Où acheter des ballerines ?

.. you are so lovely… la la la
Ah ouais, pardon, pour les sottes qui n’auraient pas saisi tout l’humour du titre de ce billet, c’est juste que c’est une chanson que Lionel a chanté en 1986.
Je pense sincèrement qu’il l’a écrite pour moi parce qu’il me semble bien que la « Nicole-pattes d’araignée-lunettes de mouche » devait avoir dans les 3/4 ans et que sa hypitude n’était pas encore à son apogée.
(NDA : pour les super sottes, la susnommée c’est Nicole Richie (cf. Voici, Closer, Public, etc…)

 

Alors oui, j’aime les ballerines, so what ?


Je veux juste vous démontrer ici que la somme des 7 premières paires de ballerines ne dépasse pas le prix (exorbitant) de la dernière paire en bas à droite (qui se trouve être aussi la plus pourrie, comme quoi…)

 

Je vous fais un petit inventaire de mes trouvailles ? Non ? Oui ? NSP ? SO ?

Alors suivez bien, on commence en haut à gauche pour finir en bas à droite, pas trop difficile jusque là ?

 

1. La Halle aux chaussures (25 €) d’une ville de Province de 17 000 habitants. J’adore les Halles aux Chaussures de Province. Elles sont immenses, on y fait des top affaires parce que les rares paires tendance y sont toujours dispo dans toutes les pointures. Non, ce n’est pas du Parisianisme, c’est la réalité !

Dès que je pars en week-end dans une petite ville sympa (ou pas d’ailleurs) que je ne connais pas, je demande toujours à mon hôte si il y a une Halle aux chaussures. Certains me regardent d’un air effaré, mais d’autres, plutôt connaisseurs, m’y conduisent sitôt ma valise posée.

 

2.3.4. Belleville, rue du Faubourg du Temple. C’est The ballerine Place ! Leur prix varie entre 10 et 20 €. C’est la folie absolue. Que vous habitiez Paris ou pas, il faut ABSOLUMENT parcourir cette rue si vous aussi, vous êtes une vraie « fille spirituelle de Lionel ».

 

5. New Look. Londres. 18 €. Cette paire je l’adore, super souple et verte. Je ne l’ai portée qu’une fois, je la réserve pour le Printemps, parce que ça s’use vite ces petites choses-là.
Si vous êtes fauchées ou que vous stressez dans l’Eurostar, il parait qu’un New Look a ouvert récemment près d’une sortie RER. Ne me demandez pas laquelle, je ne prends jamais le RER, je ne sais pas faire et je n’ai rien à faire en banlieue !

 

6.7. Belleville. 12 € la paire. (voir le commentaire pour 2.3.4, je vais pas rabâcher)

 

8. Repetto. 135 €. Elles sont super usées vu que je les ai depuis 4 ans. A l’époque c’était pas encore la pure folaï et j’avais réussi à les avoir à 60 € sur rushcollection (trop fière, vous imaginez bien).

Dites-moi que je ne suis pas brindezingue et que vous aussi, vous adôôôrez les ballerines ?!?!

 

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Le truc chic qui coûte pas (très) cher – 1

Dotée d’un caractère magnanime et miséricordieux, je vous livrerai, de façon parcimonieuse toutefois, quelques trucs zé astuces très simples, qui vous feront devenir, si vous les suivez à la lettre, des filles über branchées que même Kate Moss va en bouffer son skinny de rage tellement que vous allez être trop hype…

Donc, le 1er truc chic et pas cher, c’est de faire les poussières avec un pull Comptoir de Cotonniers (en cashmere de préférence).
La corvée devient tout de suite plus sympa déjà, et en plus si une copine dringue dringue à la porte et vous trouve, votre pull à la main recouvert de moutons, cà c’est trop la classe.

Évidemment, vous pouvez choisir une autre marque.
Enfin, j’imagine que vous n’êtes pas idiotes au point de prendre le premier Naf Naf, Promod et consorts qui vous tombe sous la main, non ?
Je veux dire, le but c’est que ce soit un pull qui soit, à la base, un minimum cher pour ce que c’est !

Pour ma part, c’est un Comptoir des Cotonniers, parce que c’est vraiment de la merde et qu’il a bouloché dès le début de notre histoire ; alors je lui ai fait son compte, à lui et à son frère 100% cashmere qui lui, s’est agrémenté de trous-trous du plus moche effet.
J’vous jure !

