De West Side Story à la boutique MAC : la vie de l’HDA

La semaine dernière, lors d’une conversation de haute voltige sur les Oméga 3, l’HDA aka l’hôtesse de l’air, me narra sa soirée de la veille, des étoiles pleins les yeux que ça brillait même sur mon écran 17 pouces.

Jeudi dernier, donc, l’HDA se rendit au théâtre du Châtelet pour assister à la représentation de West Side Story, avec sa grand-mère.

« J’ai vu Manuel Legris en vrai » qu’elle me sort.

« … et après on a bu une coupette avec ma grand-mère« , qu’elle surenchérit.

« Oui, Manuel est pas mal« , je lui réponds, blasée. « Je l’ai vu danser dans La Belle au bois dormant à Bastille, il y a quelques années. »

« T’as vu comme je deviens vachement Parisienne ? » elle me coupe, angoissée par l’annonce de mon verdict.

Sur le coup, je l’avoue, ça m’a vachement touchée son histoire. Ca ressemblait trop à Sophie Marceau à l’époque où c’était une actrice (c’est à dire dans la Boum 1) avec sa grand-mère Poupette.

Ouais, on a les références qu’on peut.Je lui réponds donc que je suis vachement impressionnée et que bientôt, on va devoir se taper des expos 3 fois par semaine, si ça continue.

Sur ma lancée, je lui propose une énième soirée merdique de blogueurs et là, le couperet tombe :

« Non merci, je suis fatiguée de ces conneries, tu préfères pas un ciné ou une expo ? T’as entendu parler de Gustave Courbet ? » m’interroge-t-elle.

Autant te dire que les bras m’en sont tombés.

J’ai répondu que c’est pas parce qu’on écrit des inepties tous les jours dans un journal de bord sur le ouèbe 2.0 qu’on a jamais croisé la femme au perroquet au MET.

Oui, je lui ai porté l’estocade, telle Manolete, l’homme a la muleta.

Bon.

Donc, pour conclure cette joute verbale qu’on aurait dit qu’on était en cm2, elle me demande si ça me siérait d’aller à l’expo Courbet avec elle.

J’ai dit que je l’ai déjà vue mais que je peux bis repetita parce que c’est elle.
Sauf que c’est tôt, l’expo. Et que l’HDA, comme toute jeune provinciale montée à la Capitale pour faire carrière, ben elle se fait exploiter rapport aux horaires.
Oui, l’HDA fait souvent nocturne.

« Laisse tomber » me lance-t-elle, dépitée, « on ira se bourrer la gueule au Marlusse, c’est plus sûr« .
Finalement, lasse de son overdose culturelle, elle me proposa de l’accompagner choisir un pinceau à paupières à la boutique M.A.C. des Abbesses*. Oui, tu as bien entendu.Tu vois pas qu’en fait, elle est repartie avec une palette, l’HDA.

Oui, pour te la jouer courte, comme elle hésitait grandement entre la palette smoky et la palette metallic à coups de « mais la metallic c’est pas un peu too much, en même temps je me smokyse tous les jours, ayons du cran, la smoky me parait fade, je ne sais plus où j’habite, etc…« , le vendeur/euse a volé à son secours.
Parce que le gros problème de l’HDA, ce jour-là, c’était mais quid de cette couleur improbable plantée au milieu des 5 autres ?
(je sais, lecteur masculin, faut suivre, le pire restant à venir)

Le verdict est tombé après le brillant exposé du vendeur/deuse qui lui a assené, en fin de parcours, un retentissant : « c’est une espèce de plume de paon qui bouge en marronné« , que tout le monde s’est figé dans la boutique, tellement c’était grand.

Plus tard, devant notre 3ème kir châtaigne je lui ai demandé « mais c’est quoi ces conneries de plume de paon ? »
« Ah mais pas du tout, c’est une nuance, t’y connais vraiment rien. » qu’elle a sournoisé.
J’ai repris un kir.

* M.A.C.
4, rue des Abbesses
75018 Paris

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Le WCSCOPE : aux urnes !

Tu vois pas que mon avis est mitigé, en l’espèce.

Tu vas arguer que la thématique n’était pas non plus de grande qualité. Je te concède. Sauf que la dépression saisonnière de novembre n’a rien à y voir.

Quel est le rapport ? Aucun.

