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Il y avait pourtant eu moult gens pour me prévenir, Tu verras en 6ème tu les perds, point barre (ambiance mauvaise augure à la française). Je ne savais pas trop sur quel pied danser alors, mais maintenant je sais. Je ne danse sur aucun pied.
Le temps n’est plus à la Carmagnole ni aux valses de Vienne (j’hésite entre Sissi et François Feldman pour cette dernière référence, on verra plus tard) ; non, le temps gronde, il est orageux même. Il va finir pas me déclencher un nervous breakdown face aux humeurs de ma toute fraîche collégienne.
Ça a commencé dès le deuxième jour au collège – moi qui flippais qu’elle se sente bien seule pour la rentrée en 6ème (la cruchonne que je faisais là) – quand, en rentrant en fin de journée, j’ai eu l’audace de lui demander quels cours elle avait eu ce jour-là.
La réponse fusa, de ce ton excédé qui signifie bien certainement « Fais pas chier la daronne », mais laissez-moi encore le doute m’habiter un peu : « Mais j’en sais rien moi, des cours quoi. » (??!)(ah bon, tu es sûre ?!)