La peur de l’avion : comment la vaincre

Environ 30% de la population est touchée par la peur en avion. En toute logique, cet article va en intéresser plus d’un(e) – sinon, ça défie toutes les statistiques (si ça se trouve vous êtes des licornes à trois pattes).

Ça fait hyper longtemps que je souhaite aborder ce sujet ici ; je ne savais pas trop comment m’y prendre, et puis un déclic en début d’année me permet enfin de vous en parler et, je l’espère, d’apporter quelques clés.

D’abord, comme beaucoup de gens phobiques, ma peur en avion n’est pas liée du tout au crash ou à l’accident. J’ai parfaitement intégré que c’est le moyen de transport le plus sûr au monde. Le problème central c’est « la peur d’avoir peur« , qui touche toutes les phobies, ce sentiment bien connu de se sentir incapable de maîtriser une situation.

Dans les faits ça donne un truc du genre « Ça y est j’ai peur, je commence à paniquer, je vais faire une crise d’angoisse et je ne m’en remettrai pas, je vais mourir. »

Quand j’ai su deux mois avant que je partais en vacances en Thaïlande et qu’il y aurait six avions à se coltiner en dix jours (deux vols aller, deux vols retour, deux vols intérieurs), j’ai décidé d’aller de l’avant, d’affronter le problème en face, de ne pas le laisser me submerger et me laisser ivre de fatigue nerveuse à l’arrivée.

La fleur au fusil, j’ai contacté Air France pour m’inscrire à ce fameux stage anti-stress que tout le monde encense tant il est miraculeux. Ils m’ont répondu que Voyons, enfin, c’est complet pour les trois prochains mois !

Je me suis dit que je m’en sortirai sans eux, et c’est exactement ce que j’ai fait.

1. J’ai d’abord rassemblé le maximum de pensées positives : tu sais bien que tu ne risques rien, tu voyages sur une super compagnie (Emirates) et surtout tu vas passer dix jours idylliques, regarde ces photos ça va être dément ma grande, et puis quoi au pire tu meurs*, au moins on en parlera plus de ta stupide phobie, hop débarrassée pour l’éternité.

* Croyez-le ou non, c’est ce terrible constat qui a provoqué le premier déclic, comme si le formuler ne lui donnait plus la moindre importance.

2. J’ai ensuite décidé de me faire violence en vol, de conjurer le sort et d’arrêter tous ces petits tocs/mantras à la con dont j’étais sûre qu’ils me protégeaient du drame. Je ne suis pas folle vous savez (<=t’es sûre ?), et je pense que vous voyez de quoi je parle.

Bien sûr, je vais inventer pour les besoins narratifs, et aussi je n’ai pas envie de vous livrer tous mes secrets de sorcellerie, mais dans l’esprit ça pouvait être : répéter huit fois le couplet d’une chanson (si tu oublies un mot =>tu meurs), cligner deux yeux trois tout en maintenant ta jambe derrière ton oreille (chaud en avion), serrer très fort ta patte de poulet dans ta main gauche au décollage, etc…

Et j’ai réussi à me faire violence. J’ai oublié toutes ces conneries qui me donnaient l’illusion de me protéger… et qui me donnaient surtout l’impression que j’étais zinzin. Complètement zinzin. Je me suis libérée dès le premier vol, qui s’est parfaitement passé me prouvant ainsi que ces rituels étaient inutiles. Et désormais obsolètes.

3. Et puis j’ai acheté ce bouquin, « Je n’ai plus peur de l’avion ».
En toute franchise, je pensais vraiment en le commandant que ça n’était qu’un placebo un peu faiblard. J’avais déjà acheté un livre dans le même genre il y a quelques années, et il ne m’avait pas vraiment convaincue.

Je ne sais pas si c’est grâce à mon état d’esprit de « guerrière des airs », grâce à son contenu ultra bien foutu ou grâce à la conjonction des deux, mais ce livre a été salutaire, vous n’imaginez même pas !
Il est hyper complet, détaillé et argumenté. Toutes les peurs sont passées en revues, toutes les explications sont données.

