Dans quel état blogue-je ?

fumer-tue

Les copains, aujourd’hui des questions existentielles drôlement chiantes.

C’est que je suis tombée sur cette note que je trouve interpellante car criante de vérité. La question que se pose le jeune spartiate, rédacteur du blog hébergeant le billet est : nos blogs nous appartiennent-ils ?
En gros, vous cassez pas à chercher 3 heures (surtout que t’as ton powerpoint à terminer pour demain), la réponse est non et les commentaires de la note appuient ce constat.

En effet, beaucoup en sont arrivés à respecter leur sacro-sainte ligne éditoriale à tel point que celle-ci est devenue leur pire ennemie.
Le blog, pour beaucoup d’auteurs (de blogs) est devenu à mon sens, une véritable prison dorée de l’Internet.

Effectivement, généraliser serait un peu couillon, mais dans l’ensemble, on voit bien qu’on s’est tous mis dans des cases et que pour briser nos chaînes, c’est chaud.

Par exemple, moi, ce ton de la déconne parfois ça me pèse. Non, je ne suis pas toujours de bonne humeur, joyeuse, méchante ou fraîchement manucurée.
Le problème c’est que vous ne venez pas ici pour lire des analyses politiques, ni pour vous pâmer devant des jolies photos et encore moins pour que je vous déprime avec de sombres histoires familiales.

C’est là que ma pensée a fait un bond sur le côté (bonjour l’entorse, elle !) et qu’en marge de cette note, je me suis demandée si nous étions nos blogs ?

Si pour certains blogueurs le jeu de la schizophrénie est clairement évident (voyez Emery jouer à Mry ou bien encore Pingoo faire l’obsédé sexuel), qu’en est-il de ces tricoteuses que le monde blogosphérique s’amuse à railler depuis plusieurs mois ?

Est-ce à dire que ces gonzesses passent leurs week-ends à faire du point de croix, un chat ronronnant sur leurs genoux, pendant que la tarte aux quetsches cuit dans le four ?
Ultra réducteur !

Qu’en est-il, également, de ces geeks hautement diplômés en technologies qui ne supportent pas qu’une femme puisse user du mulot (presque) aussi bien qu’eux ?
Sont-ils aussi cons IRL que sur leurs blogs ?
De même, si ça se trouve, Jean-Michel Apathie, il a super envie de nous parler de ses nouvelles Veja, mais il peut pas, sinon imaginez comme il deviendrait trop un blog mode superficiel.

C’est pareil, si t’as un blog tout moche du design, cela signifie-t-il que tu as des goûts de wc de façon générale, ou bien juste que t’as la flemme de customiser ton template ?
J’ai l’habitude de dire que, pour beaucoup, le blog est une thérapie. Seulement, ce ne sont pas les mots qui guérissent, mais l’auditoire. A partir du moment où nous avons 5 ou 10 lecteurs fidèles, c’est plus ou moins mort de la spontanéité. Peu importe la thématique choisie pour se lancer du haut du plongeoir blogosphérique.

Connaissez-vous beaucoup de blogs à forte audience dont les auteurs vous confient régulièrement leurs fêlures sans jamais travestir leurs vérités ?
Est-ce si courant de lire « j’ai envie de me suicider« , ‘mon enfant est mort« , « j’ai un cancer« , « j’ai été violée« , « je suis au chômage, j’arrive pas à m’en sortir » ?
Non, pas trop, les copains.

Et, paradoxalement, nos blogs en disent beaucoup sur nous, même si on ne dévoile qu’un pan de nos vies, de nos passions ou de nos envies.
Savez-vous pourquoi, dimanche soir, le discours de Charlotte Gainsbourg m’a émue jusqu’aux larmes ? Sont-ce ses mots ? Son attitude ? L’effet miroir ? Les trois ? Aucun des trois ? Est-ce que je vous mens ? Si ça se trouve, j’ai même pas regardé le Palmarès de Cannes. Mais où est donc Ornicar ?

Alors, je pourrais conclure en moralisant, arguant qu’à trop souvent prendre de faciles raccourcis on risque de rater l’essentiel, moi la première. Mais ce serait trop facile.
Nos blogs sont pas mal « nous », quand même, puisqu’au fil de mes promenades sur les journaux intimes  de l’Internet, j’ai appris à lire entre les lignes et j’ose espérer qu’il en est de même pour les lecteurs de SBEP (oui, même toi, Brian).

Jouer avec les mots est le seul moyen que j’ai trouvé, jusqu’à maintenant, pour maintenir le cap. Je cherche un plan B pour quand sonnera l’hallali…

☞ Notre peuple vaincra !

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111 commentaires

  1. Commentaire mièvre s’il en est mais je trouve que c’est un de tes plus beaux billets… Pas le plus drôle certes, mais le plus beau certainement !

  2. Charlotte sera toujours Charlotte…et toi tu seras toujours toi….superbe billet…es tu ton blog ???…certainement…mais heureusement qu’il soit né !
    Et moi j’adore ton écriture !
    Je suis certain que le plan B se sera que pure merveille !

  3. Tellement vrai Violette, j’avoue que des fois j’aurais envie de dire des choses plus perso, pour voir si on m’écouterais quand ça va moins bien, j’aimais osé.. je devrais peut être!! A voir

  4. Manou : Nope, c’est pas mièvre ma poule. Merci beaucoup.

    Sylv : Bonjour la faute d’ortographe toi ! Putain, c’est pas sérieux !
    ps : Je vais à Roland, jeudi, je te ramène un autographe de Nelson Monfort ?

    Roxane : Je sais pas. T’as qu’à raconter ta journée, j’aime bien le hors-sujet.

    Nekkonezumi : Oué oué, si si, on peut dire que c’est que de l’humeur, finalement. What else ? es artichauds ?

    Ginie : Je crois qu’on en est tous un peu là. Il faut peut-être ouvrir un autre blog, à côté, pour tout lâcher. Mais moi j’avoue que j’ai la flemme.

  5. Superbe billet. Je partage tout à fait ton avis même si chez moi j’essai aussi de mettre parfois l’auto dersi de côté quand
    cela ne va vraiment pas … Ce n’est pas si simple.

  6. J’étais déjà tricard à la soirée d’Abiker où on m’a reconnu comme un de tes commentateurs, me voilà linké ! Ma crédibilité va en prendre un coup !

    Je me demande quelles passerelles on peut dresser entre les blogs politiques et mode-lifestyle… Faire une chenille de livres politiques ? Une contrib So PoliticoUs chez Alexiane ? Traquer les boutons de fièvre chez Valérie Pécresse ?

    C’est dur la vie.

  7. je vais hurler avec les loups mais je suis d’accord avec les coms précédents, et l’analyse générale…

    ARGH, to blog or not to blog au final?

    :)

  8. Je rebondis sur l’effet schizophrène du blog.
    C’est peut-être celle-là, de thérapie au fond.
    Être sur son blog ce qu’on ose pas être dans la vie, sous peine de passer pour dingo.
    Et se permettre de se libérer en quasi-impunité, les seules sanctions encourues étant le troll ou les vociférations dans les commentaires.
    Alors pour ça, ça m’est égal de savoir si on est ou non nos blogs, on les écrit, on les lit, on s’y plait, on s’en offusque, mais au moins, on fait ce qu’on a toujours demandé à Internet, la balade, l’oeil ouvert, l’oreille aux aguets, la décompression.

