Le sujet épineux : comment se rendre à la selle avec grâce lors d’un premier week-end romantique

 

Crois-moi que la tâche est rude aujourd’hui.
Crois-moi qu’il va nous en falloir du talent pour rester classe face à la thématique imposée.
Allez, tentons le challenge, j’ai envie de te dire. Nul n’est prophète en son pays. Ou assimilé.

Donc, face à cette problématique universelle que si tu me fais croire que t’as jamais été confronté au dilemme c’est que tu fais rien que d’inventer, je vais tenter de dresser les différentes solutions qui s’offrent à toi.
Et parce qu’il n’est jamais vulgaire d’appeler les choses par leur nom maintenant que nous avons quitté le CE2 donc, quid de comment/où faire caca lors d’un premier week-end romantique.

Je choisis ici l’angle du week-end dans un hôtel de standing plutôt sympa. Tiens, par exemple, prenons le Normandy à Deauville (pour l’avoir testé) et notons que c’est pas parce que tu montes en gamme que, paradoxalement, les toilettes s’en trouveront plus éloignées du lit.

L’option n°1 : Tu te retiens pendant 48 heures.

Là, on est d’accord, on l’a tous fait.
Sauf que bonjour le mal au ventre que t’es quasi pliée en deux en fin de week-end. Qui plus est que t’as peut être fait de la prouesse acrobatique, rapport que t’as sûrement pas choisi un week-end menstruel si t’es pas une dinde.
Avec l’expérience, je te déconseille. Le deuxième jour, tu vas plus penser qu’à ça et ton mec va finir par croire que t’es chiante. Ce qui est sans doute vrai, mais tu n’as pas à le dévoiler avant 3 ou 4 bons mois.

L’option n°2 : Tu y vas franco.

Tu vas arguer que ouais, mais c’est pas très féerique comme attitude. Certes, mais c’est un peu la vie, non ? Tu vas pas te provoquer une occlusion intestinale pendant toute la durée de la relation, ça ferait désordre avec la Sécu qui décèlerait illico les anormalités de cette itération aberrante.
Donc, tu y vas et t’assumes. Sauf que y’a des astuces.

1) Si t’as la chance que les toilettes soient intégrées à la salle de bains, je te dis lucky you ! Déjà tu peux faire couler tous les robinets en même temps + en fin de parcours, tu peux asperger l’endroit de tout ce qui te tombe sous la main. Qui de ton déo, qui de ton eau de parfum, qui de tous les échantillons offerts par la maison sur la tablette du lavabo.
Okay, on sera peut être dans une sorte d’annexe du Séphora des Champs Elysées, mais l’honneur sera sauf.

2) Si les toilettes sont en dehors de la salle de bain, là, t’es un peu mal, mais on est dans l’option 2 où tu assumes, donc te plains pas. Le seul truc à te conseiller c’est de tapisser le fond des toilettes de 3 rouleaux de PQ pour étouffer le bruit.
Tu sais que je dois être con, mais je tiens ce stratagème de mon ex mari. Et même que lui, au bout de 8 ans de vie commune, il continuait à le faire. Tu crois pas que j’avais autre chose à foutre que de coller mon oreille à la porte de nos chiottes, sans déconner ? Je te raconte pas non plus le budget PQ du ménage, tu serais effarée.

L’option n°3 : Tu biaises.

Si tu n’as pas envie d’y aller franco car tu es plutôt timorée et chicissime de ta personne, mais que tu ne veux pas risquer l’occlusion pour autant, une solution intermédiaire s’offre à toi : le bar ou le restaurant.
Là, rien de plus simple, tu t’éclipses, le mec pense que tu vas faire ton petit pipi, et pof, tu te soulages.
C’est de loin la solution la moins stressante car tu n’as besoin d’aucun subterfuge. Tant pis pour la nana qui passe après toi, tu la reverras jamais.

Le seul contre-temps serait le trip que vous êtes tellement fous que vous ne quittez pas la chambre pendant 48 heures, assoiffés l’un de l’autre que vous êtes. Le room-service sera alors ton pire ennemi et notons-le, clairement, tu serais dans la merde.

