SOIS BELLE ET PARLE - L'ÜBER VIE DE VIOLETTE

Indépendance et déraison

15 mars 2016

Je résiste (difficilement) à l’envie de vous parler à nouveau de mes cheveux. Depuis cette séance photo – qui date pourtant d’une semaine à peine -, j’ai perdu 10 bons centimètres. Alors si ça se trouve dans deux jours j’aurais une boule afro platine, au rythme où s’enchaîne les changements capillaires (Will I survive ?)…

Devant tant de radicalité soudaine, mon coiffeur m’a d’ailleurs demandé si il m’était arrivé un truc grave dans la vie, un choc émotionnel, ou que sais-je.

J’ai répondu que non, non, mais que nous autres, les signes d’eau (je suis cancer, je vous ai dit ?), sommes complètement imprévisibles. J’ai pas osé dire « punk », je pars de trop loin.
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Le Jean-Jacques Goldman (97)

14 mars 2016

✔ Salut. J’espère que vous avez passé un bon week-end.
Commençons donc ce JJG du lundi avec de la lingerie : j’ai découvert il y a très peu de temps la marque de lingerie Love Stories et je suis love.

Jolie et un brin impertinente, triangles en dentelle et culottes brodées, est-ce qu’on aurait pas envie de craquer ? Je crois bien que oui, même si vous prenez le petit-déjeuner à table… en plus les prix sont plus que raisonnables (à partir de 30€).
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Eh toi, dis-moi que tu m’aimes

11 mars 2016

A l’époque où la vie n’était pas dématérialisée, on achetait des disques.
Ma première fois c’était dans un tout petit rayon du Monop’ de ma ville de province. Au milieu des mousselines fluo et des créoles en plastique, ma main avait saisi ce 45 tours de Lio.

J’étais à l’école primaire, et j’ai retourné mon porte-monnaie en vinyle rose pour que toutes les pièces composant mon argent de poche du mois tombent sur la caisse.

Je me rappelle très bien avoir ressenti une immense bouffée de fierté au moment précis où je suis sortie du magasin avec mes amoureux solitaires sous le bras. Je les ai écoutés en boucle, tellement qu’un jour ils m’ont saoulée, et que j’ai fini par découvrir la face B – Petite Amazone -, qui était un peu, à l’époque, la surprise du Kinder musical.

Ce 45 tours, c’est une de mes madeleines. Du coup, si vous me donniez la vôtre, on pourrait s’organiser un sympathique raout proustien, non ?

20 nouveautés pour la saison

10 mars 2016

Salut les cagoles (si, je vous vois avec votre jupe ras le presbytère !).

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais mon blog était tout cassé pendant 24h ; ça m’a créé bien du tracas, comme si j’avais besoin de ça en ce moment, en plus de mon lissage bresilien… voir mon avis ans brasil ici

Enfin j’ai pris sur moi, et me revoilà avec une petite sélection des nouveautés chez La Redoute, parce que ça faisait longtemps, et puis je sais que vous aimez bien ça (je rougis, vous me complimentez beaucoup trop en ce moment).

Au programme, plein de jolies réjouissances printanières : la chemise en vichy que je vous montrerai bientôt portée (3), des sandales hautes de toute beauté (6), un tee Cocorico (5), un pantalon de garçon (11), une besace en cuir qui ressemble grave à ma Sessun mais qui coûte trois fois moins cher (16) ou encore un body sexy (19).

H.I.P H.O.P

8 mars 2016

Ah ah ah, vous me faites rire. Non, je n’ai pas fait de permanente depuis mon article d’hier – que vous êtes sottes -, c’est juste que ces photos ont été prises quelques jours avant mon grand bouleversement capillaire.

Bon. Si j’ai la collectionnite aigüe des blazers, des chemises rayées et des chaussettes qui brillent, j’ai aussi un gros béguin pour les blouses Ba&Sh. J’en possède désormais un nombre conséquent – pas encore au niveau des boules à neige de Cyclamen, mais j’y travaille (je suis la ruine).

Elles tombent parfaitement, j’adore la matière en crêpe assez lourde et elles ont toujours un petit truc en plume (hein ?), en plus, pardon.
Voilà la petite dernière. Elle s’appelle Sydney. Elle est (H.I.P) à shopper par ici*

* Eighties Represent !

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Fille perdue, cheveux lisses

7 mars 2016

(J+6 – séchage à l’air libre)

L’heure est grave.
Si vous me suivez sur Instagram (Non ? => virés), vous connaissez déjà la nouvelle de la décennie : j’ai fait un lissage brésilien ans brasil.

Il y a une dizaine d’années, après s’être fait opérer de la myopie, un ami m’avait confié avoir fait une mini déprime après coup : il n’avait plus le choix entre voir et ne pas voir, désormais il voyait tout le temps et ça le déstabilisait complètement.

Cet épisode m’avait interpellée, parce que c’était une époque où j’hésitais à sauter le pas concernant cette opération, et je me suis dit que j’aimais bien ces moments où j’étais dans le flou, dans ma bulle, où je ne percevais pas le regard des autres. Je suis restée myope.

Je vois un gros parallèle avec mon hésitation à sauter le pas du lissage brésilien, dans le sens où il n’est jamais simple de faire le deuil d’une situation connue depuis toujours (même si, en l’espèce, la mort de la frisure est éphémère).
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