    Ah et puis, pouvoir manger des petits suisses périmés en passant que la tonne de Nutella dedans évitera la gastro tout en lisant les blogs, ça, alors ça, c’est comme la Visa.

  9. e-zabel : Ah oui, c’est pas simple parfois de faire le cirque Pinder alors que ça va super moyen !

    Nick Carraway : Ah non mais c’est agréable ! C’est la deuxième fois que je t’offre un lien. Je vois que le premier est passé à la trappe. « Plaisir d’offrir » qu’ils disaient…

    balbc : Où ça des loups ?

    Mélina : Je suis d’accord, mais c’est juste que parfois, rarement mais quand même, la schizophrénie on la mettrait bien derrière l’oreille. Avec le Nutella.

  10. Merde, je viens de prendre conscience qu’en vrai je suis beaucoup plus con que mon blog…

  11. Pourquoi un blog serait-il fatalement schizophrène ? Après toi on peut choisir de coller à une certaine image , ou laisser croire qu’on y colle, tout ça pour des raisons de stratégie; mais on peut aussi décider d’écrire ce qui nous importe sans se soucier des lecteurs qui passent et restent ou ne restent pas.
    Sinon on passe son temps à se torturer le bulbe pour des conneries: oui mais là j’ai mis un fond avec des papillons, on va penser que je suis cruche, et e fait non je suis super intelligente mais ça va pas se voir, zut, je fais comment ??
    Bref chacun sa merde finalement.
    Pardon pour la vulgarité.

  12. @Violette : Premier lien « tout seul », si je puis dire. Le premier (que j’ai zappé, mille excuses), était noyé dans la masse des liens sur ton billet de twitpoll sur les menus dominicaux. ;-)

  13. Il n’y a que toi qui sais qui tu es.

    Comme nous tous.

    Et heureusement, j’ai envie de dire, c’est la chose qui nous appartient. On se donne, mais on en garde aussi un peu pour nous.

    C’est tellement sain. Tellement plus sain.

    (quoi ?!…)

  14. J’ose dire une connerie (oups, j’ai dit un gros mot ! faich comme dirait Agripine) . Je ne considére pas le blog comme un journal intime. En simplifant, cela signifirait que les » victimes de viol de leur intimité  » seraient consentantes. Le blog est plus un espace de liberté, liberté d’expression, voire un journal de bord car accessible à tous.
    Mais ce n’est que l’avis d’une conne

  15. Non, ils ne nous appartiennent pas.

    Comme les rôles que nous créons pour huiler les engrenages de notre vie sociale ne nous appartiennent pas, comme ils s’éloignent de plus en plus de nous à chaque étape de l’agrandissement du « réseau social ». Des mutations à chaque fois tout à fait imperceptibles. Mais au final on s’est empêtré dans un autre réseau, une toile d’araignée des convenances. Il faut apparaître tel, telle que ton image apparaît, sinon c’est le chaos.

    Ca on ne peut rien y faire, et en plus ça déborde le cadre du blog…

    J’ai lâché pendant pas mal de temps le mien. J’ai repris, à durée indéterminée. J’ai lâché la ligne éditoriale. Pour de bon. J’ai lâché presque tous mes visiteurs dans l’intervalle. J’aime ceux qui restent. Un jour je vais parler d’un site web, faire une blague de geek, le lendemain je vais écrire une page bien indigeste sur une pièce de théâtre. Ou mettre une photo de mode, même si je n’y connais rien, mais parce que ça m’a fait rêver un peu.

    On est tentés d’arrêter de bloguer. On y revient d’une manière ou d’une autre. Quelque part, un blogueur qui arrête de bloguer, se retrouve un peu comme un comédien sans son public. Like an actor out alone… , disait Jim Morrisson. Un seul message de soutien, un seul mail pour dire « alors, tu fais quoi, tes articles me manquent » fait un bien fou, c’est con mais parfois ça fait quand même bien chaud au coeur.

  16. Bernard-Henri Seagal : En même temps, c’est super sain de le reconnaître ! Beaucoup n’ont pas le recul nécessaire.

    Alexiane : Pour le ficus, je prends un avec des jeunes pousses ou plutôt un bien mûr ?

    Océane : Tu as raison. Je généralise à l’extrême, parce que je ne peux pas passer en revue tous les types de blogs.
    Mais bien sûr que ces blogs existent. Et je suis super admirative de ceux ou celles qui ne sombrent pas du côté obscur de l’ego-trip et du culte de la personne.

    Nick Carraway : Pour en revenir à cette idée de chenille littéraire ou de So Politicous, je crois qu’il faut creuser. Ca peut être terrible, non ?

    mry : Emery, c’est toi là-bas là-bas, dans le noir ?

  17. God.
    je suis, je dirais à beaucoup de pourcent d’accord avec toi.
    mais justement, ce coté un peu double, « c’est pas tout à fait moi », c’est un peu ça que j’aime.
    ça donne un peu la possibilité de jouer aux chats, sauf qu’eux, ils ont 7 vies, et que tenir 6 blogs pour arriver au même chiffre, ça ferait beaucoup de travail.

    (quoi qu’il en soit, superbe, ce billet.)(si, j’insiste.)

  18. Stéphanie : Ce n’est pas du tout une connerie ! Heureusement que c’est pas encore le culte de la pensée unique en blogosphérie hein !
    Comment ça, si ?

    Guillaume – Carpe Webem : C’est drôlement bien ce que tu écris et je suis quasi 100% d’accord avec toi. Et j’aime beaucoup le parallèle avec la citation de Jim Morrisson…

  19. On peut poser le même type de question pour notre identité et nos activités dans la vie « réelle ». Est-ce qu’on peut s’émanciper de rôles socialement construits ? Et si oui (ce dont je doute), quel est le prix de cette liberté ? Une certaine solitude…

  20. Ce billet est tout simplement fabuleux et résume bien l’espèce de schizophrénie dans laquelle on s’englue. J’ai choisi la carte de la pétassista futile et globalement de bonne humeur, il m’est difficile de soudain parler des élections européennes ou de gueuler un bon coup dans un billet acide. Enfin, je pourrais le faire mais je pense n’avoir aucune crédibilité.

    Alors, maintenant, les jours où je suis vraiment de mauvais poil ou un peu déprimée, je n’écris même plus. Je crois que rien ne me déprime plus que de faire semblant d’aller bien le jour où ce n’est pas le cas.

