« Je t’ai cueilli des framboises »

Oui les copains, je sais que je suis un peu jet laguée de l’actualité, mais on le sait bien qu’on est loin du fil AFP par ici. Donc, vendredi j’ai demandé à Cyclamen : « Mais dis voir, j’ai toujours pas eu mon cadeau de fête des mères moi !?!« 

Je veux dire, n’importe quoi, un collier en papier crépon de Birmanie, une poterie aléatoire ou un cadre en canettes de Seven Up, je ne sais pas, tout me ferait plaisir. Du moment que je puisse déconner en racontant l’anecdote dans les dîners. Mais non, quetchi.
Cyclamen, un peu gênée aux entournures, me sortit : « C’est à dire qu’on a rien fait à l’école. Les CM2 oui. Les CM1 aussi. Les CE2 et les CE1 itou. Mais nada(l)(elle suit le tennis mondial) en CP ! Et puis je n’ai pas d’argent (Cosette) !« 

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Vous prendrez bien un peu de cognac ?

En parlant de contre-jour, il faut absolument que je vous raconte un truc. Je vous raconte.

Donc l’autre fois, j’étais à une présentation pour les blogueuses (tu sais, les filles qui montrent des vêtements soulignés de 3 phrases en anglais scolaire sous-titré ?) et on nous présentait des choses comme le mot « présentation » l’indique et puis tchiki boum tchi boum tout d’un coup il y eut une activité (on nous occupe beaucoup de peur que l’on ne se sauve vers une autre présentation plus cotée à la bourse de la gâterie).

Et tenez-vous bien à la barre de la stupéfaction : il s’agissait d’une activité « diseuse de bonne aventure » !! Oooooohh ! Ah oui, comme tu dis !

On est bien des filles puisqu’au top départ tout le monde a couru sur ses petits souliers vernis vers la table à la voyance. Je suis arrivée 3ème mais comme y’a une fille qui devait partir tôt tout ça, elle avait des obligations par rapport à sa vie j’imagine, j’ai été grande princesse et je lui ai laissé ma place.

Un peu comme quand le mec derrière toi à la caisse du Franprix il a qu’un saucisson sec et que ton caddie est aussi dégoulinant qu’une mousson asiatique (genre t’as fait le plein de tampons et de bières). Là, je fais aussi ma grande princesse et je m’éclipse face à l’homme à l’item unique. Ou bien parfois je fais semblant de ne pas avoir remarqué le monsieur au saucisson sec car je suis de mauvaise humeur (par exemple).

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Un week-end dans les Corbières : les Jardins de Saint Benoît

Salut. J’ai passé le week-end dernier à la fraîche, entre verres de rosé et… verres de rosé dans les Corbières (juge et flic)… Les copains, vous ne pouvez imaginer comme ces parenthèses enchantées loin de Paris me font du bien, même si je rentre toujours un peu bouboule à cause de l’abus d’alcool qui est dangereux pour la santé (et de saucisson).

Néanmoins, vous allez être fiers de moi car j’ai évité la lucite estivale, mais par contre mon épaule droite ressemble désormais au gyrophare de Kitt, la voiture de David Hasselhoff dans K2000. Enfin, comme je dis toujours, les coups de soleil ça devient beige deux jours après, c’est donc que du bonheur.

Bref, j’ai donc été invitée deux jours aux jardins de Saint-Benoît qui se trouvent dans une charmante contrée répondant au doux nom de Saint Laurent de la Cabrerisse. Késaco ces jardins ?

Ce sont des petites maisons de village et vigneronnes qui se positionnent autour d’une bastide, au milieu des oliviers, et puis histoire de se remettre de toutes les émotions vinicoles et glandophiles autour de la piscine, il y a même un SPA pour décompresser. La base, ouais.

Je reviendrai sur ma visite du Musée d’art contemporain de Serignan en fin de semaine, car je sais que vous adorez les articles qui parlent de culture…

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Match point : les 40 ans de la Stan Smith Adidas (1971-2011)

 

Je ne sais pas si c’est parce que c’était ma première paire de baskets de toute ma vie forever (si ça doit être ça apprenti Freud, te casse pas), mais j’ai toujours voué un amour déraisonnable à la Stan Smith d’Adidas. Je suis d’ailleurs d’une connerie sans nom d’avoir jeté, lors de mon énième déménagement de septembre dernier (ça sent pas la poussière par chez moi), ma paire. Celle que je portais quand Axel Bauer voulait nous chahuter sur son cargo, la nuit.

Putain, elle était belle, elle était devenue grise, elle portait les écrits biffés au Bic de mon adolescence torturée (« I love Lendl » devant, derrière et au milieu – j’ai toujours kiffé les hommes qui mangeaient leurs sourcils, cela traduit selon moi une grande sensibilité masquée par une nervosité excessive), elle était devenue un putain de collector que j’ai finalement jeté dans la benne à ordures.

Je ne pourrai jamais me résoudre à la remplacer par son sosie flambant neuf. Sacrilège. En plus, j’ai l’impression que les nouveaux modèles ne sont pas exactement les mêmes que ceux de nos années 80. Je crois que je suis réac’ de la basket. Vous ne me sauverez pas de cet état plus que douteux, même si j’ai déjà fait un premier mea culpa en jetant tous mes 33 tours de Michel Sardou.

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