P.S. : Je te prierais de rester élégant dans les commentaires, on est pas chez Alexiane. En te remerciant.

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Les bijoux N2 Les Néréides

Tu vois pas qu’on est gavés de tous ces récits de ventes presse qui fleurissent sur les blogs des filles à têtes coupées ?
Si, hein ?
Et ben tant pis pour toi, nous avons décidé de faire la même chose ici, ce week-end, mais au rayon quincaillerie, toutefois.

Cette semaine, j’ai sautillé sous une pluie diluvienne que j’ai niqué mes bottes jusqu’à la vente N2 Les Néréides et j’ai frénétiquement acheté quelques petites babioles.
Oh, tu vas noter, c’est pas grand chose, ce ne sont que des produits bons pour la santé, mais il faut bien meubler le week-end. Oui, il faut bien.

Donc, sur la photo, j’ai tout foutu en même temps, on va pas perdre du temps inutilement à compulser de la composition artistique sur la parquet non ciré.

Késako, donc, que tous ces bijoux de pacotille qui ne font que compenser maladroitement mon état de manque à l’égard de ma tendre « Belle de jour » by Mauboussin ?

Sur ta gauche, tu peux apercevoir une broche avec un charmant petit noeud écossais et en médaillon une femme à lunettes qui dit « un dernier coup d’oeil dans la glace« .
Deux réflexions s’imposent : non, ce n’est pas cuculapraline, c’est décalé et oui, moi aussi, parfois, j’aime à me prendre pour Elisabeth the Second. So what ?

Après, si tu continues ta lecture ophtalmique, tu croises un collier avec un chat portant une couronne dans un médaillon. On ne s’en sort pas de cette idéalisation de la Royauté, je te concède. La folie des grandeurs, sans aucun doute.

Pour finir, t’as le collier avec un 7 qui pendouille.
Je te voir venir avec tes grosses ankle boots : pourquoi le 7 ?
Bon, on va pas te faire de la culture générale un samedi, mais faut pas être sot pour autant.
Tu sais bien que c’est le chiffre sacré et que y’a pas de fumée sans feu si on parle de 7ème ciel.
D’ailleurs, la modeuse branchouille Parisienne le sait bien, rapport que j’ai extirpé le dernier 7, alors que y’avait encore pléthore de 3 ou de 6.
Ouais, faut pas nous prendre pour des cons non plus. La vérité, tu te vois avec un 6 ? Allons, soyons sérieux.

Prochainement, faudra que je confectionne la putain de blogroll. Oui, cette espèce de listes de liens, noeud de la guerre blogosphérique.
On est pas rendus. Moi je te dis que ça va être pire que de rapporter les pommes d’or du jardin des Hespérides.
Si tu souhaites être linké, c’est tout simple. Un chèque de 25 € fera l’affaire. Je fais 10% sur les blogs de garçons. Séductrice oblige…

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La femme est l’avenir de l’homme – Aragon ou Jean Ferrat ?

Haaa, le charme quelque peu désuet de Jean Ferrat…

Attends, tu veux pas non plus que je te fasse la bio d’Aragon qu’il est devenu pédé après la mort d’Elsa Triolet, si ?
Y’a pas écrit « Prof d’histoire » ! Ou de musique. Enfin, les deux.
Tu écoutes ça.
Et après on en recause.
Et tu verras que j’ai pas tort, dans le fond.

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La différence entre le salaire brut et le salaire net…

Samedi, j’ai baisé toute la journée avec un inconnu, rencontré chez Casto dans la matinée, alors que je lui demandais de l’aide concernant le choix d’une scie sauteuse circulaire*.

A posteriori, je dois bien confesser que c’est encore meilleur qu’une manucure chez Carlotta.
Tu me diras tout dépend aussi de la teinte du vernis.
Pas faux.