  21. @ Nick : moi effectivement je t’ai reconnu grâce à tes com ici (at the party …) Bref comme quoi on peut parler sérieusement et venir se détendre ailleurs. (et je m’en vais lire ce billet que j’aurais sans doute zappé sans le linksage qui parfois est utile. ça compte pour toi chez Wikio ?!)
    @ Violette : » mon blog c’est ma vie, ma vie c’est mon chat »…(voilà ce que je suis moi pour la blogo (enfin mon petit lectorat.).. c’est cool j’en suis ravie tu penses bien. ^^ Mais moi je peux pas le dire. Ou j’en ai pas le talent. Merci à toi donc…(en même temps j’aime bien qu’on me parle du chat…) (t’es dure pour un dimanche soir quand même, c’est le billet qu’on se dit « je vais pas commenter je vais dire une connerie ….et voilà » !) bises

  22. J’étais ce WE dans ce genre de réflexion. enfin juste à côté, me disant que j’aime tellement écrire que c’en est honteux que mon blog soit si pourri. et pourquoi il est pourri? parce que je n’ai pas de « ligne éditoriale » (mouahahah), que je ne suis pas entrée dans les codes de la blogosphère, et que je refuse tellement d’être par ex « un blog de maman » que je m’autocensure. on pourrait résumer en 3 mots: It’s sucks. point barre.

    donc voilà l’histoire de la fille qui se cherche depuis plus d’un an alors qu’elle voulait juste être elle. mais qui a eu peur qu’un « elle » absolument nu, sans tabou, au blog dépressif quand elle l’est, futile par ailleurs, exacerbé, égocentrique etc etc ben ça soit pas rassurant pour le lecteur qui aime l’être non?

    @Madame Kevin: mouais…s’émanciper de rôle socialement construits? ma seule solution pour l’heure c’est d’avoir différents microcosmes (shématiquement: boulot, amis, …) parfois ça s’entrechoque, ça se rencontre…et là justement on voit je crois le vrai moi, celui qui n’est pas construit. (et si j’ai répondu à côté de la plaque c’est que j’aurais mal compris, désolée)

    ayé je conclus

    si si

  23. Aucune originalité dans mon commentaire, (c’est pas nouveau), mais tout comme Manou, je trouve que tu as écrit un de tes plus beaux billets, et là, je me retrouve connement émue, et c’est pas drôle, mais c’est bien.
    Enfin, je me comprends.

    Et non, tu n’es pas ton blog

  24. C’est étonnant comme un certain nombre de blogueurs se débattent en ce moment dans les affres du doute et de l’introspection pixelisée.
    C’est étonnant, mais c’est aussi rassurant. Voilà qui prouve que la blogosphère et les classements Wikio ne sont pas uniquement des expositions successives d’égos surdimensionnés étalés avec complaisance par quelques no-life cherchant désespérément amour, gloire et beauté!

  25. Qu’est-ce que tu veux que je dise ?
    Est-ce vraiment le passage sur la flemme du template qui m’a émue ?

    Je ne sais pas.
    Même dans les commentaires, il y a une schizophrénie, et pour ma part, certainement plus que sur mon blog.
    Merci Violette pour ce billet.

  26. @Oopsy : Wikio. Lol.

    Ce serait faire offense à Violette quand même que de dire que je viens me « détendre » ici. Les blogs catalogués « sérieux » ne sont pas meilleurs que les autres. C’est plus la personnalité et le talent de l’auteur qui attirent, plus que le sujet (confidence : je ne mets jamais de vernis à ongles, oui je sais, je suis un intrus sur ce blog, je bats ma coulpe). On pourrait ouvrir un blog sur les prix comparatifs des Vache-qui-rit dans les supermarchés So ProvincioUs que ça pourrait cartonner chez Wikio… si l’auteur a un peu de talent, va sans dire.

  27. Rien à dire, même si ce type de billet est maintenant un marronnier de la blogosphère.
    J’aime bien ce mot « Blogosphère ». sphère, circulaire, rond… Ça tourne en…
    Allez j’arrête mon mauvais esprit.

    J’aime quand t’es comme ça.
    Une poignée de bonbons.
    Bécots ma Chérie.

  28. très beau billet. Personnellement, j’ai choisi la solution « je fais à peu près ce que je veux ». Le résultat, forcément, c’est un blog qui ne rentre pas dans les cases, qui n’est pas très photogénique au sens très médiatisable, qui n’a pas vraiment de ligne. Mais le jour où j’ai imaginé qu’il pourrait devenir mon activité principale, j’ai reculé exactement pour les raisons que tu invoques. J’ai eu la sensation très nette qu’il me faudrait être dans un créneau et si possible porteur. Ce que je n’ai jamais su faire.

    Bref, moi je trouve que tu arrives à varier les plaisirs, que depuis quelque temps tu te montres sous des jours différents et que la bitchattitude qui te va pourtant bien tellement tu la manies avec dextérité n’est pas l’unique de tes talents. Surtout, ton talent, c’est cette écriture. Quel style, mais quel style…

    Après, je ne saurai pas dire mieux qu’alexiane.

  29. Madame Kévin : Personnellement, je ne joue aucun rôle dans la vie réelle et justement, je crois avoir la chance de n’entrer dans aucun schéma social.
    C’est parfois compliqué, mais quelque part, je me sens plus libre aussi.

    PinkLady : C’est dommage, parce que je pense que tu as autant de crédibilité à parler brushing qu’Européennes. C’est toi qui te freines, mais c’est un peu le problème de beaucoup. C’est d’ailleurs le sujet du billet, tiens.

    Oopsy : Je n’ai pas compris quand tu écris « Mais moi je peux pas le dire ». De quoi ? Que tu es ravie ? Parce que tu joues le jeu de la fille dépressive ?

    cremlystella : Thanx

    liliMP : Je ne suis pas sûre que les lecteurs aiment être rassurés. Pour le concept de « ligne éditoriale », ça m’a toujours fait marrer. C’est plus juste de parler de « thèmes ».
    Parce que ça va bien, mais faut voir le niveau de la plupart des blogs. On est quand même assez loin de grands quotidiens ou hebdos, hein !

    Dom : Merci, mais faut pas être émue, c’est juste un constat pas vraiment novateur.

    Line Nommable : Oui, finalement, le blogueur est comme tout le monde. Il fait aussi caca.

    Cracotte : Si tu veux refaire ton design, on peut lancer un appel ici, hein !

    Nick Carraway : On est bien d’accord. Ce n’est pas la thématique qui fait le succès d’un blog.
    Par contre, je suis assez déçue. Tu ne mets même pas du durcisseur sur tes ongles ?

    imposure : En même temps, qu’est-ce qui n’est pas un marronnier ? Je veux dire, je ne vois pas quel sujet serait encore vierge de tout débat en blogosphérie, mon lapin.

  30. Le blog, totem ou tabou…

    Je me demande quand même si mon inconscient réduit chaque blogueur que je lis à son blog, mais maintenant que tu le dis, oui, il doit bien y avoir un côté « cage dorée » à tout ça.

    Je ferme mon blog de m*rde immédiatement, j’ose même pas imaginer son impact sur mon image !

  31. we de merde … suis déprimée mais je ne me l’avoue pas et hier en faisant une expédition en pleine nuit pour chercher des clopes j’aurais bien posé la voiture là et aurais bien disparu…
    voilà je pouvais pas le dire sur le mien alors je fais ça chez toi hein!

