FLÂNERIES PARISIENNES

Récemment, nous, quelques gens de la blogosphère, on a participé au tournage d’un teaser pour une émission de Paris Première, diffusée tout au long durant de la fashion semaine (comme ils disent).
Le concept, c’était que Xavier Desmoulins va trop vite (car le meunier y dort) dans sa caisse, il traverse Paris, passe devant nous (les quelques gens de la blogosphère) et on lui fait des signes étranges.

Attends, pas des kikoo, non, non, des signes classieux.

Nous avec l’HDA (on était en couple, vous allez voir), on nous avait attribué comme signe qu’on avait les mains sur les oreilles.
On a répété pendant une heure tant et si bien que par 3 fois, des badauds nous ont questionné si des fois, on aurait pas une otite, stade terminal.

Oui, on l’avait l’air con.

Oui, on avait froid.

Oui, on ne me reconnaît pas du tout. Je sais pas ce qui s’est passé, comme si Belphégor avait investi mon enveloppe corporelle. La vraie, pas Sophie Marceau.

Oui, on avait faim. Et on rêvait d’un club-sandwich. Qu’on a payé 10 €, plus tard dans la soirée. Tu me diras pour Le Fumoir, c’est pas cher payé le club-sandwich. Certes.

CQFD.

En même temps, c’est du pain de mie grillé avec du tintouin dedans, pas de quoi alerter Marc Veyrat.
Non, je dis ça parce que, par exemple, à l’Etienne Marcel, il est à 15 € et il est moins bon. Mais ça c’est parce qu’il y a beaucoup de pédés et qu’ils ont un gros pouvoir d’achat, eux !
Enfin, on va pas faire une thèse sur le snacking à Paris, c’est pas le sujet.

Tout ça pour dire qu’on l’a payé 10 €, nous.

Bien.

Je crois que l’on s’est à peu près tout dit.

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Champomy, la chienlit

Salut, c’est Paul Newman.
(lol)

Sais-tu que la vie de blogueuse influeuse n’est pas si rose que le carrosse de Barbie Princesse ? Que c’est pas toujours siouper Michel ?
Vous rendez-vous compte que notre quotidien n’est pas toujours fait d’amuses-bouche, de champagne et que Father Christmas ne dring pas tous les jours à notre porte blindée ? Parfois, comme la soeur Anne, on ne voit nenni venir.

Alors, essayons-nous à la Maïeutique, vidons notre sac Dreyfuss et couchons notre désappointement à l’aide de notre clavier, un brin dégueulasse, il faut bien l’avouer.
La vérité, on dirait que des hamsters y ont élu demeure tellement qu’il est crade, lui. Enfin tu me connais, passez du coton-tige entre l’azerty, c’est pas dans mon projet de vie.

Récemment, ici même, on asseyait notre grosseur.
Aujourd’hui, asseyons notre douleur.

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J’suis snob

Gens du week-end, je vous l’assure, Karl Lagerfeld n’a rien à envier à l’ami Borian Vian qui ne fréquentait que des baronnes aux noms comme des trombones.

C’est en lisant son interview dans le ELLE de cette semaine que j’ai eu mon plus gros fou rire du mois (je ne suis pas si bon public que ça, finalement). Ce mec touche les étoiles de la snobitude en s’émerveillant d’un lapsus réalisé lors du susnommé entretien journalistique.

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Ray Caesar (morituri te salutant)

Good morning Paris.
Good morning les autres.

Parlons peu, regardons mieux.

Récemment, sur ce merveilleux espace d’expression, j’avais collé deux illustrations d’un artiste que j’idolâtre plus que de raison du plus fort.
Je sais ça fait un choc thermique pour vous, gens qui croyaient que ma misanthropie n’avait d’égale que ma melonite démesurée.

Que nenni ! On vous a trompé sur la marchandise épistolaire puisque j’aime. J’entends hors Iphone et nouvelles bottes motardes.

Alors pourquoi un billet sur un artiste, vous vous demandez, puisque ici en général, on fait rarement dans le la culture option Télérama ? Est-ce par flemmardise ? Sont-ce que c’est vendredi et qu’on est déjà, comme l’hirondelle qui s’envole à tire d’aile, loin des écrans 23 » ?

Sont-ce qu’en fait, suite à la parution de ces illustrations sur ce blog, j’ai été inondée de mails (trois) me demandant le koitesse de ce mec qui fait des trucs terribles comme ça ! Croulant sous l’empaquetage de ma garde-robe en prévision du glissement vers un autre terrain de vie, je ne puis répondre à tous ces (trois) gens individuellement.

Bien, donc, ce mec c’est Ray Caesar, un Britannique un poil déjanté, et si vous ne connaissez pas encore son oeuvre, je vous invite courtoisement à cliquer sur les vignettes qui, grâce à l’Internet mondial, s’ouvriront en grandiose, comme par magie. Gérard Majax est passé donner un coup de main.

Voilà.

Fini.
Je vais faire caca.

 

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(in)Kietud

Alors voilà.

Il m’est encore arrivé un truc trop pas croyable la semaine dernière. Tu sais, je les accumule.
Ca a commencé quand j’ai reçu un mail qui disait quelque chose comme bonjour, vous êtes géniale, donc nous vous offrons un moment privilégié de détente qui vous aidera à vaincre votre anxiété.

Le courrier électronique était de bonne facture littéraire pas comme l’autre fois où j’ai lolé jaune en recevant un autre mail qui disait « Bonjour Machine (Machine, c’était le nom d’une autre blogueuse qui brille en blogosphérie), toi qui est la reine de la mode, bla bla, viens donc à la soirée truc qui sera le it endroit où être ce jour-là et pas ailleurs. »

Avouez que c’est pas sérieux. Les envois en masse réduise le taux de concentration. Pour le qualitatif on repassera à la centrale vapeur.
J’avais répondu que j’étais pas Machine mais c’était pas grave argua le mec rapport que j’étais quand même invitée. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre Môsieur et je t’ai foutu le machin en spamming.

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Avertissement et fenouil

Bien.

Faisons un point mousse, ensemble.

Les blaireaux, je dois bien confesser genou à terre que je suis complet surmenée. Le sentier de la perdition n’est pas loin. J’ai déjà la botte motarde à moitié dedans. M’est avis qu’il doit être boueux, de surcroît.
En gros je vais pas niquer mes bottes neuves à cause de vous !

Je suis dans la démarche administrative jusqu’à la glotte, dans les cartons jusqu’à ce que mort de Lady Chatterton s’ensuive.
Et puis, aussi, je suis chagrinée depuis quelque jours. Je ne dirai pas le quid de la peine, mais sachez que je suis tristesse.
C’est que, en fait, j’ai perdu mon tee-shirt Comptoir en vacances !

Lourd.

Tout ça pour dire que désormais nous ne vieillirons plus ensemble…

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