Et qui d’un burlat, qui d’un tulipe noire ou d’un revival du nude, mais bordel, laissez nos ongles en paix, comment voulez-vous que l’on s’y retrouve dans ce labyrinthe de coloris qu’on sait plus si on est has been ou hype en l’espace d’un fuseau horaire.
Bon.
Donc.
En fin de journée, j’ai sautillé gaiement le long du sentier qui me mène jusqu’au Monop’, parce qu’il le faut bien.
Oui, il le faut.
(non, n’insiste pas, pas de composition oculaire aujourd’hui, j’ai perdu des dioptries, je dois me ménager ont dit mes professeurs)

Pas d’inquiétude au demeurant, je ne te fais pas le coup de « Mais qu’est-ce donc qu’il y a dans ton panier« , je n’utilise que des sacs plastiques que je jette ensuite, ce qui n’est pas très éco- citoyen, je te concède.

Je te livre ici un extrait de la conversation surprenante, entre deux caissières, vers 18h30…

– « Moi, je suis dégoûtée, je gagne 1 000 € net par mois. Quand tu penses que y’a 200 ou 300 €, je sais plus, qu’on donne à l’Etat »

– « Tu veux dire par rapport à ce qu’on gagne qu’est écrit en haut de la feuille de paie ? »

– « Oui, c’est ça. En fait, je gagnerais dans les 1 300 €, si on devait pas reverser de l’argent à l’Etat. »

– « Ça, c’est parce que c’est Monoprix. Moi je te jure que chez Champion, avec les mêmes horaires, je gagnais plus, au final »

Alors y’a deux écoles. Au choix.

1) Ouais, t’as noté le niveau.
ou
2) Les caissières au Monop’ ont un statut « cadre ».

Vers la mi février, selon tes disponibilités calendaires, je te parlerai de comment passer 3 heures chez Ikéa, un dimanche. Et de rentrer chez toi avec un drap housse. Dont les dimensions ne sont pas exactement adaptées à ton lit.

* Finalement, j’ai opté pour une machine à poncer. Ça fera bien l’affaire.

P.S. : Ne t’inquiète pas inutilement, la machine à poncer est encore sous garantie. Oui, on l’a échappé belle.

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De West Side Story à la boutique MAC : la vie de l’HDA

La semaine dernière, lors d’une conversation de haute voltige sur les Oméga 3, l’HDA aka l’hôtesse de l’air, me narra sa soirée de la veille, des étoiles pleins les yeux que ça brillait même sur mon écran 17 pouces.

Jeudi dernier, donc, l’HDA se rendit au théâtre du Châtelet pour assister à la représentation de West Side Story, avec sa grand-mère.

« J’ai vu Manuel Legris en vrai » qu’elle me sort.

« … et après on a bu une coupette avec ma grand-mère« , qu’elle surenchérit.

« Oui, Manuel est pas mal« , je lui réponds, blasée. « Je l’ai vu danser dans La Belle au bois dormant à Bastille, il y a quelques années. »

« T’as vu comme je deviens vachement Parisienne ? » elle me coupe, angoissée par l’annonce de mon verdict.

Sur le coup, je l’avoue, ça m’a vachement touchée son histoire. Ca ressemblait trop à Sophie Marceau à l’époque où c’était une actrice (c’est à dire dans la Boum 1) avec sa grand-mère Poupette.

Ouais, on a les références qu’on peut.Je lui réponds donc que je suis vachement impressionnée et que bientôt, on va devoir se taper des expos 3 fois par semaine, si ça continue.

Sur ma lancée, je lui propose une énième soirée merdique de blogueurs et là, le couperet tombe :

« Non merci, je suis fatiguée de ces conneries, tu préfères pas un ciné ou une expo ? T’as entendu parler de Gustave Courbet ? » m’interroge-t-elle.

Autant te dire que les bras m’en sont tombés.

J’ai répondu que c’est pas parce qu’on écrit des inepties tous les jours dans un journal de bord sur le ouèbe 2.0 qu’on a jamais croisé la femme au perroquet au MET.

Oui, je lui ai porté l’estocade, telle Manolete, l’homme a la muleta.

Bon.

