Je ne suis pourtant pas midinette pour deux sous six francs – je croise souvent Axel Bauer dans mon quartier, c’est suffisant pour pulvériser mes croyances de jeunesse éternelle concernant mes idoles de l’adolescence – oui mais voilà, j’ai croisé Inès la semaine dernière.
C’était lors d’un brunch organisé par La Redoute, car l’été prochain l’incarnation parfaite de la parisienne propose une sélection mode et déco revisitée des collections du vépéciste. Durant deux heures, avachie dans un Chesterfield en velours grenat très Downton Abbey, je n’ai eu d’yeux que pour elle.
Oubliés le plateau de charcuterie et les viennoiseries qui trônaient devant moi (je suis pourtant du matin, tu sais), zappés les portants de fringues soigneusement choisies par la dame brune, éludés les propos des gens qui conversaient autour de moi.
J’étais complètement hypnotisée, et c’était bien avant de savoir qu’Inès est l’idéal féminin de Nounours qui me l’a confessé ce soir-là.
Heureusement que je ne suis pas blonde à gros nibards, sinon je ne serais pas loin de me faire larguer (ouf, je porte des triangles).