Les potes, je crois que je suis atteinte du même syndrome que Caro. Celui où tu hurles tellement de joie une fois la porte claquée sur ton enfant partant pour 9 longs jours chez papinou et maminou, qu’on croirait presque que t’as réussi l’oral de Latin au Bac. Un vrai cri de délivrance qui résonne dans la cage d’escalier et pousse tes voisins interloqués à appeler les flics pour signaler un tapage diurne d’une puissance sonore jamais égalée.
Ne faites pas les innocents, parents de tous pays (tiens, je me prends pour Enrico, c’est nouveau), vous connaissez très bien ce vent de liberté qui souffle sur nos vies, à chaque fois qu’on arrive à caser nos mômes. Le plus loin possible du logis.
L’autre fois, j’ai fait plein de petits sauts périlleux sur ma table basse quand j’ai appris que j’étais invitée à ma première Baby Shower. Faut dire que je suis bon public de tout ce qui débarque des US, moi (à part la guerre en Irak qui est très méchante, et aussi Kim Kardashian). C’est mon côté Nancy Reagan…
Bref, la Baby Shower j’avais découvert ça d’un oeil collé un dimanche aprèm’ des années 2000 où je cuvais ma cuite de la veille dans mon canapé, en matant un épisode de Friends. En gros, Monica organisait cette fête pour Rachel (enceinte). Je ne me souviens plus bien, j’avais 12 ans. Mais ça avait l’air chouette dans le sens où ça permettait de picoler une fois de plus dans l’année.
Sauf que là, on m’a prévenue que les règles c’est que la fête doit être sans alcool pour pas tenter la future mère. Je te dis pas, heureusement qu’on avait le droit de fumer des clopes sur le balcon, sinon bonjour la dépression pré-partum.
L’autre commandement que je savais pas c’est qu’on doit offrir un cadeau à l’enceinte, et surtout pas pour le bébé ! J’aurais eu l’air maligne avec mon body en éponge trois fils…
J’aime pas trop piquer les photographies des autres les aminches, mais l’autre jour que j’avais 3 mn de temps devant moi, j’ai retrouvé des clichés que j’avais mis en fav’ dans mon Flickr depuis des mois. J’adore tellement la mise en scène improbable du tutu, dans la vie de desperate housewife de la file, que j’avais envie de partager avec vous.
C’est aussi ça l’Internet (n’importe quoi).
Crédit photos : ambrosialove
Dans le registre des marques bizarres qu’on connait et qu’on ne porte pas forcément, Caroll se pose là. Pourtant, quand on m’a demandé de parler de leur nouvelle collection (très réussie et shootée par Zoé Cassavettes – paye ta branchitude), j’ai bien été obligée d’admettre qu’une des rares fois où j’ai franchi le seuil d’une boutique de la susdite marque… c’était pour compulser ma robe de mariage civil.
Alors forcément, vous pensez toujours qu’on est sans foi ni loi, nous autres blogueuses sponsorisées, mais il arrive parfois que notre petit coeur sentimentalise à toute berzingue et qu’on se rappelle des moments forts de notre existence à travers des faits anodins. En l’occurence de la moderie…
Comme vous le savez je suis assez nostalgique comme fille, et c’est avec joie que j’ai couru vers ma penderie, trouvant enfin un prétexte pour ressortir cette robe portée une seule et unique fois. Faut dire que j’étais gaulée en 2003… Magnéto Sergio !
✂ Les copains, figure-toi que j’ai découvert l’autre jour que mon propriétaire était un people. Passé le moment de surprise et les 3 ou 4 dîners où tu sors ton anecdote à tes amis, j’avoue j’avais quasi oublié que j’habitais chez un gens du show biz. Pourtant ça y allait en « Ohhh !« , « Ah bon ?« , « Trop délire ! » et autres « Mais tu l’as vu ?« . Euh, on a dit propriétaire pas coloc’ les aminches…
Et puis, j’ai reçu un courrier de sa part au ton plus que condescendant. Genre je sais pas, il doit penser qu’il cause à sa maquilleuse ou que sais-je. Une vraie diva, en bref. Un gros con, en off. Alors ok, j’ai pas payé le loyer mais je croyais qu’il n’en avait pas besoin, en toute bonne foi.
Ca doit pas marcher si bien ses chansons*.