Ouais, t’as vu, ça file hein ?
Y’a à peine 3 mois tu mourrais d’ennui dans ta Province et puis POF t’as une fée qui est apparue dans ta vie et c’est comme si t’avais toujours su qu’un jour, la vie te sourirait…
Ouais aujourd’hui lecteur adoré, ça déconne pas, pardon, y’a pas marqué Cirque Pinder non plus, si tu t’emmerdes t’auras qu’à louer, ce soir en rentrant chez toi, « Les diplômés du dernier rang« , film cultissime, giga drôlesque, et carrément transgénérationnel.
Si tu connais pas j’ai envie de te dire que t’es über has been sur ce coup-là, coz’ y’a quand même un extrait culte que je me dois de te le raconter pour pas que tu meurs idiot.
Déjà je te plante le décor : film potache, une sorte de sous « Sous-doués » (si ça existe) où y’a des mecs qui font rien que de rien foutre et que ça craint car si ça continue ils vont pas avoir leur exam’.
Alors, bon, à un moment, y’a un étudiant, ben il passe un oral d’assurances (me demande pas quelle filière il suit, on s’en tape pour l’intrigue), il tire son papier et dit à l’examinatrice « le dégât des eaux« .
Bon, là, le mec il prépare son oral dans son coin, puis revient s’asseoir devant la meuf pour exposer et commence : « Dégadézo est né à Tolède en 1537, bla bla… »
La prof le regarde interloquée et demande : « mais comment vous écrivez dégât des eaux » ? Et le mec répond « ben, D.E.G.A.D.E.Z.O. »
Voilà, c’est mon extrait culte, t’as pas intérêt à critiquer surtout que je vais te lancer des fleurs à la fin de ce billet.
Du coup, je sais plus de quoi je voulais causer avec vos conneries ?!
Ah ouais, j’ai réalisé hier, pendant que je bossais comme une folle au bureau pendant 8 minutes, que c’était le 100ème billet que j’écrivais sur ce blog. Et ben tu sais quoi, ça m’a fait un truc, dis donc !
Un excès de sensiblerie, sûrement dû à mon signe zodiacal qui couplé à mon ascendant, je te le rappelle, donne une personnalité double, dixit ma teubé d’esthéticienne.
Donc non, aujourd’hui, je déconne pas, déjà j’ai dormi 4 heures je suis pas d’humeur.
C’est surtout que je voulais te dire lecteur (et pas « blog » coz’ c’est pas mon blog que je remercie car ça voudrait dire que je m’auto-flatte, ce qui serait minable de chez pourri) que, grâce à toi qui me lit pour je ne sais quelle obscure raison, ben j’ai pas pleuré depuis 3 mois.
Peut-être tu t’en tapes, mais pour moi ça veut dire beaucoup, ça veut dire qu’il était libre, heureux d’être là malgré tout.
Grâce à toi, je ris tous les jours, je me triture le neurone pour savoir quelle connerie je vais pouvoir te sortir sans que tu te lasses, je suis presque heureuse dis ! La folie, non ?
Je vais pas linker tout le monde, mais j’ai rencontré pour de vrai des filles formidables, qui picolent autant que moi ; une fille qui m’a fait dépasser mon découvert autorisé à cause de ses putains de soldes presse ; une fille qui m’a envoyé dans un délicieux paquet un sarouel de la muerte pour Cyclamen, juste parce que j’avais dit sur son blog que je trouvais dément celui qu’elle avait confectionné pour sa fille ; une fille qui me photoshopise choutement mes images ;
une fille avec qui je partage une étrange coincïdence rapport au prénom de nos enfants ; des filles avec qui on dit plein de conneries par imèle et c’est supaire ; un Suisse qui me drague outrageusement mais comme il est tatoué je dis rien coz’ j’ai peur ; un Belge qui me lit depuis le début que j’en profite pour lui dire que je l’adore ; une Anglaise déjantée qui m’a filé un award, et tout plein de gens supaires…Attention là, y’a instant de gravité, mais pour de vrai je crois que grâce à vous, je suis en train de redonner de la couleur à mes joues et aussi, un peu, à ma vie…
Je vous surkiffe et le seul truc qui me ferait grave chier, c’est de vous décevoir un jour ! Bon allez pas prendre le melon quand même, hein ?
Ca va, on n’est pas potes non plus j’ai envie de te dire, mais quand même, y’a un truc qui se passe entre nous, non ?
Je remercie mes parents, mon Producteur, Claude Berri sans qui rien n’aurait été possible.
Bon, il faut quand même ajouter qu’il y a des connasses hein ? C’est comme partout. Mais ce qui est curieux c’est que la proportion est moindre que dans la rue, il faudra qu’on m’explique un jour…
(PS : si quelqu’un m’envoie « les diplômés du dernier rang » en DVD, je lui roule une pelle…)
(PS2 : j’en profite pour te demander honnêtement quel genre de billet te fait le plus surkiffer ta mère zyva en slip, comme ça, ça m’évitera de me faire chier à écrire des trucs dont tu te carres et que t’oses pas me le dire en face car tu es bien élevé !)