  32. En même temps c’est cette dualité( The dark side of Violette Vador :))) qu’on devine sous cette plume fine et déconnante qui nous aimante à ce blog,lequel a une âme et une réelle identité.. . Et la Charlotte a été touchantissime…et vraie… Sinon Apathie fait vraiment ses interviews les Veja vissées aux panards ce sont les lacets bio qui lui font dire des conneries?

  33. Je lis plus que je ne commente ici, parce que souvent si je ne sais pas quoi ajouter je préfère me taire ;-) Mais là très bon billet. Effectivement le web, espace virtuel si large, serait-il finalement réducteur quand on se lance dans l’exercice du blog ?

  34. Moi, j’ai peur que tout le monde s’y perde si je commence à faire parler toutes les voix dans ma tête !
    Très bon post, ça m’interpelle beaucoup ! Je m’en vais de ce pas chez Nick Carraway…

  35. Chaque année tu me rapportes un autographe de Nelson…j’en ai marre de les revendre sur ebay !!!
    Et oui hier soir, j’ai fais plein de fautes…sorry..
    Y’a pas des orages prévus jeudi ???

  36. Y’a pas de problème ! Si un jour, tu veux venir pleurer sur ton blog parce que t’as un coup dur, ou si tu veux faire dans la modasserie, l’actu, la religion, le sport ou le tricot (en jersey), tu peux (d’abord, t’es chez toi). Moi, je te suivrai toujours. Parce que l’essence d’une personne, elle reste toujours la même, quelle que soit sa vie et ses états du moi (du elle). Et toi, ton essence, et bien elle sent bien bon !

  37. Hi, Je vais me répéter mais je rêverai d’avoir juste -un peu- le temps de me poser ce genre de questions. Je pense surtout que tu devrais -enfin !- te lancer dans l’écriture. Pas du nième fascicule « mes conseils, mes astuces » mais un vrai bouquin qui serait, pour le coup, vraiment un petit bout de toi. Allez, lance toi.

  38. Je connais pas de blogs à forte audience qui raconte le cancer des oreilles de son chien, mais je connais un blog à petite audience qui dit que de la merde. Enfin j’en connais pleins.

  39. Effectivement, difficile d’échapper à l’étiquettage, c’est vrai dans la vie, c’est caricatural sur les blogs. Pour autant, personnellement, je ne me prive pas de raconter exactement mon humeur, si j’ai envie de la raconter, et même si elle intéresse moins mon lectorat. Parce qu’il faut persister à écrire d’abord pour soi, et oublier un peu les attentes des lecteurs.

    Ce qui ne m’empêche pas de me désespérer quand je ponds un article très personnel, dont je suis fière, et que je vois qu’il n’a pas été lu, ou pire, pas compris … (genre quand je cause littérature, je te raconte pas la chute d’audience. Heureusement que je me suis mise à Twilight.)

  40. Moi aussi je veux débattre/déblatérer sur ce sujet qui m’interpelle au dedans de moi-même, en pleine crise blog-existentielle (to continue or not ?)

    Depuis le début, je me dis que c’est un « personnage » , le moi du blog, avec ses humeurs, ses histoires, ses coups de cœur ou de gueule, pas tout à fait moi mais inspiré par des trucs que je vis. On raccourcit, on mélange, on extrapole tous, non ?

    Peut-être qu’il faut être blogueur soi-même pour comprendre le processus, et donc pour faire la part des choses sur les blogs qu’on lit…

    Mais le truc qui me flippe, c’est quand s’y rajoutent Facebook ou Twitter : on passe son temps à scénariser sa vie, construire un « moi pour les autres ». Pourquoi on a besoin de ça ? Ca a toujours existé, c’est vrai (on joue un rôle pour les collègues ou la belle-mère) mais à ce point, c’est un poil inquiétant…

  41. La question est peut être de savoir si l’on fait le blog pour soi ou pour les autres??? ou les 2!!!!! Et déjà le premier choix de faire un blog public ou privé, cela montre déjà qui tu cibles… ; )
    La solution est peut etre de faire un blog public pour les copains ET un blog privé – journal intime pour soi-même (avec lecture par ta mère sinon c’est pas un vrai journal intime!!! lol!).

    bisous

    Casa

  42. Je ne vais pas réussir à faire un commentaire intelligent alors je vais me contenter de dire :
    « Très beau billet! »

    Ah si, j’ajouterai quand même que je me pensais être un blog de maman mais que « Elle » n’a pas voulu de moi dans cette catégorie et m’a mise chroniqueuse , soit, ça me va aussi, par contre quand on m’envoie un mail me disant que je suis un blog déco ou qu’on aime comment je décortique la mode, là, je suis hilare !

  43. Si tu me connaissais, tu constaterais que j’ai même pas de crédibilité pour parler brushing vu que je suis toujours coiffée « à la sauvage » on va dire. Y a des jours, c’est fun, y en a d’autres, on a l’impression que je viens de me lever et ce toute la journée.

  44. A partir du moment où l’on considère que soi, c’est les autres – comme j’ai l’habitude de le dire -, les questions que tu te poses peuvent être vites résolues.

    Soi, c’est les autres, parce que c’est dans les rapports, les relations, les perceptions que chacun à aux et des autres que le soi se construit.

    Et ce moment civilisationnel où l’on s’aime de plus en plus soi et de moins en moins les autres empêche juste d’accèder à cette idée et cette réalité-là.

    Donc la question « nos bloguent nous appatiennent-ils ? » renvoie directement à la question « notre soi nous appartient-il ? ». Non plus donc.

  45. T’inquiète, si tu joues parfois un rôle, on fait aussi les Brian mais on est pas aussi Brian que ça, on lit entre les lignes.
    Perso, mon blog je le tiens pour moi, c’est un peu mon vide poche, y a un peu de tout, et même le talon du jambon. Bon j’ai pas une audience phénomenale, mais ça reste correct. Cela dit je refuse d’être esclave du goût de mes visiteurs, c’est à eux de venir si ça leur plait et pas moi à faire en sorte que ça leur plaise. Si tu publies des choses qui te saoulent, tu vas attirer des gens qui te saoulent et au final ton blog tu pourras plus le saquer. Un blog ça évolu, si t’as envie de faire des notes plus en adequation avec ton humeur, fais toi plaisir, on sera toujours là pour te lire…tu te debarrasseras pas de nous comme ça huhu.

  46. Hummmm, j’adore la tarte aux quetsches !
    (il y a bien sûr un message subliminal dans ce commentaire)

  47. très juste, ton billet
    le blog, facebook, tous ces profils en ligne ne montrent pas la vérité mais une image un peu rêvée de notre petite personne. On se construit un personnage qui a de la répartie, de l’humour et du recul en toute occasion, c’est tellement cool! ce n’est pas là que nous nous dévoilons vraiment. Et finalement, tant mieux! seuls les proches et les amis doivent nous connaitre, ce serait terrible de faire comme certains, de raconter totalement sa vie intime sur le web!
    lorsque je te lis, je retrouve un personnage, et c’est ça que j’adore (dans ton blog particulièrement).
    et pour Charlotte Gainsbourg, pareil, je me suis surprise à avoir des larmes pendant son discours… parmi toutes ces actrices grognasses (très françaises) qui minaudent pour combler le vide, elle a une classe!

