Le sac Union Jack

L’autre jour qu’était un jour férié et que la ville dormait tellement qu’on se serait crus dans Silent Hill, j’ai eu envie d’acheter quelque chose d’inutile, parce que ça faisait quand même trop longtemps que ma CB avait pas fumé.
C’est pas ma faute, il lui faut sa dose, sinon elle me fait des crises de manque pas belles à voir, je te dis pas.

Donc, y’avait que l’Internet pour assouvir tout ça, et ma CB et moi, on a tapé Union Jack dans la petite barre de search, sur le site d’Asos.
Y’avait lui :

J’ai pas hésité trop longtemps avant de pas le prendre, le mignon, rapport que la qualité doit rudement laisser à désirer et que surtout, la mannequine est vraiment trop Pam’ dans l’attitude, et que ça vulgarise grave le sac.
Associer le gros nibard à la perfide Albion, y’a pas, c’est contre nature cette histoire.

Mais en fait, c’est pas de la blonde que je voulais causer aujourd’hui, mais de cette addiction qui est mienne depuis les histoires de Richard and Kathy, en 6ème B.
Je kiffe grave ce drapeau. Je love trop l’Union Jack. Je suis croque de lui, quoi.

Et il faudra un jour qu’on m’explique pourquoi que le tricolorisme British est so cool, alors que le même à la sauce Frenchie, ostensiblement affiché sur un tee, te vaudra des jets de cailloux et des quolibets, dans la rue.

On va pas me faire croire que c’est les diagonales qu’ont un effet trendy, je suis pas débile.

Fini.

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