Chez la femme, l’adolescence c’est un peu le chemin de croix sur lequel on croise plein de choses charmantes : les règles, le début de la pilosité, les boutons, les humeurs qui font les montagnes russes.
Depuis que Cyclamen est toute petite, je l’ai toujours mise à l’aise avec l’intimité. Je n’ai jamais esquivé une seule question sur ces sujets, souhaitant plus que tout qu’elle soit à l’aise avec sa féminité à venir, même et surtout concernant les problématiques citées plus haut.
Pour moi, c’est une des multiples clés de la confiance en soi. Elle n’aura sûrement pas le trousseau complet mais, au moins, elle aura débloqué la porte des tabous féminins (<= tu te crois dans Fort Boyard ?).
La première chose qui l’a intriguée, très tôt, ce sont les règles. A 5 ou 6 ans, elle me posait déjà plein de questions – est-ce que ça fait mal, ça dure combien de temps, etc…
Et allez, parce que c’est vous je vous raconte cette anecdote ultime, celle dont on parle encore toutes les deux en éclatant de rire (mais chut ne le dites à personne) : à cette époque, elle est entrée un jour dans les toilettes que j’étais en train d’occuper et m’a demandé, les yeux brillants d’excitation : « Moi aussi un jour, je pourrai mettre une ficelle dans mon cucul ?«
La suite … « Au poil ! Comment se rasent les adolescentes. »