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The Jean d’Ormesson Disco Suicide

La pure hype au moment où je vous parle, c’est d’avoir un truc Jean d’Ormesson : citer Jean d’Ormesson dans les dîners en vue, avoir une liaison avec Jean d’Ormesson, savoir que c’est un super pote de Fonelle et Bianca tellement intime qu’elles le surnomment même « Jeannot lapin » (cf. « Elle », pour les sottes).

Évidemment, THE must c’est d’avoir le tatouage « I love Jean d’Ormesson » en dessous de la clavicule, comme le petit mignon tout plein, j’ai nommé Julien de la Nouvelle Star.

En même temps, c’est pas que je me la ramène, mais il y a 5 / 6 ans, je faisais une pure imitation de Jean d’Ormesson dans les dîners, même que ma copine Agnès en redemandait à chaque fois et que ça finissait par devenir gavant d’être le centre d’attraction du Tout Paris.
Oui, sur ce coup-là, j’étais carrément BEFORE au niveau de la Jean d’Ormesson attitude !

Vous vous dites que je vais finir par vous parler de ce sujet populo qu’est la Nouvelle Star, histoire de toucher un large public, pas vrai ?

N’empêche que dans le Elle de la semaine dernière il y avait quand même ½ page sur la Nouvelle Star (j’invente pas) et c’était écrit noir sur blanc (avec un bandeau jaune sur le titre de l’article) que le Mercredi était devenu le nouveau Dimanche où 6 millions de gens comme vous zé moi mataient ce programme haut en couleurs.
En fait, vous commencez à être verts de chez verts en comprenant que « Julien de la Nouvelle Star avec son tatouage Jean d’Ormesson » , c’est carrément le « it boy » du moment et que non, mon sujet n’est pas populo, mais juste super pointu !

Et même que Julien DORÉ, il a une page myspace de ouf où on apprend la signification de son tatouage : Son groupe s’appelle «The Jean d’Ormesson Disco Suicide».
Si c’est pas la classe internationale ça ?

Ah oui, j’oubliais ledit Julien s’appellerait, dans la vraie vie, Julian. Alors va savoir pourquoi il renie son vrai prénom là vous m’en demandez trop pour un lendemain de soirée trop alcoolisée ; pardon mais je ne peux pas TOUT savoir.

Évidemment que je me suis précipitée sur mon myspace pour lui demander d’être mon ami. Ce sera mon 103è si il dit « oui », mais je me demande si je le mettrais dans mon « top amis » ou si ça craint pas un peu en fait ?
Je verrais, je vous tiendrais au courant, stressez pas !

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La problématique du lavage de cheveux

Depuis toujours, je suis la risée de mes copines quand je leur explique comment je me lave les cheveux.
Parce que, oui, depuis que j’ai l’âge de laver ma somptueuse crinière toute seule, je n’arrive pas à combiner douche + lavage de cheveux.

Je vous explique le problème.
Mes ablutions se font toujours en deux temps : 1) je prends ma douche 2) je me sèche et je lave mes cheveux la tête penchée en avant au dessus de la baignoire.
La seule variante dans cette donnée est que le 1) et le 2) peuvent évidemment s’inverser, mais jamais au grand jamais fusionner.

Je sais que je perds un temps monstrueux, mais j’ai toujours eu les cheveux longs (sauf quand ma mère avait fait un test « jean Seberg » quand j’étais en 6ème et que tout le monde m’avait rejetée à l’école pendant 2 trimestres entiers et que j’ai tellement pleuré qu’elle s’en veut encore la pauvre, mais j’ai pardonné…) et donc je déteste quand le shampoing dégouline dans mon dos, ça me donne des frissons de dégoût total.

Puis comme je suis une maniaque du shampoo+post shampoo+soin, le temps que j’applique tout ça, j’ai super froid vu que je suis toujours à poil dans ma douche (vous me suivez ?), donc je me dépêche et mon nettoyage capillaire se trouve être bâclé !

J’aimerais donc savoir si ce rituel névrotique est partagé par certaines d’entre vous ou si vraiment je suis complètement brindezingue ?! Évidemment, je ne vous conseille pas de vous laver les cheveux à l’eau minérale même si, chez vous, votre eau est très calcaire !

