Alors oui, la meuf du film a du vague à l’âme, son mec et elle c’est moyen mais AU MOINS elle a « des moments de pur bonheur » avec son bébé. Moi ça je ne l’ai pas eu. Rien de positif. Donc j’ai trouvé ça geignard et juste…banal.

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