Pas glamour

Chère Marie Lannelongue,

J’ai acheté Glamour ce matin parce que je savais qu’une « enquête » sur le business de la blogosphère féminine apparaîtrait dans vos pages. Evidemment, je n’ai rien appris sur le sujet, mais là n’est pas le propos.
J’ai été très étonnée de lire votre édito qui se faisait l’écho, ce mois-ci, de ce reportage vendu sur la couverture comme « Le vrai business des blogueuses de mode », marronnier des temps 2.0…
Fausse promesse, puisque au détour de ce passionnant article, le journaliste laisse planer le doute sur une rumeur (mais laquelle, mon Dieu ?) selon laquelle les 6 blogueuses ayant créé leur paire de chaussures pour André (dont je fais partie) auraient négocié 11% sur les ventes.

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Breakfast in American Vintage

Ouais. Existe-t-il un job plus stressant et ingrat que blogueuse super influente les copains ? Hormis fonctionnaire, je ne vois pas.
C’est donc la gorge serrée et la boule au ventre que je me rendis, l’autre fois, au shooting American Vintage de 3 petites nanas comme vous, comme moi.
Enfin comme vous, comme les moins thons d’entre vous j’entends. Non mais sérieux, quoi.
En gros, 3 anonymes ont eu la chance d’être sélectionnées par la marque pour une séance photo d’exception avec coiffeur-diva et photographe de renom. La base.

C’est à dire que moi j’avais déjà donné à faire la mannequine pour la marque souviens-toi-l’hiver-dernier, et mon agent me dit de me diversifier, alors je laisse ma place aux gens normaux. C’est normal de partager un peu de gloire.

Nous, on était posées là, comme 3 sets de table Monoprix (en solde) sur une table d’un 3 étoiles Michelin, avec les copines Coline et Ithaa. C’est dur, le lundi matin, de mater une séance photo, les miettes de croissants scotchées aux interstices des prémolaires, naviguant entre les portants blindés de fringues qui nous collent l’écume aux lèvres, vous n’avez pas idée. Enfin, on est des professionnelles, on ne vomit jamais (c’est là qu’on voit l’influence, en fait).

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Concours 3 Suisses : reveal et gagnants

Et donc les gagnants, dont un a forcément tenté sa chance ici-même (lucky you) :

Le 1er Prix : Charlotte J. (87000 Limoges)

– 1 bon d’achat valable dans le catalogue 2010/2011 d’une valeur de 1.000€
– 1 Appareil photo reflex d’une valeur de 800 €

Le 2ème Prix : Gaëlle G. (94430 Chennevieres sur Marne)

– 1 bon d’achat valable dans le catalogue 2010/2011 d’une valeur de 700€
– 1 Appareil photo numérique d’une valeur de 400 €

Le 3ème Prix : Lalao A. (31000 Toulouse)

– 1 bon d’achat valable dans le catalogue 2010/2011 d’une valeur de 400€
– 1 Appareil photo numérique d’une valeur de 250 €

Et du 4ème au 10ème prix :

1 bon d’achat d’une valeur de 50€ à valoir dans le catalogue 2010/2011

Doris A. (91800 Brunoy), Claire M. ( 69005 Lyon), Avril L. (93100 Montreuil), Monique D. (59258 Lesdain), Laura Z. (77176 Savigny Le Temple), Bénedicte M. (69002 Lyon), Evelyne T. (59194 Raches)

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De la complexité du piche

Je ne sais plus si je vous ai dit que j’avais deux gros trucs qui me fascinaient dans la vie : les gens médiocres et aussi les beaufs, en deuxième. Je veux dire, c’est même pas spécialement pour se moquer, j’ai quelques occasions de rigoler sans blesser autrui, non non, c’est que je ne me lasse jamais de les observer.
Certains adorent mater les accidents de la route, espérant secrètement croiser un bras arraché sur leur chemin. Moi pas du tout : au morbide je préfère cent fois les nazes. Peut-être que je m’identifie grave, si ça se trouve… Non, ça peut pas être ça.

Ouais, donc l’autre jour, je discutais avec quelqu’un qui vient du sud (personne n’est parfait) et pourtant on dissertait de trucs vachement intelligents quand je ne sais pourquoi, on a dévié sur les beaufs. Sûrement qu’une gonzesse en short en skaï et dégradé méché passait par là, mystère. L’inconscient nous fait parfois perdre le fil des conversations les plus excitantes. Fuck.

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On allait au bord de la mer

Crédit photo : lemarakk

Je sais c’est abusé, mais je vais devoir encore prendre le large, les copains. Oh, rassurez-vous pas plus de deux nuits par semaine cette fois ; juste le temps d’enfoncer mes pieds dans le sable (c’est un de mes nombreux TOC) et de me goinfrer en douce de crêpes au sarrasin.
Je pars demain matin pour de la Thalasso-Spa, trucs aquatiques et autres joyeusetés qui nettoient le corps et l’esprit, à Pornic.
Si j’ai le temps entre deux jets d’eau magique pulvérisant la cellulite (mais quelle cellulite ?) à tout jamais, je vous écrirais des mots d’amour de là-bas. J’emmène mon informatique.
Au pire, je ferai le mur, je vous dois bien ça.

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SOPI sous Hipstamatic

Ok, les copains, okay. J’avoue je suis complètement déprimée. Et ce n’est pas tant à cause que je ne sais plus comment m’habiller avec ce climat hésitant que les problèmes pédestres qui en découlent.
Catherine Laborde, arrête l’anorexie et concentrez-vous plutôt sur les Açores, mes pieds ne peuvent plus souffrir ces dérèglements. Ils se meurent. Et mes essie/O.P.I pensent à la TS de façon inquiétante.

Un jour en sandales, le top-coat impec’ au vent, le lendemain confinés dans un cercueil 100% cuir vachette, c’est bien simple : mon vernis passe son temps à se faire la malle. Les raccords n’ont plus le temps de sécher, le négligé envahit mes orteils plus rapidement encore qu’on se chope un coup de foudre au printemps. Le syndrome des filles du voyage me guette. Mais putain. C’est l’enfer.

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