Grandes ablutions : un rituel sacré pour l’hygiène et la sérénité

Alors, après avoir parlé lavage de cheveux et techniques pour éviter de finir avec un nid de paille sur la tête, passons à un sujet tout aussi important : les grandes ablutions. Vous savez, ce n’est pas juste une histoire de propreté, c’est un véritable rituel sacré dans la tradition islamique. Le gousl, c’est un peu comme offrir une cure thermale à son corps et à son âme après certains événements de la vie quotidienne comme les menstruations ou les rapports intimes. C’est fascinant de voir comment une simple routine de purification peut se transformer en un vrai moment de paix intérieure.

Il est naturel de se demander comment faire ses grandes ablutions pour femme tant que l’on n’a pas été informée sur la question. Ce rituel commence par une intention sincère de se purifier, puis on passe au lavage méthodique des mains, de la bouche et du nez. Ensuite, c’est le grand plongeon : une douche complète, mais pas n’importe comment ! Chaque partie du corps est lavée dans un ordre précis. Non seulement ça vous laisse une sensation de pureté, mais ça peut aussi devenir une sorte de méditation où chaque geste a une signification profonde. Bref, une pratique qui allie l’utile à l’agréable, tout en respectant les traditions.

Ablutions et soins capillaires : des rituels distincts, mais complémentaires

Alors, passons aux choses sérieuses. Comparer nos petits rituels de soins capillaires à celui des grandes ablutions, c’est un peu comme opposer un masque capillaire maison à un spa de luxe. D’un côté, on bichonne nos cheveux avec des produits high-tech, des astuces de grand-mère et beaucoup de patience. De l’autre, les grandes ablutions en Islam suivent un processus précis et sacré pour purifier le corps et l’esprit. Elles ne se contentent pas de nettoyer la peau, elles apportent une vraie paix intérieure.

Ce rituel spirituel peut sembler très différent de nos routines de soins capillaires, mais ils partagent un but commun : se sentir bien dans sa peau. Tandis que l’on choisit nos produits capillaires avec soin pour maintenir une chevelure éclatante, les grandes ablutions permettent de se reconnecter à soi-même et à sa foi. Cette pratique met en lumière l’importance de prendre soin de son corps et de son esprit, et offre une pause bienvenue dans notre quotidien souvent stressant. Pour explorer davantage cette tradition et ses bienfaits, n’hésitez pas à vous rendre sur des sites qui en parlent en détail. Vous découvrirez une manière unique de combiner purification et sérénité intérieure !

Non, ce n’est pas moi sur l’image qui accompagne ce billet, mais je dois reconnaître que cette jeune personne a copié allègrement ma coupe sans que je lui donne mon autorisation express.
Comme je suis magnanime, je ne lui en veux pas, c’est toujours agréable d’être un « modèle » pour les ptites jeunes…

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The "toujours bronzé" man


Hier après-midi, alors que j’allais me griller ma clope de 15h dans la cour de notre charmant immeuble, j’ai croisé un homme qui, visiblement était là pour ça, lui aussi.
J’avais rencontré cet homme il y a 3 semaines environ et il affichait déjà un bronzage lumineux.
Moi, naïve, je m’étais dit qu’il devenait revenir de Courch’, le veinard !
Ben en fait, non !
Son bronzage étant toujours aussi lumineux, je l’ai tout de suite mis dans la case des « toujours bronzés men ».

(Pour me faciliter la tâche et si vous le voulez bien, je l’appellerais le TBM tout au long de ce récit palpitant. Attention toutefois à ne pas le confondre avec le « très beau mec » qui possède les mêmes initiales certes, mais qui ne fait pas l’objet aujourd’hui de cette narration)

Quand on voit le TBM la première fois, on se dit que c’est un homme qui doit aimer la blonde Tropézienne, sauf que non en fait, il aime aussi la brune qui renifle cause rhume sinusoïdal du au climat incertain des derniers jours.

Donc, le TBM, me voyant arriver crinière au vent et clope au bec, me sourit et rallume une 2ème Marlboro Light ni vu ni connu.
Sur ces entrefaites (j’aime bien ce mot, très old school), arrive le charmant concierge de notre immeuble, dont je vous ai déjà parlé.
Dans un clin d’oeil, il me demande pour la 6ème fois de la journée « ça va ma puce ? ».
Et là, le TBM me lance un regard + un sourire de connivence du genre qui veut dire « il est lourd, mais on l’aime bien quand même ».
Genre sympa quoi, pas trop méprisant, mais quand même on est sur la même longueur d’ondes toi zé moi.

