C’est moi.
Ah ?
Ah oui, on est pas en avance aujourd’hui, effectivement.
C’est que j’ai plus de déodorant.
L’année dernière, à peu près à la même époque, souvenez-vous qu’une star était en train de naître sous nos yeux, pourtant aguerris par des années de pipolisation intensives. C’est qu’à force de lire Voici, on en perd tous ses repères sociaux.
En 2008, donc, une vilaine chenille devenait papillon et entrait dans la lumière. A force de ténacité et d’un mari coiffeur/chorégraphe, Cindy Sander nous redonnait l’envie de jouer à la Barbie tant on enviait sa jolie crinière dorée par Schwarzkopf et ses yeux noisette aux éclats truffés d’amandes.
Et aussi ses sourcils épilés à la Bette Davis, mais ça, c’est parce qu’elle a une grande culture cinématographique.
J’en étais là, toute admirative, quand un ami qui devait la rencontrer pour des choses de professionnels me proposa de lui demander un autographe exprès pour moi.