A la nuitée, bien lovées au creux de nos canapés en toile de Jouy, la marque de nos 18 télécommandes imprimée sur le fond de teint striant notre joue lasse de sa journée polluée, nous ne nous rendons pas toujours bien compte à quel point des gens sont dans la détresse, voire dans le noir le plus obscur et sombre.
Monstres d’égoïsme que nous sommes, on oublie bien souvent que des personnes ont de terribles interrogations dans la tête, que même des années au fond du divan ne pourraient y répondre. A leurs interrogations.
Alors certes, toi aussi tu as tes petits tracas. Quid de plus humiliant que d’apporter son cigare à Monsieur, confortablement pantouflé dans son Chesterfield capitonné, chiné à La Baule ?
C’est vrai. Mais c’est toujours mieux que le martinet, non ? (enfin, pas spécialement non, mais on va faire comme si tu étais un peu coincée pour les besoins narratifs).
La suite … « Comment s’appelle la femme de Patrick Puydebat »