Et là, c’est parti, le TBM se lance !!!

(Note de l’auteur : pour bien comprendre le dialogue qui va suivre, je vais mettre en italique ce que j’aurais aimé lui dire mais que, en fait j’ai pas osé, caus’ je suis une fille polie)

TBM : Vous travaillez ici ?

MOA : Non, non, j’aime bien venir fumer dans les cours d’immeuble. Je m’en fais 2 par jour et je change d’arrondissement chaque semaine.MOA POUR DE VRAI : Euh oui au 3ème… (Vous pouvez penser très fort que cette réplique est minable, elle l’est !)TBM : Et vous travaillez dans quoi ?

MOA : Ben écoute, j’ai envie de te répondre dans un très beau bureau Haussmannien dont les moulures ont été repeintes d’un mauve-grisé du plus bel effet !MOA POUR DE VRAI : Dans la Prod (Dire le mot « Production » en entier, chacun sait que c’est juste pas possible)TBM : Audiovisuelle ?MOA POUR DE VRAI : Non, plutôt spectacles, one-man show, concerts, etc…TBM : Mais vous produisez des People ? (sic)

MOA : Si tu t’attends à ce que je te présente la jeune scène Parisienne, tu peux écraser ta clope tout de suite TBM !MOA POUR DE VRAI : Euh… oui..mais…non en fait… enfin pas du gros People quoi, plutôt du « before people »…
Là j’ai été plutôt fière de moi d’avoir placé le « before people » dans ma phrase parce que le TBM a semblé émerveillé par mon bilinguisme avancé.
Bon ensuite, s’ensuivent les banalités d’usage : « bonne fin de journée », « vous aussi », « à bientôt », « grand sourire »…Je ne sais que penser de ce TBM…


Dois-je lui laisser une seconde chance ? Aidez-moi chers lecteurs zé lectrices !

Edit du samedi 31 mars : Enigme !
Un de mes lecteurs vient d’avouer dans son commentaire qu’il préférait les TBR. Késako ?
J’ai proposé : Trop Beau Roturier ? T’es Beau Roméo ? Technology Business Research ? Tu Bois Régulièrement ?
Savez ce que c’est, vous zautres, le TBR ?

 

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Ich bin ein Berliner

 

Ah ben je vous ai bien eu(e)s hein ?

Vous qui croyiez tomber ici sur une excellente analyse du discours de JFK à Berlin en 1963… Ben vous êtes mal barrés les zamis !

Oui, toi, jeune lycéen boutonneux et fébrile qui doit préparer un exposé sur la guerre froide pour demain 10h00 ; jeune nerd qui vient de taper « Ich bin ein Berliner » dans ton « google-géotrouvetout » et qui tombe sur ce billet où je vais te parler incessamment sous peu de mon achat du jour, tu dois vraiment être vert (vert olive pour être précise) !

Donc, aujourd’hui, je me suis connectée sur http://www.24h00.fr/ où commençait, à 13h pétantes, la vente Birkenstock.

J’ai acheté cette magnifique paire de couleur « vert olive » et je suis ravie.

Oui d’accord, j’ai claqué de l’argent aujourd’hui alors que j’avais encore dit lundi « rien cette semaine », mais en plus je ne vous dit pas tout, j’ai acheté d’autres trucs mais je vous en parlerais une autre fois parce là je suis très fatiguée justement par mon shopping frénétique d’entre midi et 2.

Je sais très bien que je n’aurais pas l’air d’une touriste Allemande cet été, même si je me ballade Place du Tertre, parce que je ne fais quasi jamais de fashion faux-pas.

CQFD.

P.S. J’ai failli acheté les sabots Birkenstock en vinyle rouge pour Cyclamen, mais je me suis dit que c’était pas forcément une bonne idée quand on chausse du 27. J’entends par là que les sabots c’est déjà pas easy pour nous, alors je ne m’imaginais pas rattraper ses sabots dans la rue tous les 10 m, cause que ça glisse un max !

 

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