Le sac tricot Syracuse Gérard Darel

Hier soir, alors que Brian me massait les pieds, il m’a sorti comme ça, sans crier garde : « Dis-donc ma grosse, ça fait longtemps que tu n’as pas produit de l’outfit sur ton blog, toi ! »
« De quoi ?« , j’ai répondu en ronronnant à cause qu’il appuyait sur les points sensibles de la voûte plantaire (ceux reliés au cerveau). On prend des cours de Feng Shui pédestre, c’est pour ça que je me permets cet aparté.

« Tu sais« , il renchérit, « Tu portes un nouveau look, on fait des gros plans sur les détails, on fout trois lignes de texte, et on colle tout ça dans Google Translator pour faire genre c’est un blog international !« 

Brian est si persuasif que j’ai quitté mon pyjama-grenouillère, et enfilé mon nouveau sac. Ca tombait plutôt bien, quoi.
Donc aujourd’hui, tout ça à cause de l’autre relou, me voilà avec de la moderie mode. La, la, qu’est-ce que c’est créatif l’Internet, je vous dis pas.

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White & Green

Oh la la ! Je voudrais pas dire, mais je suis quand même un brin tendance avant l’heure, moi. Vous n’en doutiez pas, moi non plus, mais il est toujours bon de vous faire une petite piqûre de rappel. Et de cultiver mon melon avec amour, avant que l’heure de le vendanger ne sonne enfin son glas.

Ok. Ca s’arrange pas le delirium tremens, je consens.

✔ Donc, avec une semaine de retard, notez bien que dans le ELLE, on jacasse sur le revival de la veste blanche. Et qui qu’en avait compulsé une de chez YSL en juin dernier ? Toc. Et qu’avait été jusqu’à faire le guignol dans Grazia avec la susdite ? Estocade.

 

✔ Mais le paroxysme de mon égocentrisme forcené a été atteint avec la lecture de la rubrique Fashion Police de l’avant-dernier Grazia. En effet, des gens pointus de la moderie analysent la tenue de la Moss. Et que vois-je ? Je voije qu’un éminent sociologue (?), nommé Pascal Monfort, y écrit la sentence suivante : « Green is the new black« .

Pascal, que tu sois de la famille de Nelson ou pas, qu’importe ! Tu as enfin auréolé de lumière mon papillon, aka mes chaussures vertes. CQFD. Morituri te salutant. Carthago delenda est. Et consorts…

Comment ça, c’est tout ? Ah oui, tiens, c’est tout.

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Visiter Petra en février : la pluie

pied-boat

Bon, les cageots, c’est pas tout ça, mais finissons-en vite avec ce suspense où j’ai failli mourir en Jordanie. Il s’agira donc de vous raconter deux évènements auxquels j’ai miraculeusement survécu : une noyade et une mort atroce dans un ravin de montagne. Evidemment, j’en rajoute un peu pour les besoins narratifs, mais si je n’étais pas tragédienne de l’attitude, ça se saurait.

Nous en étions donc restés au point où on devisait à la cool en terrasse d’une bédouinerie locale, à Pétra, quand tout à coup des petites gouttes de pluie sont venues s’écraser dans mon thé du désert. Faut-il visiter Petra en février ? La réponse tout de suite !

Comme ma veste en cuir Sandro (choix judicieux, quand tu nous tiens) avait déjà un peu morflé le matin, et que je ne voulais point aggraver son cas, j’ai dit :

« Oh la la, les copains, on s’arrache ! Remontons donc le Siq, si vous le voulez bien ! » Pour rappel, le Siq, c’est cette grande faille dans la roche que tu te coltines 30 minutes en poussant des petits cris d’admiration pour faire genre tu es émerveillé (et cultivé) des antiquités. Tous les brocanteurs de la place en pâlissent d’envie, tu penses…

Donc, on remonte tant bien que mal le Siq pour sortir de la cité, et voilà que ça pleut de plus en plus. Et encore de plus en plus. Puis, ça devient un déluge. C’est marrant ça, parce qu’on dit souvent « Après nous, le déluge« , sauf que pour une fois, on était synchro, tous les deux.

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Deuil 2.0

les-bigoudis-en-savon

Les amis, sortez les mouchoirs et les mandolines. C’est dimanche, c’est l’heure de la nécro que je n’aurais jamais voulu rédiger.
Vendredi après-midi, l’HDA me passe le coup de fil à un ami et me sort, tout de go « Tiens, je suis en train de rédiger un billet pour dire que je m’en vais. J’arrête la bloguerie. »
Vous dire que c’était une surprise serait vous mentir, puisque je sais bien qu’elle en avait plein la (fausse) blondeur de tous les fils informatiques. Ecrire, elle aime toujours ça. Le support, un peu moins. Comme je la comprends…

Malgré tout, quand j’ai vu son article s’afficher sur mon écran, ma sensiblerie n’a fait qu’un tour. Il faut dire que nous autres, les Cancer, on est très fragiles émotionnellement parlant. C’est pas moi qui le dis. C’est mon esthéticienne.
Son départ signe la fin d’une époque, de notre époque car si la vraie vie n’a rien à envier aux relations épistolaires 2.0, il reste que c’est grâce à nos blogs qu’on s’est rencontrées, l’HDA et moi.

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Issey haut !

Issey Miyake backstage

Les nuggets, face à cette pénible impression de pénétrer dans une agence de voyages depuis le début de la semaine, aujourd’hui ça va changer. Virons carrément de bord vers des cieux modesques, même. Soyons « couture« , quoi !
Ce matin, y’a Shiseido qui m’a conviée dans le backstage du défilé Issey Miyake car c’est la marque qui maquille toutes les mannequines du show nippon. Dur.

Dur, parce que ce n’est pas si évident que ça de se sentir comme un gros boudin de bon matin, face aux hordes de bombes à moitié à poil qui m’entouraient. J’ai tant bien que mal essuyé deux ou trois larmes de rage, empoigné mon appareil de photographie et serré les dents. Il est de bon ton de montrer visage impassible pendant la fashion week… (ça lul moyen cette affaire)

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Voyage en Jordanie : comment visiter Petra ?

un ane à Petra

Voilà la suite de mon voyage en Jordanie, avec la visite de Pétra.

Les copains, je ne sais pas du tout comment vous amener la chose au sujet de Pétra. Je veux dire ça faisait longtemps que je souhaitais visiter cette cité, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Pourtant, les éléments ont joué contre moi jeudi dernier. Et aussi, j’ai réalisé que les pierreries me transportaient beaucoup moins que le silence du désert de Wadi Rum, c’est ainsi. Et c’est un peu honteux, je sais bien.

Sachez qu’en Jordanie, en hiver, il pleut genre un jour par mois. En février, ils avaient choisi jeudi, juste le jour où j’allais voir Pétra et quasi mourir. Les bâtards !
Il n’empêche que cette cité troglodytique, créée dans l’Antiquité puis occupée par les Nabatéens (excusez-moi, je sais que ça craint de ne pas placer le mot « ASOS » au moins une fois dans la semaine sur un blog de fille) est tout bonnement hallucinante. Il reste que le soleil n’était pas au rendez-vous et que ça a un peu foiré notre idylle d’un jour…

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