Mes deux plus grands stress en avion, le décollage et les turbulences, sont décortiqués et analysés de la façon la plus rationnelle qui soit. Plusieurs phrases-clés m’ont sauvée, de mémoire « Même la plus délirante turbulence ne fait bouger l’avion que de 20 cm, et c’est rarissime », « Il n’y a jamais eu, dans l’histoire, un seul crash d’avion à cause d’un turbulence », « Vous ne mourrez JAMAIS d’une crise d’angoisse »…

Un conseil, si vous avez peur des turbulences en avion : la meilleure place dans un avion pour sentir le moins les turbulences se trouve au milieu de l’appareil, juste au niveau des ailes.

4. Grâce à tout ça j’ai pris l’avion sereinement en janvier dernier. Je n’ai pas eu peur, j’ai presque apprécié ces nombreuses heures en l’air et les vols retour n’ont été qu’une simple formalité. Mais ça vous le savez, plus on prend l’avion moins on a peur, parce que c’est souvent l’inconnu qui nous fait flipper.

J’avoue, le fait de voler en A380 change drôlement la donne aussi. Cet avion est magique niveau confort et sensations : vous ne sentez pas le décollage. Littéralement ! Surtout, vous ressentez à peine les turbulences. Je ne veux plus jamais monter dans un autre avion que celui-là (mon mec dit que je suis drôlement snob, je ne vois pas pourquoi).

5. Cet article me tient particulièrement à coeur pour plein de raisons. J’espère sincèrement qu’il aura pu, si vous êtes concernés, vous aider un peu et vous apporter quelques clés pour inverser la tendance.

Juste une dernière petite chose, parce que je suis encore touchy et en début de « guérison », si vous avez connu des épisodes traumatisants en vol, merci de ne pas les raconter ici. Je sais ça fait un peu « censure », mais vous me pardonnerez j’en suis sûre (oh une rime !).

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35 commentaires

  1. Alors moi, honnêtement, je ne pense pas faire partie des 30% de phobiques de l’avion, au contraire, j’adore. Bon, il m’est arrivé d’avoir peur lors de grosses turbulences, mais c’est vraiment la peur du crash (maintenant je saurais) et pas du tout d’une crise d’angoisse, et je n’ai pas non plus de toc ou de superstitions particulières …
    SAUF quand je prends l’avion avec mon amoureux et sans nos enfants !
    Là je vrille totalement, je m’imagine qu’on y reste tous les deux et qu’ils finissent orphelins (#ambiance)
    Et comme c’est le cas mercredi prochain puisqu’on part à NY pour nos 10 ans de mariage (vous saurez tout) je commence déjà à bader depuis quelques jours
    Donc ton article arrive à point nommer et je pense que je vais acheter ton livre pour me détendre d’ici là :)

    Besos guapa

    1. Je ne retiens que NYC pour les 10 ans de mariage <3 Trop de love par ici.

    2. Tout pareil ici. Je préfère qu’on prenne l’avion tous les 4 plutôt que tous les 2. Et c’est encore le cas, alors que nos filles ont bientôt 18 et 20 ans.
      Je m’en veux terriblement de penser ça, mais je ne peux pas m’en empêcher.
      2018 s’annonce chargée en conneries du genre : on part à 4 en avril, puis à 2 en juin, puis mes 2 filles partent chacune de leur côté en septembre (dont un vol de 12 heures !!).
      Cela dit, je suis déjà stressée quand elles partent toutes les deux dans leur ville d’étudiantes en voiture, et ça n’est qu’à 100 km…
      Je crois que ce sont les transports d’une manière générale qui me font peur…

  2. Une de mes copines prenait l’avion l’autre jour, et elle aussi avait peur d’avoir peur.
    Elle a donc prévenu sa voisine qu’elle risquait d’aller mal (elle avait prévu tout un équipement au cas où). Ca a filé un fou-rire à la voisine, et elles ont tellement ri ensemble qu’elle n’a presque pas senti le décollage (ni le vol qui ne faisait que 45 minutes). Et comme l’aller s’était bien passé, elle était détendue au retour. Nommer les peurs peut parfois les soulager un peu!

