Saturday morning fever

brandy melville

J’ai bien vu que vous trépigniez d’impatience à l’idée que je vous raconte ma virée shopping de samedi avec Cyclamen (ouais, OUAIS !). Ne bougez pas.

En fait, la journée a commencé chez Michel – mon coiffeur paysagiste – car, révolution, Madame avait soudainement envie d’un carré aux épaules. Quand j’ai entendu ça j’ai dû me raccrocher aux branches ; ça fait environ 3 ans qu’elle gueule comme un putois dès que j’envisage l’éventualité d’épointer d’environ 5 mm, mais croyez bien que je me suis grouillée de prendre un rendez-vous avant qu’elle ne change d’avis.

Les perturbations hormonales à cet âge font souvent faire les montagnes russes sur l’échelle des humeurs et des postulats (et puis ça prendra moins de temps pour faire le Pouxit SURTOUT)(la vérité, ça dure jusqu’au Master les lentes ou quoi ?). Ça commence à vous gratter, je le sens.

En arrivant chez Michel, elle demande si elle peut avoir un brushing. Je réponds t’es sûre ? Vu que t’as entraînement de gym l’aprèm tu vas transpirer, ça va gâcher (et aussi c’est 15 balles en plus). Oui, oui, t’inquiète.
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Cherchez le(s) garçon(s)

boots sezane

Quand on a fait ces photos vendredi dernier avec Caro, je sortais tout juste de chez la dentiste (vous y croyez que je connais désormais son digicode par coeur ?), parce qu’il m’arrive peu ou prou la même chose qu’en janvier dernier, mais en un peu moins grave quand même.

Depuis 3 mois, je suis dans une spirale dentaire telle que quand l’amoureux m’embrasse, il arrive qu’il me sorte « Ça va mon clou de girofle ? » (quel humour)

Comme d’habitude, j’ai pris sur moi pendant que Caro jouait les Richard Avedon du blogging. On est professionnelle ou pas, n’est-ce pas.

Ensuite, même si je ne pouvais manger que du côté droit (je porte à gauche de la molaire, on en apprend tous les jours !), on a décidé d’aller se remettre de nos émotions en allant déjeuner, bras dessus bras dessous. Car si j’avais la mâchoire engourdie, le reste de mon corps restait parfaitement articulé.
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Le retour de l’agenda papier

agenda

Grosse prise de conscience, les gars : je suis vintage.

Depuis des années, j’avais laissé tomber l’agenda papier pour consigner tous mes rendez-vous et anniversaires dans mon Iphone. Las, je ne m’y retrouvais plus.

La pire situation étant invariablement quand tu es au téléphone avec quelqu’un et que tu dois dire « attendez, je regarde dans mon agenda, je zappe d’écran, merde j’ai raccroché sans faire exprès, allo c’est moi à nouveau, oui la cruche c’est bien ça, donc on a qu’à dire tel jour je crois que je n’ai rien, je raccroche et je vérifie, ah si j’ai un truc, allo c’est re-la cruche, en fait si j’ai un truc ah ah ah quelle étourdie je fais bla bla bla… » ÉPUISANT.

Ça faisait un moment que ça me démangeait, de renaître avec le classique Moleskine.

C’est chose faite depuis deux jours, et je suis comme l’oiseau tombé du nid (avec un peu plus de cheveux, quand même)(et un moins gros bec)(quoique…), comme une fraîche écolière qui recopie sagement ses prochains rendez-vous dans son livret noir flambant neuf.
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Restaurant Haï Kaï Paris, mon avis

hai kai quai de jemmapes

Oh. Une nouvelle adresse de resto qui va ravir celles qui n’habitent pas à Paris (je suis la boule de cristal).
Bon. En fait, ça fait quelques années que je suis complètement désabusée du néobistrot, de la bistronomie & co. Et je n’étais pas loin de penser que c’était de l’imposture tous ces plats avec de l’écume de bouillon – je schématise pour les besoins narratifs, mais l’idée est bien là.

J’ai testé pas mal d’adresses du genre dans la capitale sans jamais sortir repue de ces dernières (je ne suis pas goinfre mais il y a quand même un minimum syndical, à moins d’aller chez un double ou triple étoilé), ni même un brin enchantée, mais toujours un peu en bad, avec la nette impression d’avoir assisté à un petit ballet de fumisterie.

Mardi, j’ai déjeuné chez Haï Kaï, le néobistrot d’Amélie Darvas, qui a fait ses classes au Bristol, au Meurice et chez Hélène Darroze, et ça m’a réconciliée peut-être pas à jamais mais au moins pendant un bon bout de temps avec cette espèce de cuisine branchée : je me suis littéralement régalée.
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Le Jean-Jacques Goldman (99)

chaussures ananas

✔ Commençons ce nouveau JJG dans une ambiance pop acidulée avec cette collaboration entre André et Apologie.

Bon, comme souvent, il y a à boire et à manger, mais cette paire d’escarpins « ananas » est quand même un peu démente. Si en plus on brûle nos graisses tout en étant trendy des pieds, on n’a plus qu’à jeter les magazines marronniers de l’été.

Sus aux régimes et vive le stiletto fruité.

Escarpins 99€ / Pochette 39€

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Claude(s)

sac claude sezane

Dans ma liste de trucs que je possède depuis des années et que je porte toujours avec délectation – comme tu y vas Violette ! -, il y a ces boots André, pourtant pas bien jobardes (qui écrit encore jobardes en 2016 ?!!)(<=moi).

Je les avais achetées en soldes, genre 25€, en 2010. Elles font le pied tout rond, petit, mignon et me vont comme des chaussons, mais je leur avais déjà dédié un article il y a 4 ans, alors sus au doublon !

A part ça, comme vous pouvez aisément le constater, je suis toujours aussi débraillée/décoiffée en campanule, même si parfois j’ose la jupe – wahou – quand je dois rencontrer le fermier du coin (on discute du marché bovin, je ne peux décemment pas faire ça en jogging si je veux être prise au sérieux dans mes nouvelles fonctions agricoles).
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