Bon.

Donc.

Je conclus qu’à part quelques rares exceptions, vous avez tous des chiottes plus ou moins banales, voire moches, voire carrément super ploucs.

Et que c’est pas la customisation outrancière à coups de posters et de stickers qui vont te rendre le petit coin agréable, moi je déclame.

– Réglementation et discipline à observer –

1) Tu votes pour celui que tu préfères. Point. C’est toi qui choisis le(s) critère(s) de sélection. C’est open bar. Oui, on n’est pas dans une soirée de blogueuses. Oh, Violette, quelle mesquinerie !

2) Tu peux voter jusqu’au mardi 4 décembre, 23h59.

3) Évidemment, la tricherie est de mise, voire bienvenue. Tous les moyens sont bons. Qui de votes en « anonyme », qui d’appels aux votes sur vos blogs, de bannières dans vos villages, etc…

4) Tu votes dans les commentaires. Merci.

(N.D.A. : Si tu me fais encore chier rapport que maintenant, sur blogspot, t’arrives plus à foutre le lien vers ton blog pour faire du trafic, je te répondrais que t’as vraiment une sale mentalité, mais que si, tu peux néanmoins le faire, en te créant un compte google. Merci de ton attention.)

5) Pour rassurer les quelques personnes qui seraient encore intègres, moi aussi je peux tricher, au final, donc personne ne s’inquiète.

6) Si tu te souviens plus de koitesse les magnifiques présents, tu peux te faire une piqûre de rappel là.

7) Comme le veut l’usage, je ne me tape pas les comptes. Merci de vous manifester si vous avez la « feuille excel attitude« . Je rajouterai 10 points. 15 si tu es plutôt bien mis de ta personne.

8) Rien.

 

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Les résultats partiels de ma prise de sang – La numération globulaire

Parlons peu, parlons médecine.

Déjà, pour te rassurer, sache bien que je ne suis pas une mauviette et que même pas je pleure ou je m’évanouis quand on me fait une prise de sang.

Avouons quand même que ça fait pas mal, faut pas déconner.

Entre ça et un frottis vaginal, moi je t’énonce que y’a pas cliché.

Bon.

Donc.

Pour la numération globulaire, ça donne ça :

HEMATIES/mm3 : 4,47 Millions

Hémoglobine : 14,8 g%

Hématocrite : 42,3%

V.G.M. : 95 u3

C.C.M.H. : 35,0 g/dl

T.C.M.H. : 33,1 pg

R.D.W. : 11,9

R2-D2 : oui, bon, ça va, hein. Une pointe d’humour ne fait jamais de mal…

LEUCOCYTES/mm3 : 6.900

Et après, tu diras encore que je fais bien des mystères autour de moi, mon ego (non ça pardon, t’avais noté qu’il était démesuré), ma vie, mon oeuvre…

Cite-moi un seul bloggueur dont tu connais la numération sanguine (sans coucher avec, j’entends) ? Alors ? J’attends.

Bon.

Pour l’examen cytho-bactériologique de mes urines, je suis navrée, il te faudra attendre la semaine prochaine. Ça prend un peu plus de temps.

Et crois-moi que pourtant ça bosse dans le labo, hein !

La dame, à l’accueil, elle m’a dit « ouais, il est bien gentil Sarko, mais travailler plus, okay, mais je les vois quand mes mômes ? J’arrive ici à 7h (????) et je repars à 19h »

D’un sens, elle a qu’à pas faire de mômes, mais j’ai reconnu qu’elle était très courageuse et que tant pis pour mon lectorat.
Pour l’urine, ce sera lundi soir, faudra bien qu’il compatisse.

Une prochaine fois, je te parlerai de quand Cyclamen a une gastro et qu’elle vomit dans son lit à 3h du mat. Bon « poulet / pommes de terre sautées » du dimanche et bon « Michel Drucker« , si tu es en visite chez tes aïeux !


P.S.
: Je sais que tu vas galérer pour faire du commentaire intéressant sur cette note. Nonobstant, si tu n’as pas d’idées, je te propose soit de me causer de que fais-tu aujourd’hui dimanche qu’il fait une pluie torrentielle, soit de qu’est-ce donc que tu collationnes, quand tu vas faire la visite de courtoisie chiantesque familiale, le dimanche, toujours.