  48. On ne montre pas la même chose de soi à ses collègues, à tata Jeanine, à ses enfants ou à un ex petit copain. Le blog a priori représente une part de nous qu’on aimerait que les gens voient. Ou pas.
    tout ça n’est une petite facette de la grande boule à facettes de la vie.

  49. Ah et je ne sais pas si c’était vrai pour Charlotte, mais moi, comme d’hab, j’ai pleuré. Et j’ai aimé ça. Une joie et une souffrance. Les deux mamelles de la vie, non ?

  50. Jte trouve très touchante. Et pour moi, t’es une des rares blogueuses à faire attention à ton public de Brian. Continue d’avoir ton franc-parler, ton humour, ou tes questions existentielles :)
    Bonne journée.

  51. Moi aussi j’ai pleurniché hier en écoutant Charlotte. En tout cas ce billet est touchant, et je peux dire chez toi que j’ai pas le moral ? Parce que chez moi je ne dis pas ce genre de choses…

  52. Ooooh, je t’ai trouvé toute bouleversante dans ce billet… On sent chez toi une volonté d’honnêteté et de sincérité, j’apprécie beaucoup…
    Je pene que tu ne devrais pas à hésiter à alterner billet « futile » (avec de gros guillemets) et billet plus profond comme celui-ci, car les deux sont très bien… Et nous, tes lecteur-sfans, nous te suivont avec la même passion dans les deux cas…
    (Oui, moi aussi, je tombe un peu dans la mièvrerie, mais bon, chuis aussi sincère…)
    Biz, take care of you!

  53. Ah, oui, et Charlotte G., j’ai kiffé aussi son discours, j’ai pas pleuré, mais j’étais très ému. Notamment, quand elle a parlé de son père et de l’interrogation sur l’appréciation de nos parents de ce que nous faisons (un dernier point qui me turlupine, perso).

  54. ah tiens j’avais pas conscience de passer en plus pour la fille dépressive…comme quoi. Non juste que les fois où je suis sortie de ma « pseudo ligne éditoriale » le petit lectorat fidèle n’a pas adhéré…Pouvoir passer d’un sujet à un autre et fédérer c’est le propre d’une poignée de blogueurs. des bises !

  55. caro : C’est quand même vachement dommage que, pour monétiser/médiatiser, etc…, il faille lisser le texte, le graphisme ou que sais-je.
    Du coup, ça donne des blogs insipides, alors qu’il y a de vraies pépites, comme ton blog qui a une forte audience (je veux dire, y’a pas de secret hein), mais qui peut moins intéresser les annonceurs que les susnommés.

    Non, parce que, t’as des marques, si elles trouvent ta bannière vilaine, jamais elles ne voudront mettre de la pub sur ton blog (vu qu’elles ne lisent jamais le contenu, autant s’arrêter au premier coup d’oeil).
    Par contre, si tu as un chouette design, alors là c’est bingo, peu importe que tu dises bite et couille toutes les 2 lignes. C’est là où c’est très drôle, dans le fond.

    Ca, on pourait en discuter des heures, mais je dois répondre aux autres gens en dessous (demain, je parle sac à main, je vous préviens).

    vinsh : Je crois que tu ne risques plus rien niveau réputation. T’as quand même avoué ici être fan de Mylène Farmer, souviens-toi…

    Frogita : Tu aurais dû le faire ! On aurait joué à Miss Marple en blogosphérie.

    Mamzelle Mutine : Très bon le coup des lacets bio ! Je suis sûre qu’ils sont même pas bio pour de vrai. On nous ment !

    Bulles d’infos : Justement, c’est à nous de contourner l’effet réducteur si on en a envie. Putain, mais bientôt, il faudra un bac +50 en psycho pour ouvrir un blog, sans déconner.

    fille facile : Vas-y, parce que c’est nettement mieux écrit et beaucoup plus clair que chez moi.

    imposture : Merci, Ô grand inventeur de l’Internet 0.0

    Condimentaire : Très très bon le pseudo du jour.

    sylv : Tu déconnes pour les orages ? Je m’en fous, je resterai enfermée avec Nelson, et je lui demanderai « where is Brian », si c’est comme ça !

    poupoupinette : Merci beaucoup ! Vous allez me faire pleurer aujourd’hui. Pourquoi que tout le monde est gentil comme ça ?
    Non, non, je vous file pas un pourcentage des billets sponsorisés, pas la peine d’insister !

    coke : En fait c’est que j’ai pas tellement envie, je crois.

    Fanny : Des noms, que diable !

    sasa : Je suis entièrement d’accord, il faut écrire pour soi. J’essaie de la faire, mais parfois je dérape. Donc, à partir de demain, je cause de mes mycoses des pieds, de mon divorce, des grévistes qui me font chier tous les matins, et fuck le lectorat.
    (je déconne pour les mycoses)
    Et comme toi, ça m’arrive très souvent d’être fière d’un billet sur lequel j’ai passé plus de temps que d’habitude et de noter, inlassablement, que ce n’est jamais celui qui plaît le plus.
    Les gens sont d’une ingratitude, bordel !

    la ch’tite : Tu sais, je pense qu’au contraire, ce sont les non-blogueurs qui savent le mieux lire entre les lignes. Nous autres, on est complètement pourris par le virtuel. Et il faut vite s’échapper du truc dès qu’on peut.
    Tu sais que deux blogueurs américains se sont suicidés parce qu’ils ne dormaient plus, de peur de rater une info importante pendant la nuit ?!
    Où est-ce que j’ai lu ça, moi ??? Impossible de me souvenir et pourtant j’ai vu ça ces derniers jours.

    casa : Au départ, tu le fais pour toi assurément. Après, c’est là où ça peut se gâter.

    ATTENDEZ JE FAIS UNE PAUSE !

    ……

    Miss Brownie : Toujours le problème de ces foutues cases…

    PinkLady : Ah merde. Et sinon, y’a le vernis à ongles aussi (me dis pas que tu te les ronges, en plus de tout ?!)

    blobby : Je veux bien, mais ça c’est quand tu as dépassé le stade de « l’enfer c’est les autres ». Tout le monde n’en est pas au même stade sur le chemin du soi.
    (j’ai mal à la tête)

    Marieaunet : Merci beaucoup pour ton commentaire. Moi j’adore ton blog pour toutes les raisons que tu as citées. Et je sais très bien que les Brian (à part le mien) sont très rares par ici.

    Anna : C’est sexuel ?

    UneChambreàMoi : C’est clair que non seulement elle est talentueuse, mais pour les minauderies tu repasseras. Je veux dire, on est loin de Sophie Marceau…

    1fille100histoires : Le gros drame de ma vie c’est que je pense être à peu près la même avec TOUT le monde (tata, boss, enfant)…

    caro : Si, si, c’était vrai. J’aurais eu du mal à inventer ce moment. En plus, je suis super mauvaise dans la fiction.

    Anaïs : Ben, merci beaucoup. Et oui, j’essaie de faire attention aux gens, même si je suis plutôt égocentrique de nature.

    nanikaa : Ecoute, je peux créer un billet spécial de lamentations, où tout le monde pourrait venir confesser ses peines et tracas. Même de façon anonyme.

    lord de Winter : C’est sûrement parce que j’étais un peu bouleversée en l’écrivant. Comme quoi, mon masque est super mal accroché.

