Ma fille vient de me demander : « Ça va, tête de pigeon ?«
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Je le sais bien que je suis toute décoiffée en fin de journée, mais il y a des limites aux mille bornes !
C’est vraiment n’importe quoi, ici, toi !
Rouuu, Rouuuuuu
C’est que j’ai retrouvé dans mon dur disque, une photo qui date de 2007.
Ça nous rajeunit pas les aminches.
Donc la voilà, et on ne dira plus jamais que y’a que des photos poucraves sur ce blog !
(cliquez pour voir en grand et en mieux)
Alors ?
Où qu’il est mon prix Pulitzer ?
Hein ?
C’est pas moi qu’ai pris la photo ?
…..
Ouais, peut-être, mais y’a ma fille dessus.
Séché, je t’ai !
ps : C’était à Beyrouth
(je dis ça pour le Pulitzer)
Ca va minou ?
Moi aussi, mais récemment j’étais plongée dans l’embarras.
C’est l’histoire que samedi prochain je suis conviée à une party genre decalecatan decalecatan. Ohé, ohé, vous l’avez deviné, c’est une soirée déguisée. Trop fortiches de la devinette musicale vous êtes.
Le thème c’est « USA ».
Je sais, vous vous dites trop facile, trop large le choix, y’a que l’embarras. Mon for et moi, on s’est regardés quand on a appris la nouvelle, et on s’est dit pareil.
Sauf que je suis feignante par contumace et que j’ai dit au for : « Ouais mais attends, je veux pas y passer 3 plombes en make up, ni courir en talonnettes dans Paris pour chercher le Graal costumier, on va faire simple dans l’attitude«
Comme j’ai déjà un diadème dans ma chambre (je suis fée, c’est pour ça), j’ai luminé grave dans l’idée et songé à me déguiser en Miss. Un truc décalé, genre « Miss Oregon 1992 », voyez l’esprit.
Bon, on en était où, toi ?
Si je me souviens bien, ici, ça ralait sec comme un bon français moyen que tous les fournisseurs d’accès de l’Internet c’était rien que des incapables décentralisés en Afrique du Nord ?
Foi, il faut savoir garder, mes oyes !
Mon FAI est un saint homme.
Je suis Bernadette Soubirous.
Ma cuisine est peut être toute cassée, mais l’essentiel est là puisque I’m Free (to do what I want) et que surtout, j’ai retrouvé mon « Miette » :
La populace, j’en ai une brève !
C’est que dernièrement, avec la Cyclamen, quand on partait sur les chemins pour une balade digestive dominicale (les nouilles ça pèse sur l’estomac), et ben subitement elle demande le koitesse d’un truc marqué sur un panneau signalétique.
Il faut déjà que je t’explique, pour poser le décor, que la Cyclamen, elle est en pleine phase de demande continuelle (et lourdingue) au niveau du « Et là qu’est-ce qu’il y a écrit ?« .
Ca va bien que c’est mignon les deux premières fois, mais y répondre « boucherie hallal » ou « Van Cleef » (si, si, on habite Place Vendôme !) en boucle, ça use le palais.
Vous me direz, ça change de son TOC d’il y a 6 mois où elle demandait « t’as quel âge ? » à chaque personne qu’elle croisait et que j’avais l’air con quand on tombait sur une Isabelle Adjani de 60 piges botoxée pour en paraître 17.
On disait quoi ?
On disait que l’aut’ jour, je réponds que y’a écrit Montmartre sur une pancarte en tôle ondulée rouillée propice au tétanos.
« Ah !« , qu’elle fait, Cyclamen, « Ben, la maîtresse aussi elle nous a emmenés à son martre la semaine dernière et y’avait un chouette parc !«
« ???????« , que j’interloque sévère.
« Et il est où ton martre à toi ?« , qu’elle insiste.
Parfois, je me demande si elle est pas complètement demeurée, comme gamine.
Ne serait-il pas judicieux de laisser place aux émotions, tendance colle Cléopatra, et d’oublier ces histoires de nichons assez vulgaires qui souillent ce blog depuis quelques jours ?
Si hein, il serait grand temps.
Amis de la nostalgie bonjour, nous allons causer aujourd’hui de la rentrée des classes de Cyclamen, qu’était hier.
Moi, vous commencez à me connaître, je suis solide comme un roc, donc c’est pas le coeur rempli d’émotion que je me suis rendue dans l’annexe de l’Education Nationale.
Non, c’est plutôt la mort dans l’âme que j’ai dégommé mon réveil à coups d’Encyclopédie Universalis, à 7h30.