  3. Un énorme merci pour cet article Violette, tu n’imagines pas à quel point il me parle. Je file acheter ce livre, on y croit. Bises

  4. Moi qui adore les aéroports, que l’odeur de kérozène fait rêver, qui rêve d’aller à la découverte de mille pays, qui a déjà pas mal bourlingué… et bien, j’ai eu, pendant 5 ans, une peur bleue de l’avion. J’ai continué à voyager, avec les mains moites, le cœur palpitant et les sueurs froides, et je voulais aussi m’inscrire à ce foutu stage… et voilà que je ne sais même pas pourquoi j’ai retrouvé le plaisir que j’avais toujours eu en avion. Plus de peur, ni d’angoisse, tout est redevenu comme avant et j’ai retrouvé le plaisir de monter dans un avion !

  5. Pas phobique de l’avion mais une légère inquiétude quand même les 2 premières fois il y a longtemps. Restée de longues années sans emprunter ce mode de transport par manque d’occasion, j’ai depuis emprunté la voie des airs à plusieurs reprises, dont des long-courriers, avec une grande sérénité. Ma plus grande inquiétude ? Ne pas retrouver mon bagage soute lors de vols avec une courte escale :-)

    1. Ca c’est la merde, mais tout dépend de la compagnie, avec Air India, je ne recommande à personne (déjà 2 h de palabres avec un fonctionnaire obtus à 6 h du mat…). Avec Quatar Airways, ils arrivent 5 à 7h plus tard…

      Du coup j’évite de prévoir un train ou un avion le lendemain si j’ai une correspondance un peu courte.

  6. J’ai très peur en avion, mais aussi bizarre que ça puisse paraitre, j’adore prendre l’avion ! Je dois être un peu zinzin aussi.

  7. Moi l’avion ça va … mais tu n’aurais «  je n’ai plus peur des rats » sous le coude? Parce que ça m’a gâché un paquet de voyages cette affaire! Chacun sa phobie! On a toutes des failles… moi c’est un canyon!

  8. En fait je prends de plus en plus souvent l’avion pour le Canada ; 2 avions pour arriver a destination. Effectivement j’avais très peur car au-dessus de l’eau peur du crash etc…
    Je m’auto persuade que c’est comme le train mais surtout sur un carnet j’ecris Avant chaque voyage « vas ou tu veux meurs ou tu dois » et effectivement ça me rassure bizarrement…. je ne me rappelle plus ou j’ai copié cette phrase….

    1. Je viens de chercher. Apparemment c’est de Anonyme, manuscrit du XVè siècle ;-)

    2. J’adore ! Alors celle-là je vais la copier moi auiss :)

  9. Les rares fois où je me fais le petit plaisir de prendre l’avion c’est Agen – Paris (compagnie Hop! C’est le Air France version petites destinations ) On ne peut pas mourir en avion. Je suis tellement plus certaine que je mourrai (indéniablement ) d’un cancer… avec les tonnes de clopes et de spritz et de gin’to que je m’envoie bien trop souvent.
    Relativiser l’avion c’est laisser place à la magie des nuages.
    J’ai eu peur y a quelques mois lors de turbulences sur un Rio-Paris (en plus…)
    Mais en vrai, je savais. Je savais que rien n’allait m’arriver et surtout que j’avais de la chance de pouvoir y monter dans cet avion.
    Par contre Violette, ces billets où tu oses te confier à nous, c’est vraiment mes préférées et ceux qui mériteraient 272 milliards de vues. ?

    1. J’ai l’impression que ça bouge beaucoup entre Rio et Paris, enfin je l’ai beaucoup entendu dire. Du coup j’ai refusé pendant longtemps de mettre les pieds au Brésil (<=personne folle).