Donc, pour conclure cette joute verbale qu’on aurait dit qu’on était en cm2, elle me demande si ça me siérait d’aller à l’expo Courbet avec elle.

J’ai dit que je l’ai déjà vue mais que je peux bis repetita parce que c’est elle.
Sauf que c’est tôt, l’expo. Et que l’HDA, comme toute jeune provinciale montée à la Capitale pour faire carrière, ben elle se fait exploiter rapport aux horaires.
Oui, l’HDA fait souvent nocturne.

« Laisse tomber » me lance-t-elle, dépitée, « on ira se bourrer la gueule au Marlusse, c’est plus sûr« .
Finalement, lasse de son overdose culturelle, elle me proposa de l’accompagner choisir un pinceau à paupières à la boutique M.A.C. des Abbesses*. Oui, tu as bien entendu.Tu vois pas qu’en fait, elle est repartie avec une palette, l’HDA.

Oui, pour te la jouer courte, comme elle hésitait grandement entre la palette smoky et la palette metallic à coups de « mais la metallic c’est pas un peu too much, en même temps je me smokyse tous les jours, ayons du cran, la smoky me parait fade, je ne sais plus où j’habite, etc…« , le vendeur/euse a volé à son secours.
Parce que le gros problème de l’HDA, ce jour-là, c’était mais quid de cette couleur improbable plantée au milieu des 5 autres ?
(je sais, lecteur masculin, faut suivre, le pire restant à venir)

Le verdict est tombé après le brillant exposé du vendeur/deuse qui lui a assené, en fin de parcours, un retentissant : « c’est une espèce de plume de paon qui bouge en marronné« , que tout le monde s’est figé dans la boutique, tellement c’était grand.

Plus tard, devant notre 3ème kir châtaigne je lui ai demandé « mais c’est quoi ces conneries de plume de paon ? »
« Ah mais pas du tout, c’est une nuance, t’y connais vraiment rien. » qu’elle a sournoisé.
J’ai repris un kir.

* M.A.C.
4, rue des Abbesses
75018 Paris

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Le WCSCOPE : aux urnes !

Tu vois pas que mon avis est mitigé, en l’espèce.

Tu vas arguer que la thématique n’était pas non plus de grande qualité. Je te concède. Sauf que la dépression saisonnière de novembre n’a rien à y voir.

Quel est le rapport ? Aucun.

Bon.

Donc.

Je conclus qu’à part quelques rares exceptions, vous avez tous des chiottes plus ou moins banales, voire moches, voire carrément super ploucs.

Et que c’est pas la customisation outrancière à coups de posters et de stickers qui vont te rendre le petit coin agréable, moi je déclame.

– Réglementation et discipline à observer –

1) Tu votes pour celui que tu préfères. Point. C’est toi qui choisis le(s) critère(s) de sélection. C’est open bar. Oui, on n’est pas dans une soirée de blogueuses. Oh, Violette, quelle mesquinerie !

2) Tu peux voter jusqu’au mardi 4 décembre, 23h59.

3) Évidemment, la tricherie est de mise, voire bienvenue. Tous les moyens sont bons. Qui de votes en « anonyme », qui d’appels aux votes sur vos blogs, de bannières dans vos villages, etc…

4) Tu votes dans les commentaires. Merci.

(N.D.A. : Si tu me fais encore chier rapport que maintenant, sur blogspot, t’arrives plus à foutre le lien vers ton blog pour faire du trafic, je te répondrais que t’as vraiment une sale mentalité, mais que si, tu peux néanmoins le faire, en te créant un compte google. Merci de ton attention.)

5) Pour rassurer les quelques personnes qui seraient encore intègres, moi aussi je peux tricher, au final, donc personne ne s’inquiète.

6) Si tu te souviens plus de koitesse les magnifiques présents, tu peux te faire une piqûre de rappel là.

7) Comme le veut l’usage, je ne me tape pas les comptes. Merci de vous manifester si vous avez la « feuille excel attitude« . Je rajouterai 10 points. 15 si tu es plutôt bien mis de ta personne.

8) Rien.

 

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