Je suis allée voir La fille de Monaco, d’Anne Fontaine.
Déception.
Loin de moi l’idée de faire de la critique ciné ou de pitcher le film dans ses grandes largeurs, mais force est de constater que c’est moyen-moyen tout ça !
Certes, Louise Bourgoin n’est pas mauvaise. Elle n’est pas bonne non plus.
Enfin ça dépend dans quel sens on la prend, mais son sex-appeal n’a pas suffit à exciter l’hétérosexuelle basique que je suis.
Pourtant, j’aime regarder les filles…
Grosse frustration générée par l’impression d’avoir été prise pour une ménagère, à qui on montre un clip promotionnel pour une tête de gondole anticyclonique à la mode depuis qu’elle s’est acoquinée avec le branché Doré, en passe de devenir néo-ringard tant il est agaçant.
L’ex-agaçant Luchini, lui, sur la voie de la sobriété depuis Jean-Philippe, sauve le film avec 3 délectables répliques, dont celle-ci : « Je ne suis pas expert en droits d’auteur animaliers« . Il faut dire que je suis bon public avec le juridique…
Par contre.
Si vous n’avez pas encore vu « Le premier jour du reste de ta vie« , n’hésitez pas une seconde, lectorat cinéphile, c’est une vraie pépite. J’ai braillé sèvère et, trois semaines après, je me demande encore si c’était de joie ou de tristesse. Une séance de psy gratos, c’est toujours bon à prendre.
Finalement, clopin-clopant sous le soleil monégasque, Louise Bourgoin n’a pas encore joué le rôle de sa vie.
* C’est dur pour tout le monde.