Les amis, sortez les mouchoirs et les mandolines. C’est dimanche, c’est l’heure de la nécro que je n’aurais jamais voulu rédiger.
Vendredi après-midi, l’HDA me passe le coup de fil à un ami et me sort, tout de go « Tiens, je suis en train de rédiger un billet pour dire que je m’en vais. J’arrête la bloguerie. »
Vous dire que c’était une surprise serait vous mentir, puisque je sais bien qu’elle en avait plein la (fausse) blondeur de tous les fils informatiques. Ecrire, elle aime toujours ça. Le support, un peu moins. Comme je la comprends…
Malgré tout, quand j’ai vu son article s’afficher sur mon écran, ma sensiblerie n’a fait qu’un tour. Il faut dire que nous autres, les Cancer, on est très fragiles émotionnellement parlant. C’est pas moi qui le dis. C’est mon esthéticienne.
Son départ signe la fin d’une époque, de notre époque car si la vraie vie n’a rien à envier aux relations épistolaires 2.0, il reste que c’est grâce à nos blogs qu’on s’est rencontrées, l’HDA et moi.