Si tu es dans le domaine médical, ton avis m’intéresse, toutefois.

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L’orgueil n’a pour se montrer d’autre miroir que l’orgueil

 

Dans le Paris Obs (Ile de France, pardon, on s’excuse) du 29 novembre, y’a un dossier de 7 pages sur les blogueuses Parisiennes.

Bon, je t’avoue que j’ai pas scanné tout le dossier, comme t’as pu aisément t’en rendre compte.
Ceci pour plusieurs raisons :

1. Déjà, c’est pas moi qu’a scanné (c’est fait exprès le mauvais français, pas le peine de crier au scandale littéraire), j’ai pas envie de perdre un ami, tu vois le genre.

2. Sinon, tu serais en bas de page à la fin de ta non-lecture (vu qu’on peut pas lire)

3. Donc, je t’ai illustré le tintouin avec la page qui parle le plus de moi, puisque c’est ce qui t’intéresse si tu es en train de lire ces mots.
Ou alors, y’a l’option que tu peux pas me blairer et que tu viens me lire quand même pour critiquer après avec tes copines. Ne nous voilons pas la face. Ne crions pas au scandale. Tout le monde le fait. Sinon, on est ringarde. Ou pure. Ce qui revient au même.

Bref.
Donc.
Si tu veux vraiment lire les quelques lignes qui me sont consacrées, tu cliques sur l’image qui deviendra énorme, comme par magie, que t’auras l’impression de tenir une loupe, comme celle vendue en tête de gondole dans ta pharmacie.

Si tu veux lire le dossier dans son intégralité, tu vas ici. Je te conseille. Le dossier est vraiment sympa. Même si c’est pas la révolution.

Je finis en disant qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on écrit, ni tout ce qu’on lit. Et réciproquement.


P.S.
: Je sais bien que tu vas gueuler que je suis pas en photo. Je te réponds donc que, tu vois, on est encore loin de la célébrité.

Une prochaine fois, si tu es mignon, je te montrerais une vidéo d’un passage TV où je porte des guêtres roses, enfilées sur un jean neige.

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Le jour où l’on m’a offert 1/6ème du collier de Rahan

Aujourd’hui, parlons joaillerie.

Pour en finir avec cette histoire de collier de Rahan que ça devient obsessionnel, faisons le point, ensemble, sur le pourquoi du comment de cette affaire qui, soyons modeste, une fois n’est pas coutume, renvoie les ferrets de la Reine à une insignifiante anecdote de l’Histoire de France.

Attends, je reprends mon souffle.

Un jour d’octobre, dès potron-minet, je décide en me levant de vouloir absolument un collier avec une dent qui pendouille, peu importe la composition pourvu que ce soit du requin. Blanc.

Sournoisement, tu vas arguer que Punky, ça fait un moment qu’elle en a une grosse, elle ! Dent de Rahan, j’entends.

Je le sais bien, va ! Je l’ai même touchée. La dent. Pas Punky.

Face à mon désespoir, Sonia vole à mon secours et me dit :

« Violette, ne fais pas l’enfant, essuie tes larmes, j’ai à ta disposition une dent de Rahan qui appartenait à une reine d’Egypte.
Ah non, pardon, je confonds. C’est un mannequin Suédois de 46,310 kgs qui l’a oubliée par mégarde à la fin d’un défilé. Ne m’en veux pas pour la confusion, on y perd son Grec ancien à trop s’enivrer de peoplade. L’accepterais-tu, néanmoins, en gage de notre amour éternel, bla bla ?
 »

Quelque peu déçue par l’origine douteuse du dit présent je réponds que « ouais, okay, balance ! » (élégance verbale, quand tu nous tiens…)

 

La problématique :

On est bien d’accord que ma dent de Rahan et moi, ça a tout de suite collé.

Sauf que faudra qu’on m’explique un jour pourquoi ce parallélisme avec le fils des âges farouches rapport que son collier est garni de 6 dents de requins et que moi, j’en ai qu’une. Dent.

Pour illustrer le pourquoi du comment de cette grande interrogation tu trouveras ci-dessus le collier de moi (à gauche) et le collier de Rahan (à droite, donc. Bravo, tu progresses).
Ha, non, pardon, la mise en page a jumpé, bref, tu trouveras bien tout seul.

