L’autre fois, on m’a invitée à l’Open GDF Suez pour voir des filles jouer au tennis, en loge. Ce que je n’avais pas bien compris, c’est que j’allais me retrouver aux premières, de loges.
Voyez que je me suis assise juste derrière la mère de la joueuse allemande qui officiait ce soir-là. On aura beau critiquer les poncifs, je suis désolée, mais les allemands ils maîtrisent tout un tas de langues, t’as pas idée.
La mère, elle encourageait à coups de « Go on ! » et de phrases en italien, en alternance. Par contre, elle n’a jamais prononcé un mot d’allemand. Je crois qu’elle faisait réviser ses cours de L.E.A. à sa fille, c’est pas possible autrement.
Ce qui est moins drôle, par contre, c’est que le mec d’Eurosport n’arrêtait pas de la mater de sa grosse caméra, et que, du coup, je me suis retrouvée moi aussi en gros plan sur la chaîne sportive.
Je suis pas dans la merde ; j’avais prétexté une bronchite chronique pour annuler un dîner et me rendre au stade Pierre de Coubertin en loucedé. Désormais c’est chose faite, je n’ai plus d’amis.