Coucou les niaises. Il parait que le printemps/été sera coloré ou ne sera pas. Pour ma part je m’en fiche pas mal qu’il n’y soit pas, si vous voulez tout savoir. Des centaines d’items colorisés sont restés tant d’années au fond du placard (je payais mes fringues à l’époque, voyez le gâchis) que depuis que je suis devenue plus mûre dans ma tête, je ne fais plus l’erreur de faire la compagnie créole de la penderie.
A part aux extrémités (pieds, tête, voire cou).
Bref, comme hier je me suis pointée au travail avec l’appareil-photo en bandoulière (j’avais pas le temps de remonter chez moi après que Nounours a pris les photos, tu te souviens ? Non ? Annie, c’est toi ?) et bien j’ai proposé à mon collègue du travail de faire un shooting moderie ! La vérité, ça contamine tout le monde ce phénomène. La vérité, on va tous mourir du ridicule.
Donc j’ai dit à mon collègue du travail qui débute en blog que si il veut vraiment devenir affluence, faut prendre la pose. Tel Narcisse, il ne s’est pas fait prier le minou (je dis ça car il miaule beaucoup) et pris de cet élan consumériste propre à chaque début de mois, il a couru chez le chinois le plus proche compulser une jolie paire de fausses Wayfarer zébrées. Jaunes. On rigole bien.
Comment ça on bosse à Miami ? Ah non malheureux, c’est que j’ai gros forcé sur la molette du diaphragme. Mais tu veux savoir quoi ? J’adore ces photos. J’aurais presque envie de devenir pédée…
Les copains, faisons un peu de moderie, ça faisait longtemps (genre hier).
Bref, ce matin, alors que le 18ème arrondissement était auréolé de lumière (Elisabeth Soleil, n’arrêtait pas de me faire coucou que j’ai dû la jeter dans l’ombre tant son salut m’hypnotisait), j’ai demandé à Nounours qu’il prenne des photos de machins que je voulais vous montrer.
Il a répondu d’accord. J’ai alors dit « grouille, je vais être en retard au travail, sinon« . C’est très important de stresser votre conjoint dès les 9h du mat’ : grâce à vous, il part le coeur léger, détendu, vers les 43 stations de métro…
Oui. Donc, je voulais vous montrer :
J’avais prévu de vous parler d’un truc passionnant qui m’est arrivé hier (genre j’ai appelé le dentiste après 3 mois de silence en prétextant des ennuis personnels – paie ta lâcheté) et puis je ne me souviens plus de quoi c’était. Je me fais un syndrome Annie Girardot, y’a pas loin.
Du coup, comme je n’ai plus rien à causer et que je suis là quand même, autant mettre à profit ma présence sur l’internet en vous montrant des bidules mode qui me plaisent. Oui c’est pas très glorieux niveau créativité, mais je ne peux pas être géniale TOUS les jours.
Les copains, je ne sais pas du tout quel est le pourcentage de vous autres qui utilise twitter, donc je fais un rapide résumé explicatif pour les non initiés. Si tu connais, tu peux sauter des lignes.
Bref, twitter c’est le machin avec un oiseau bleu qui est super trendy en ce moment. C’est là que TOUT se passe i.e. que si tu n’y es pas, tu es de la louse. Ca, c’est ce que racontent les gens de la télé qui disent, par exemple, que sans twitter y’aurait jamais eu la révolution dans les pays en manque de démocratie.
Peut-être que c’est vrai, d’un sens, et qu’en voyant le volatile s’envoler dans le ciel technophile, les gens ont eu envie de faire comme l’oiseau. Car jamais rien ne l’arrête. Enfin, je ne suis pas psychanalyste.
En gros, Facebook c’est pour les beaufs, twitter c’est pour les gens qui en sont. Qui en sont de quoi, me demanderez-vous très justement ? Et bien vous allez voir ce que vous ratez en boycottant l’oiseau bleu. Je me suis concentrée sur les tweets à consonance féminine, mais croyez bien que le level est assez approchant en ce qui concerne le sexe fort. Mon recensement n’est évidemment pas exhaustif, les gens normaux n’ayant rien d’exceptionnel… On y va ? (fais pas ton timide)
Et bien ouais les amis, au détour d’un trébuchement sur le mannequin chapeaux qui trône dans ma chambre conjugale, ce dernier est tombé à mes pieds comme si que il voulait, dans un élan de désespoir, se rappeler à mon bon souvenir.
Presque je l’entendais crier tout bas « Help ! You know I need someone« . Okay, j’étais un peu toute bourrée mais je vous promets qu’il m’a vraiment parlé. Je serais presque prête à le jurer sur la tête de mon patron.
Oh je sais bien qu’ici vous n’êtes que frustration puisque rarement je vous fais don de liens qui assouviraient ce besoin consumériste propre aux lectrices de l’internet féminin. Vous allez encore plus me maudire puisque l’objet des retrouvailles n’est autre qu’un vulgaire accessoire de la collection H&M hommes de 2008 (ou 2009 ?).
Pas spécialement bien taillé pour ma tête de superficie pourtant moyenne, il écrase pas mal ma frange et me donne l’impression de porter des lentilles de cheveux… à tel point que je me tape une furieuse envie de me gratter les yeux jusqu’au fond du cristallin. Oui mais et alors ?