Salut les jeunes. Le frère de mon amoureux vient de passer une semaine dans un camp de réfugiés à Calais. Il fait partie du collectif anglais Artists in action, un mouvement qui cherche à sensibiliser les gens de la musique électro à la cause des migrants.
Là-bas, ils ont cumulé leurs efforts avec ceux d’un autre collectif, l’auberge des migrants, qui est chargé d’assurer le minimum humanitaire (récolte des vêtements, 10 000 repas par jour, fabrique des petites maisons, isolation, installation de poêle à bois, etc…).
Afin d’apporter sa petite pierre à l’édifice humanitaire, il avait emmené avec lui 300 kilos de fringues et 160 kilos de pêches de Rungis. Il a bossé. Il a vécu des moments très forts et fatigants, mais aussi très joyeux.
Durant toute cette semaine, il a fait des photos du camp avec son téléphone portable et j’ai halluciné quand il me les a montrées le week-end dernier. Elles traduisent assurément une vision plus positive que celle véhiculée par les medias. Elles sont belles et remplies d’humanité.
« Ils sont heureux » , il a conclu. « Et encore plus quand ce sont des français qui les aident, car 85% des intervenants sur le terrain sont anglais ».