Quitter Paris pour la province : témoignage

Vous avez été plusieurs à me demander, ces dernières semaines, un feedback quant à ma nouvelle vie à la campagne. Comme c’est vous les patrons, je suis bien obligée de m’exécuter.

Déjà, et je crois que je l’ai déjà évoqué ici, la cambrousse n’est pas un élément qui m’est étranger. J’ai grandi dans un bled paumé ; quand on voulait acheter du pain (ou des clopes en cachette), il nous fallait pas moins de huit bornes pour avoir accès à un semblant de civilisation. Croyez bien qu’à l’adolescence c’était le bagne au carré.

Être obligée de demander à ses parents de faire le taxi pour allez zoner dans les banquettes en skaï d’un bar miteux, mais néanmoins fréquenté par toute la jeunesse des environs, voilà la galère et la honte sur plusieurs générations. Mais je reconnais que je voyais déjà, à l’époque, quelques avantages à ma situation d’exilée : une grande maison, de l’air, de la respiration.
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Le Jean-Jacques Goldman (141)

✔ Hello la jeunesse, voilà un JJG tout frais. Je ne sais pas si ces jolis mouchoirs brodés à la main sauront guérir nos gros chagrins mais, en tous cas, le storytelling est bien mignon. Et si poétique !

Sèche Larmes, c’est l’histoire d’un couple, Ben & Romie. Une fois, pour rire, Ben a eu l’idée de broder un mouchoir pour Romie, afin de lui montrer son amour d’une manière différente des autres. Chaque mouchoir brodé avec amour se faufile dans la poche pour célébrer chaque moment de vie : ils s’appellent « Bonne poire », « Jus d’amour », « Diseuse de belles vérités », etc…

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Mode & maison, ma sélection

Un bail que je ne vous avais pas proposé de sélection chez l’ami(e)* La Redoute. L’occasion fait toujours le larron puisque les ventes privées battent leur plein sur le site, aussi bien côté maison que côté mode. Les ristournes montent jusqu’à -60%, il y a donc plein d’affaires à faire : plaisir des yeux, joie du portefeuille, félicité du foyer.

Voilà donc mes morceaux choisis dans ces deux catégories. Robes à 10€, Kitchenaid à moitié prix, jolie vaisselle bradée, blouses que-veux-tu. Rien ne va plus !

* Je me suis toujours demandé quel était le sexe de La Redoute ; masculin ou féminin, le débat  – enflammé – est ouvert. Me concernant, je suis partagée. Au départ, La Redoute était UN catalogue papier et rien d’autre, donc un garçon.

On disait « Hey, y’a LE catalogue La Redoute qu’est arrivé !« . Vous me direz que maintenant c’est UN site internet, et que le genre n’a pas varié. C’est sûr, mais quand même le « La » avant la Redoute me fout dans l’embarras. Que de tracas.

un. Tapis style Berbère en laine
deux. Panier rond
trois. Vaisselle bicolore
quatre. Chaises en fer forgé
cinq. Cactus en faïence
six. Robot Classic Kitchenaid (à moitié prix !!)
sept. Bols en faïence craquelée
huit. Matelas de sol
neuf. Lampe à poser
dix. Tapis style Berbère en laine

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En vrac (4)

Bonjour. Voilà un nouvel article « en vrac », un article de quand on a rien et tout à dire à la fois, un article moins qu’hier et plus que demain, un article profondément humaniste.

Let’s dance

Je crois que je n’avais pas acheté de chaussures chez Zara depuis dix (bonnes) grosses années. Elles sont souvent attirantes, je le reconnais, mais les chausser est impossible tant elles torturent les pieds. Les utiliser en serre-livres ? Pourquoi pas.

J’ai fait un truc complètement débile la semaine dernière, j’ai repéré sur le site de la marque espagnole ces chaussures rouges et je les ai commandées sans même les voir pour de vrai (alors qu’en essayant des chaussures chez Zara on les repose 9 fois et demi sur 10 parce qu’on a souvent l’impression qu’on nous enfonce des clous dans les orteils…). Mais ne dit-on pas que qui ne tente rien n’a rien et une bouteille à la mer ?

Contre toute attente, elles sont plutôt confortables, je veux dire elles ne ruinent pas les pieds. Le début de la rédemption ?
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Le joli top imprimé pour l’été

Salut la jeunesse. J’ai passé, exceptionnellement, le week-end dernier à Paris, dans la lourdeur orageuse et la pollution. Plus ça va, moins je peux saquer la capitale, surtout quand il y fait chaud. Je me sens désormais coincée entre 4 murs, sans extérieur, et j’étouffe. Je suis sûrement un poil extrémiste, mais c’est mon caractère ; ça n’est pas à mon grand âge – la petite trentaine – que ça va changer. 

Cette joyeuse météo m’a néanmoins permis de sortir le rosé et le petit top estival. Ce qui n’est pas si facile en Normandie (je parle du top pas du rosé), voire incongru, surtout quand je vais nourrir les lapins.

Vous ai-je raconté que nous possédions désormais trois lapins ? En réalité, au moment où je vous écris ces mots, on n’en a plus que deux parce que « Tachou » s’est fait la malle il y a quelques jours. Peut-être est-il simplement parti courir la gueuse lapine ?
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Femmes de 50 ans : Shooting gagnant !

En toute transparence avec vous, j’ai découvert l’initiative de Blancheporte, qui organise depuis cinq ans un casting dédié aux femmes de 50 ans et plus, via un article de Caro en janvier dernier. C’est donc la cinquième année consécutive que l’enseigne souhaite offrir aux gagnantes de ce casting, une « journée de rêve » avec shooting photo/vidéo.

A l’heure du « tout à l’image », des réseaux sociaux, des starlettes de téléréalité à 800k sur Instagram, du thé detox et du culte de la jeunesse gaulée, il est plutôt rare que des femmes au-delà de la cinquantaine soient mises en avant.

Sur le même sujet,  je ne sais pas si vous vous souvenez de cet article de France Culture – Pourquoi les actrices ne vieillissent pas à l’écran ? -, que j’avais relayé dans un JJG. Une femme majeure sur deux à plus de 50 ans, et au cinéma elles ne représentent que 6% des rôles. Une proportion qui ne fait que baisser, ça ne laisse pas vraiment rêveur.
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