Bon, les cageots, c’est pas tout ça, mais finissons-en vite avec ce suspense où j’ai failli mourir en Jordanie. Il s’agira donc de vous raconter deux évènements auxquels j’ai miraculeusement survécu : une noyade et une mort atroce dans un ravin de montagne. Evidemment, j’en rajoute un peu pour les besoins narratifs, mais si je n’étais pas tragédienne de l’attitude, ça se saurait.
Nous en étions donc restés au point où on devisait à la cool en terrasse d’une bédouinerie locale, à Pétra, quand tout à coup des petites gouttes de pluie sont venues s’écraser dans mon thé du désert. Faut-il visiter Petra en février ? La réponse tout de suite !
Comme ma veste en cuir Sandro (choix judicieux, quand tu nous tiens) avait déjà un peu morflé le matin, et que je ne voulais point aggraver son cas, j’ai dit :
« Oh la la, les copains, on s’arrache ! Remontons donc le Siq, si vous le voulez bien ! » Pour rappel, le Siq, c’est cette grande faille dans la roche que tu te coltines 30 minutes en poussant des petits cris d’admiration pour faire genre tu es émerveillé (et cultivé) des antiquités. Tous les brocanteurs de la place en pâlissent d’envie, tu penses…
Donc, on remonte tant bien que mal le Siq pour sortir de la cité, et voilà que ça pleut de plus en plus. Et encore de plus en plus. Puis, ça devient un déluge. C’est marrant ça, parce qu’on dit souvent « Après nous, le déluge« , sauf que pour une fois, on était synchro, tous les deux.