C’est l’histoire que jeudi soir, l’HDA, embruxellée jusqu’à la moelle me passe un phoning et me tient ce langage :
« Violette, je suis à Bruxelles une fois, et j’angoisse grave que mon chat décède de malnutrition« , qu’elle meugle dans le combiné. C’est fou comme elle s’imprègne vite des accents celle-là, une vraie éponge idiomatique !
« wé ?« , je fais, occupée que j’étais à mâchouiller mon ongle incarné.
« Faudrait que t’ailles lui donner à manger, sans te commander, sinon je ne pourrais jamais me le pardonner !« , qu’elle demande.
A ce stade de la conversation, je dois bien confesser que je cherchais désespérément une excuse bien bidonnée afin d’échapper à la corvée animalière. C’est que j’avais pas que ça à faire moi, les aminches, j’avais prévu de glander devant Angélique et le Sultan.