    Oopsy : Ca veut dire que là, tu blogues uniquement pour les autres, et pas pour toi. Et les autres sont d’un chiant, parfois…

  56. et ouais sortir de la case et pan c’est la sanction immédiate !
    tant pis, moi je sors qd même : si je me sens à l’étroit AUSSI dans mon blog, c’est pas la peine de continuer… mais c’est vexant quand même quelquepart, ce pas le droit d’être autre chose que ce qui a été choisi un peu au pif selon l’humeur du moment, il y a plus de 3 ans…

  57. en tous cas une blogueuse, c’est sûr, ça aime les commentaires (je suis bien placée pour le savoir. je veux des commentaires! plein de commentaires! avis à la population!)
    mais la lectrice de blog, elle adore aussi quand on répond à ses commentaires.
    et pour ça, violette, t’assures, car tu fais des réponses personnalisées systématiques, c’est classe!

  58. Ah non, je ne me ronge pas les ongles mais je les vernis pas non plus, j’ose plus rien faire quand j’ai du vernis sur les doigts. Je suis en train de faire mon coming out, je ne suis pas une vraie fille, je mets pas de vernis. Aïe

  59. Je suis venu relire parce que j’aime bien les jolis mots (ben quoi c’est pas parce qu’on est au fond de la classe qu’on est pas sensible ;o))

  60. ton billet m’a, disons, émoustoufflée.
    pourquoi parler comme cela alors que toute la journée, devant des élèves plus ou moins gentils et sages, nous nous devons, corps enseignant, de parler la France correctly? Peut être parce que le Moi n’est pas immuable…

    qui est on vraiment? au fond? est on le même que demain? qu’hier? je ne sais pas. Evoluons nous avec le blog? à côté du blog? Il fait partie de notre vie, quand même ce con… Alors qui est il? qui sommes nous, aujourd’hui et demain?

    je ne répondrai pas à ces questions, (j’ai eu 3 en philo au bac.. alors bon)

    échappatoire, exclamatoire, purgatoire, (isoloir?), je pense quand même que le blog, nous permet d’évoluer. vers le haut vers l’avant ou tout droit… il nous permet quand même de trainer quelque part notre corps et notre pensée.
    Ce qui est super chouette, je trouve, c’est de pouvoir se poser des questions. Et d’y répondre, ou pas.

    (tain, achement sérieux ou bien?)

  61. Charlotte m’a presque fait chialer et ton billet aussi Rosette. Euh, Violette.
    Je trouve que même à travers ton humour à l’acide sulfurique, on sent beaucoup de tendresse, de douleur et d’émotion. Peut-être que je plante gravement carrément, mais.. En tout cas c’est ce que je pense :p
    Et que je t’aime aussi :)

  62. Bonsoir Violette, je trouve ta démarche et celles des gens qui écrivent – tout support confondu – très respectable. Certains ont plus de brio, de talent, d’humour, de gouaille mais qu’importe… Les mots véritables ou pas, les histoires saucissonées ou pas : toutes sont là et révèlent qui des joies, qui des peines… la vie quotidienne est là, bien présente et pour tous ceux qui n’ont votre courage merci de continuer.

  63. Je lis ton blog régulièrement sans laisser de commentaires. Cette fois-ci, je me jette à l’eau. Il y a du vrai dans le côté « mon blog ne m’appartient pas », parfois on se sent obligé de poster dans la même veine que les précédents billets, on a une image qui nous colle à la peau, et on est dérouté devant le clavier dès que l’on veut faire un truc qui sort des sentiers battus. Pour ma part, quand je n’ai pas envie de poster, quand je n’ai pas d’inspiration, je laisse le blog comme ça… Ca me pesait avant, je me disais « argh les lecteurs doivent se demander ce que je fais… » (et ils te klaxonnent quand tu fais la morte). Mais avec le temps, j’ai appris à me détacher de cela et je préfère ne rien faire que faire un truc naze ou ramollos des mots. Quand au côté schizo, ce sont les autres qui nous donnent cette impression là, franchement. Nos photos et nos propos nourrissent un « fantasme » qu’ont les autres de nous (la fameuse allégorie de la caverne), mais au fond, on sait bien que notre blog nous ressemble. Si ce n’était pas le cas, on ne tiendrait pas le coup, on n’arriverait pas à garder cette ligne éditoriale.

    Pour ma part, j’aime bien brouiller les pistes car je tiens à ma vie privée. Les gens viennent sur mon blog pour chopper des recettes, passer un bon moment et ce principe me permet de ne pas sortir du cadre que je me suis fixé. Même si on souhaite parfois démentir quelques idées que se font les gens de nous, je crois qu’il est préfèrable de laisser une part de doute et de mystère. « Pour vivre heureux, vivons cachés » !

  64. Bon billet.
    Justement j’ai eu envie de prendre la tangeante sur mon blog après l4été dernier, d’être plus impersonnelle. Fatiguée de trop de bla bla.
    Faut pas se leurrer certaines et certains post chez l’autre pour que l’on poste chez eux ils ne lisent même pas les articles.
    J’ai créé 4 autres blogs thématiques qui ont autant de visiteurs en quatre mois que le blog mère et ceci alors que je n’ai pas créer de réseau.
    ça donne à réfléchir.

    Mais toi ne change rien!

  65. Que j’aime quand tu fais des billets comme ça !

    Je distingue deux catégories de blog. D’abord les blogs mode, cuisine, cinéma, point de croix, politique … ces blogs là on une ligne éditoriale très marquée et si j’y vais c’est dans un but précis donc si j’y lis autre chose je serais assez perplexe. Ensuite il y a les blogs des plumes qui parlent de choses diverses qui les touchent. Là je ne vois pas de ligne éditoriale marquée et donc rien ne me choquera.
    Ton blog fait partie de cette catégorie, j’y viens pour ta plume, tu peux me réciter le botin, me parler des européennes ou de chenilles de vernis, qu’importe le fond tant qu’il y a la forme. Y’a qu’à voir, il n’y a que sur ton blog que j’aime lire les billets sponsorisés tellement tu me vendrais n’importe quoi avec ta plume.

    Nos blogs nous appartiennent-ils ?
    Pour moi certaines plumes peuvent parler de tout et continueront de fidéliser et de fasciner leurs lecteurs. Ton blog en fait partie. Je suis sûre que tu peux parler de tout et que l’on sera là autant présents.

    Je n’ai pas une jolie plume, je parle de choses faciles, frivoles, je fais des billets kleenex, ça me correspond et ça correspond sûrement à ce que mon lectorat vient chercher. Bien sûr je ne suis pas que ça et je pourrais parler de choses difficiles, de mal être, de dépression, de doute, de manque de confiance, de culpabilité. J’ai juste envie de maîtriser l’image que je donne à travers mon blog / FB & co. J’aime cette idée de choisir ce que je montre. J’aime cette image de gaité et de futilité qui au final ne me correspond que très peu en vrai.