    2. D’autant que le vol Rio-Paris (ou l’inverse je ne sais plus) évoque un crash particulièrement dramatique..!

  10. Merci Violette, oui. Moi j’ai peur mais je n’ai pris conscience qu’assez récemment de la vraie cause et ça m’aide, étrangement. Comme toi je n’ai pas peur du crash (enfin bon, je ne rigolerais certainement pas si mon avion partait en vrille), non, c’est le côté « je suis enfermée dans ce truc pendant des heures sans aucune possibilité d’en sortir ni même de prendre l’air à la fenêtre (!) qui me stresse à fond. Ca a évidemment à voir avec le lâcher prise, le fait de ne rien pouvoir contrôler, je le sais. Il y a longtemps je passais mes vols à marcher dans les allées (mon mari racontait à tout le monde que j’avais fait NY-Paris à pied) mais maintenant le PNC n’aime pas trop qu’on circule, alors c’est dur. La dernière fois j’ai passé tout le vol à faire et défaire les lacets de ses Converse (je ne suis pas f, bonsoir! Toutefois j’ai remarqué que les 2 ou 3 fois où j’ai volé toute seule je stressais bien moins. curieux mais vrai.

    1. Je crois que c’est le cas de beaucoup de gens. Quand tu voles seul(e) tu es obligé(e) de prendre sur toi et ça passe un peu plus crème.
      En tous cas je m’étais déjà fait la réflexion.

  11. 1er commentaire ici qui je l’espère vous fera sourire. J’habite à l’étranger et vole très régulièrement, parfois avec mon mari, souvent seule et pourtant j’ai toujours aussi peur en avion. Il y a qq mois j’étais seule lors de ce vol -important pour la suite-L’embarquement se passe très très vite à la demande du personnel car un violent orage arrive et on doit décoller le plus rapidement possible ou l’on sera bloqué au sol. Imaginez comme j’étais rassurée . Bref on décolle fissa mais bien sûr l’orage n’est pas loin et on subit rapidement qq turbulences. N’ayant pas mon mari pour lui serrer (écraser) la main… j’ai demandé à mon voisin si je pouvais lui prendre la main si j’avais trop peur!!! Oui oui j’ai osé demander à un total inconnu de lui prendre la main !!! En souriant il m’a dit que oui pas de soucis. En fait qu’il ait accepté m’a rassurée, le vol c’est bien passé… et à l’atterrissage il m’a félicité de mon courage ahaha. La prochaine fois que je suis en France j’achète ce livre!
    Et sinon j’adore ton humour, ton écriture et tes looks.

    1. Ah mais il faudra continuer à commenter plus souvent alors, moi j’adore cette histoire ;-) Et merci !

  12. Pffft encore une fois j’ai tout faux quoi. Je n’ai pas peur en avion que non j’ADORE l’avion parce pour moi AVION = VACANCES LOIN ! alors que franchement objectivement je préfère de loin le train mais ça reste compliqué pour aller à NYC par exemple. Quant à l’ A.320 c’est celui qui me ferait le plus peur tant il est gros : Comment un truc pareil peut il décoller ? Tu sais qu’ils ont dû fractionner pour casser l’impression de longueur des rangées parce qu’aux premiers test, les passagers flippaient rien qu’en voyant l’enfilade des sièges et donc la longueur et l’énormité de la chose à faire envoyer en l’air. Moi je dis ça j’dis rien

    1. C’est pas l’A320 mais l’A380 ;-)
      Mais je comprends ton point de vue, moi c’est l’inverse : plus c’est gros moins j’ai peur… Cette fin de phrase est tendancieuse ou c’est moi ?

  13. Ma seule crainte en avion, vu que je gonfle comme un petit ballon (ok…une montgolfière)(et que je pete à l’avenant, coucou le glamour, hello, la classe) c’est de ne pas réussir à remettre mes chaussures à l’arrivée. Situation vécue une fois, malgré bas de contention et autres subterfuges, et le souvenir d’aller récupérer mes bagages en chaussettes n’est pas le meilleur de mes souvenirs de voyage.