Lequel est le plus beau ? On ne saurait dire, finalement.

Faudra-t-il, au fil des ans, que l’on m’offre 5 dents supplémentaires pour que mon bonheur soit total ?

Ne vais-je pas me lasser d’ici là ? (cf. l’affaire de la jupe-culotte bannie.)

Pour finir, Rahan ne serait-il pas le fils caché d’Amanda Lear ? Avouons que la ressemblance est troublante…

De là à imaginer une procédure à la Yves Montand/Aurore Drossard, il n’y a qu’un pas.

Que je ne franchirai pas.

Je suis chaussée de low boots aujourd’hui…

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Des présents et du champagne : la blogueuse est une pute ?

Qu’y a-t-il de pire qu’un mauvais champagne ?

Un mauvais amant, tu vas me répondre, bon élève que tu es.

Je ne suis même pas sûre, pour tout t’avouer.

Le mauvais coup ne te file pas de brûlure d’estomac, si ?

Dernièrement, je suis rentrée assez tôt d’une soirée.

Oui.
En taxi.

Tu sais que dorénavant, les agences de buzz marketing ne te filent plus de cadeaux quand tu te barres des events ? De qui se moque-t-on ? Même pas un shampoing. Rien.

Tu vas me demander. Oui, mais bon, Violette, qu’est-ce donc que tu foutais dans une soirée de blogueurs, tendance geeks ?

Je t’avoue, je ne le sais pas moi-même. J’ai perdu tout sens commun.

Oui, j’ai perdu tout sens.

Oui, j’ai perdu tout.

Oui, j’ai perdu.

Oui, j’ai.

Oui,

(Allez, on repart dans l’autre sens)

Oui,

Oui, j’ai.

Oui, j’ai perdu.

Oui, j’ai perdu tout.

Oui, j’ai perdu tout sens.

N’est-ce pas tout mignon cette petite composition optique que je viens d’esquisser sans même m’en rendre compte ?

Il aurait sûrement été préférable d’enlever le (Allez, on repart dans l’autre sens), mais bon.
Je débute. Il te faudra être indulgent.

Allez, on galèje, on galèje et on en oublie le sujet principal du jour avec tes conneries !
Je te confiais donc que je suis montée dans un taxi, assez taciturne de religion (je, pas le taxi), rapport aux brûlures d’estomac naissantes.

Le Monsieur il demande si je sors du bureau, des fois ? Je dis que y’a pas marqué « esclave », il est 22 h, soyons sérieux deux minutes.

Combien de fois dans ton existence va falloir réciter à quelqu’un qui s’en tape et que tu reverras jamais, ce que tu professionnes et que, de surcroît, il va pas comprendre ?

Le taxi aime le lieu commun. Oui, je viens de faire un pléonasme sans m’en apercevoir. Je m’époustoufle.

« Ah, vous travaillez dans le 9ème. Vous êtes dans les Assurances, donc ! »

« Les fonctionnaires sont des feignants »

« Oh, une deux-chevaux. On n’en vois plus trop souvent » (sans retouche !)

« Finalement, j’ai bien fait de passer par là« .

« Tu couches ? » Bon, ça va, c’était juste pour voir si tu t’étais pas endormi.

Le débat :

Non content de vouloir se faire du fric avec son blog, le blogueur aime aussi picoler. Et recevoir des cadeaux.

Tu vas me dire, outré : « Ha bon ? Et le plaisir d’écrire, les jolies rencontres, l’amour du lectorat, tout ça, t’en fais quoi ? »

Oui, bon, ça aussi, ça compte.
Enfin je vais pas non plus te faire la sérénade sous ton balcon en te déclamant « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous », ça serait pas crédible.

Enfin le jour où tu me feras un virement bancaire conséquent et où tu m’enverras via Fedex une caisse de Ruinart, tu pourras gueuler, pas avant.

Alors, certes, y’en a encore sûrement deux ou trois qui sont pas pourris jusqu’à l’os, mais enfin, demander qu’on serve un champagne correct + en quantité suffisante, c’est déjà le minimum syndical.

Comment tu veux qu’on fasse de la pub pour un truc si t’as pas de contrepartie en nature et/ou financière.

Je te dis que plein de valeurs fondamentales sont en train d’être égratignées et que c’est pas joli du tout.

Voilà.

On s’appelle ?

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