    Pour moi ici tu choisis de nous montrer certaines choses, peut être un brian tout au fond près du radiateur s’en contente mais l’autre million de lecteurs en voient un peu plus ;)

    Et pour ceux qui ont la chance de te connaître un peu en dehors ils savent à quel point tu es une personne magnifique, complète et complexe.

    Pour moi c’est la vie en société en général qui veut cette schizophrénie, on joue des rôles en permanence, au boulot, en famille … seule toi sait qui tu es. Comme nous tous.
    Parfois on trouve des gens avec qui être totalement soi même, une amie, un mari, un parent. Seul la confiance et le temps le permettent. (putain je m’égare).

    Tout ce laïus pour dire quoi ?
    Que pour moi ici il n’y a pas de ligne éditoriale, tu pourrais disserter des heures sur le dernier Lévy (Marc) ou sur l’entrée d’Allègre au gouvernement que je continuerai à rafraîchir comme une barge la page pour avoir un nouveau billet.
    Même si parfois il t’arrive de douter, si parfois tu en as peut être marre d’écrire ….. bordel ne nous laisse pas ;)

  66. Serait-ce que nos blogs ne sont qu’une part de nous qu’on veut bien montrer mais qu’au final on en dévoile un peu plus que ce qu’on veut bien tout en en gardant pour nous parce que faut pas déconner non plus ?

    Et sinon, le problème ne se pose-t-il pas plus « intensément » pour les influenteuses que pour les bloggeuses comme moi, parce qu’après tout que j’ai 3 ou 300 lecteurs je m’en tape ?
    Finalement, est-ce que tous les bloggeurs et bloggeuses ne sont pas des putes de la blogo, qu’ils fassent des billets sponso ou pas ?

    En tout cas, c’est pas très gentil de me faire poser plein de questions sans m’en donner les réponses ! (mais merci quand même).

  67. Je suis tomber un peu par hasard sur ton blog, ce billet est intéréssant et très bien rédigé. De plus, je trouve que la photo est très jolie.
    Et poue répondre a la question originelle, je pense qu’a partir du moment ou on créé un blog, on appartient a internet tout entier.
    On se dévoile dans notre intimité quand on commence a écrire ce que l’on pense, m’enfin je ne vais pas philosopher a 21:50, c’est trop dur!

    Bonne continuations, bisous ;)

  68. Ping : Et Noisette Fût. | Le Fabuleux Destin de Noisette...
  69. Bah dis donc ya de la lecture ici, j’ai failli pas laisser de coms, y a déja pleins d’avis sur ton billet. Nos blogs nous appartiennent ils ? (mais ce sera peut être le sujet de Francais du Bacs 2015, ca fait peur tiens)-
    le mien oui il m’appartient encore vu qu’il n’existe que depuis 5 mois -ya presque que moi ou presque qui le lit et je m’auto-satisfactionne toute seule – ok j’ai inventé ce mot. Plus je m’aventure dans la blogosphère et plus je me pose de questions, et pourquoi ? comment? mais à quoi ca sert le blog rank, quoi ya des vraiment gens qui ont fait de leur blog un boulot ?
    Allez je continue à lire quelques uns de tes billets parce que déja celui la je le trouve très bien écrit.

  70. Je me demande si quelqu’un aura le courage de lire jusque là… tant pis, je comment quand même…
    juste pour rajouter à la schizophrénie ambiante, t’as remarqué que c’est sur le billet le moins « violette style » que la foule se presse pour y aller de son commentaire guimauve?
    tu devrais faire de la politique.

  71. très bonne reflexion. questions qui me semblent d’autant plus pertinentes parce que j’ai débarqué récemment dans la blogo

  72. Oups, je suis là à lire les comm’s mais c’est que j’ai la tarte aux quetsches qui va cramer !
    Oui, à 2 h du mat’, y’a pas de secret, hein.

  73. Un blog se justifie comme une fenêtre ouverte sur notre ego, même si on s’en défend. Pas vraiment que l’on soit des narcissiques au besoin compulsif de s’étaler, mais que c’est l’autre qui fait dire « je » (note très tôt le matin la référence philosophique, ça fait mal à la tête je sais)…
    J’ai écrit un article sur « pourquoi un blog », je crois qu’on finit tous par se poser la question en éspérant que ce soit nos lecteurs qui nous donnent la réponse…

    Moi mon blog a un esthétique pourri mais c’est parce que j’y connais quedale en design et peut-être même que mes chiottes sont plus attractives, à bien y regarder… ^_^

  74. j’arrive à la bourre comme d’hab pour dire que je suis bien contente de lire ça, ici, et que voilà une analyse intelligente qui ne détonne pas dans ton blog.

  75. ba OK aujourd’hui. C’est très parisien de se donner une belle image et donc de ne pas être fidèle à soit même avec ses jours + et ses jours -. Donc je dirai que les blogs qui ont un gros lectorat ont en effet une ligne à tenir, celle qui a fait leur succès. Idem chez les petites couturières et cuisinières. Tu vois un peu le truc, avouer à la face du monde que tu as pourri la tarte parce que tu l’as oublié !???!! C’est qu’elle ont une réputation à tenir ces dames…. Mais je pense que les blog plus perso, version journal intime sont encore le reflet de l’âme au jour J.
    Par contre oui je te donne raison pour les cases….. c’est pitoyable d’ailleurs…. mais couturière va avec couturière de haut niveau si possible etc…. et la beauf reste à la beauf ! Kikoo !!

  76. j’ai toujours pensé que t’en avais grave derrière le blush, choupette
    au plaisir égal de te lire, dans ton terrain ou hors-sentier

  77. Bon, les copains, j’ai lu TOUS vos commentaires, c’est juste que j’ai pas le courage de répondre à chacun, mais je vous remercie sincèrement.
    Je trouve que vous avez tous dit des chouettes trucs, et je trouve étrange qu’on parte dans le pathos alors que c’était à la base un questionnement sur la blogosphère.

    Mais, quelque part, ça me plaît cet affect que tout le monde met ici, car cela montre que ce blog n’est pas désincarné.
    Et c’est pour des échanges comme ceux-là que j’adore bloguer, en fait.

    Bon, allez, ça suffit les mièvreries, maintenant on cause d’Evelyne Leclercq !

  78. Est-ce si courant de lire “j’ai envie de me suicider“, ‘mon enfant est mort“, “j’ai un cancer“, “j’ai été violée“, “je suis au chômage, j’arrive pas à m’en sortir” ?
    Non, pas trop, les copains. >>>>> Faudrait déja que ça nous arrive.

  79. Je proteste contre le présence trop présente de Roland Garros dans nos vies.
    C’était pour le hors-sujet.
    Au revoir.

  80. Franchement, j’ai toute suite vu que tu ne plaisantais que très rarement.
    La haute voltige s’habille d’un rien.
    Je continue de me marrer (même de loin) et de me faire une image à ma convenance.
    Fais confiance à tes lecteurs.
    Des bises

  81. C’est sûr nous ne sommes pas réduits à nos blogs… Des fois on mets des jolis photos qu’on a prise en pyjama, les cheveux défaits et le ménage pas fait… On a des coups de blues, d’euphorie… Mais il est vrai que nos blogs nous ressemble quand même… Bon, je fais pas des gâteaux à longueur de temps ou je ne peins pas tous les jours des meubles chinés tous les week… Mais nos blogs c’est Nous !!! Vive Nous !!!