  14. J’ai la chance de ne pas connaître cette peur, mais je te rejoins sur le fait qu’une bonne compagnie (Emirates en A380, pour ma part je trouve qu’il n’y a pas mieux) et un bon avion, font vraiment la différence. Et pour avoir voyagé avec des coucous à hélices dans des zones pommées, je peux te dire qu’un bon équipage, sûre de lui, est aussi hyper rassurant!

  15. Salut
    Mais oui plus l’avion est gros + il va loin = mieux c’est (et un poil de luxe rassure on se dit QU’A Ce PRIX le matos est neuf et le personnel compétent…)
    Et oui, seule = obligée de gérer vu que quand ton voisin n’est pas ton amoureux, curieusement l’idee de lui planter les ongles dans Le Bras est semble moins pertinente…
    Sinon, j’avais adoré Adamsberg qui, pour rassurer son lieutenant, lui a garanti qu’il « tenait l’avion par un fil » (dans un roman de Fred Vargas dont le titre m’echappe Là tout de suite…)

    Et t’aurais Pas un livre pour un iPhone qui met des majuscules partout ?

  16. La dernière fois que j’ai pris l’avion, j’ai mis au point un truc : j’avais glissé dans les poches de mon perf des figurines Stars War, dans leur sachet, pour les découvrir pendant le décollage afin de faire diversion. Mais au contrôle ils m’ont dit de vider mes poches et les contrôleurs ont vachement rigolé en découvrant tous les petits sachets. Tous les voyageurs ont bien rigolé aussi.

  17. Tout pareil! Je n’avais jamais eu peur de l’avion malgré de très nombreux voyages, mais en 2015/2016 la phobie s’est progressivement installée. Autant rationnellement je SAIS qu’il n’y a aucun risque, autant dès que je rentre dans l’avion Je suis (j’etais?) persuadée que j’allais mourir, n’ayant pourtant jamais eu de vraiment mauvaise expérience.
    J’ai lu le même bouquin en étant peu convaincue au départ et pourtant ça m’a beaucoup aidée, avec quelques gouttes de Xanax (microdose hein) qui m’empechent de sentir mon cœur à la chamade et atténuent du coup la peur d’avoir peur.
    Ça et ,mais pour le coup je sais que c’est plus un toc , le fait de choisir des bonnes compagnies, ça va beaucoup mieux et les longs courriers sont presque redevenus un plaisir, pour Ryanair ce n’est pas encore ça mais plutôt que de renoncer à un voyage…
    Merci d’en parler, de savoir que cela arrive à plein de monde aide je trouve!

    1. Aaah ça me fait plaisir que quelqu’un valide ce bouquin, parce que je l’ai vraiment trouvé top !
      Et de rien, je sais qu’il y a des tonnes de gens touchés par le sujet. J’ai même un pote, un jour, qui a demandé à être débarqué de l’avion juste avant le décollage tellement il était en panique !

  18. J’ai beaucoup pris l’avion, depuis toute petite, et mon appréhension va croissante avec l’age. Je trouvais ça drôle et sympas, maintenant, mon angoisse est celle de la mort. Je préfère quand je vole avec mon mari et mes enfants, si on tombe, pas de survivant, pas de chagrin à appréhender. L’autre fois, parce que j’ai laissé ma chienne en garde dans une nouvelle pension, je me suis retrouvée à envoyer des textos d’instructions à mes beaux parents et à la fille de la pension au cas où, à quelques heures du décollage…
    Si non, à mon goût, le 380 est bien sur Emirates, moins bien sur Air France à mon goût. L’amenagement Intérieur dépend de la compagnie… et l’atterissag / décollage du pilote…
    Bons vols à venir !

    1. Oui j’ai lu aussi plusieurs fois que sur Air France c’était beaucoup moins bien que sur Emirates. Merci ;)

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