  82. J’aime bien l’idée que mon blog me ressemble un peu. Bon, pas le matin quand je me lève avec une haleine de chacal et la trace de l’oreiller sur mes yeux bouffis, pas non plus le soir quand ma casbah ressemble à un chantier et que j’ai envie d’étriper mes enfants qui refusent d’aller dormir. Mais quand je me pose 5 minutes, qu’il fait beau et que putain, la vie est belle.
    Après, heureusement que quelques uns savent lire entre les lignes…

  83. Madame,
    Nous avons le plaisir de vous annoncer que vous êtes l’auteure du 100ème commentaire.

    Ok. Et j’ai gagné quoi ?

  84. Le nombre de lectrices/blogueuses qui ne font pas le ménage et ont les cheveux décoiffés …. c’est un peu dégueu ici …

  85. Il y a près d’un an, j’ai eu un échange captivant avec une blogueuse écrivaine. Depuis, elle a régulièrement bouleversé l’usage et la fonctionnalité de son blog (plus de liens, plus de commentaires, une ligne éditoriale déstructurée…). Je trouve ça intéressant, de transformer l’usage et l’esprit. Unilatéralement et d’une manière radicale.
    Nous avions alors convenu que le blog permettait plutôt de bien connaitre son auteur, malgré toutes les combines ou les « déguisements » que l’on opère pour se montrer sous son meilleur profil. Nous avions alors rapproché le blog d’un tableau de peinture. Chaque note, chaque article est comme le détail pointilliste et isolé que l’on distingue clairement en collant le nez à quelques centimètres de distance du tableau. Il suffit de prendre du recul, faire plusieurs pas dans un lent mouvement de travelling arrière pour distinguer dans son intégrité (son entièreté ? son honneteté ?) l’oeuvre et connaitre mieux le peintre.
    Ainsi, il suffirait (immense gageure) de pouvoir lire tous les articles d’un blog pour que la nature sincère et profonde de son auteur apparaisse alors.
    Cela me fait penser à l’épilogue dans « Usual suspects » quand le flic observe dans un éclair de lucidité le panneau qu’il a en face de lui pour comprendre que Kaiser Sauzé lui a fait un monstrueux et réjouissant story telling…

    Alors oui, un blog, ça nous ressemble forcément.

    Ah oui, je voulais dire, j’ai une amie blogueuse, qui tricote. Je me suis aperçu, au hasard de coincidences troublantes, qu’elle est dotée d’un humour espiègle, d’un esprit libre et critique. Mais rien de cela ne transpire de son blog. Alors, oui, tu as raison, lire entre les lignes, cela semble intéressant pour comprendre ou capter la subtilité des êtres.

    Amitiés aquitaines

  86. Ping : angst | Le Boudoir de la Marquise
  87. Je découvre ton blog par l’intermédiaire de MissBrownie, je pense que je reviendrai… :-) Article très intéressant, effectivement. Je pense pour ma part que mon blog me ressemble, mais bien sûr qu’on ne peut pas tout dire, on se sensure soi-même, pour son lectorat, par rapport à son boulot, pour l’image qu’on donne etc. Mais on choisit quand même ce qu’il en reste au final, un ptit bout de nous, le meilleur… ou pas….

  88. Fremen : Bienvenue ici (je crois que c’est la première fois que tu commentes ?) et merci pour cette référence non seulement très juste, mais qui m’a aussi fait sourire. Ce film est dans mon top 5.

    Anne-Sotte : Bienvenue à toi !

  89. Je t’inspire ton plus beau billet, qu’ils disent, les commentaires. Ca me fera un truc à raconter à mes petits enfants, quand tu auras les bajoues tombantes, Violette.

  90. Ouais nos blogs nous ressemblent, on écrit comme on est, moi j’ai le même humour (pourri) dans la vraie vie, et j’aime pas parler que de gosses, c’est pourquoi je le fais peu sur mon blog, on m’a toujours qualifiée de cynique et ça se voit aussi sur mon blog.
    Je suis même plus moi parfois qu’en réalité parce que je me permets moins de déconner rapidement quand je connais mal les gens in the real life.

  91. Euh… pas tout à fait, j’ai du faire des incursions, par le passé. Je vais, je viens, je batifolle, et je repasse de temps en temps ici.

    Je prends le temps d’apprécier… Après, je n’ai pas toujours un commentaire intéressant à faire. Alors je m’abstiens.

    A part ça, j’habite à Bordeaux (allez les Girongins), je suis né à Perpignan (Allez l’USAP – ndlr c’est du rugby) et longtemps vécu en Auvergne (Allez l’ASM – encore du rugby).

    Voilà, c’est le genre de post innintéressant que je pourrai faire à propos de ton article sur Nelson (le côté Sport…).
    J’ai failli m’abstenir, mais promis, j’le ferai plus.

    Bonne journée Violette,
    Je file, j’ai piscine à midi

  92. Je découvre ce blog que je m’empresse de mettre en favoris. Je suis heureuse de lire ce billet qui enfin me laisse penser qu’il n’y a pas que moi qui lutte contre cela.

    Je suis une grosse imposture dans la vie de tous les jours et pour ma part, enfin je suis moi-même sur mon blog.
    C’est aussi pour cette raison que très peu de personnes viennent me lire à présent.
    Je me sens plus libre.
    J’aurais bien aimé entendre ce qu’à dit Charlotte Gainsbourg. Elle est toujours très pertinene!
    Bon je vais finir mon pot de nutella ! Pathétique je sais

  93. J’adore ton style, pas trop le temps de tout parcourir aujourd’hui (je suis au bureau…) mais je reviendrai…
    Si te mets en lien sur mon blog (tout neuf le blog, merci pour l’indulgence les gens…).
    A plus tard !

  94. Bonjour,

    C’est la première fois que je poste un commentaire ici et j’aime que ce soit sur ce billet que j’ai beaucoup aimé lire.
    C’est beau, touchant, émouvant, et bien écrit. c’est vrai, très vrai bien sûr.
    Peut-on tout dire d’ailleurs sur la blogosphère? Ou y a t-il un politiquement correct? Et puis surtout veut-on tout dévoiler de nous même? Non bien sûr. Certaines choses n’appartiennent qu’à nous et nous seuls. C’est notre jardin secret, intime, que l’on choisi de ne révéler qu’à certain (ou à personnes) et c’est aussi ce qui fait notre richesse.
    Mais comme tu le dis, il ne suffit pas de tout dévoiler, de dire qui nous sommes (mot pour mot) pour se faire comprendre et que les autres sachent qui nous sommes. Il y a mille et une façon de découvrir quelqu’un et ses mots suffisent pour la cerner si tant soit qu’il y ait une affinité d’esprit ou de personnalité.Comme tu dis, il peut être facile de lire entre les lignes, elles en dévoilent souvent plus que l’on ni’magine… Et pour les autres, tant pis, après tout ça ne les regarde pas!

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