Hey salut, je suis à Tanger (y’a Internet).
Comme on se la joue plutôt cool cette fois-ci (j’ai tellement arpenté Florence l’autre jour que j’ai encore les mollets cristallisés par l’angoisse de la marche), j’ai trouvé un peu de temps pour vous poster mes premières impressions car, comme je dis toujours, mieux vaut tout découper que poster du pavé.
En vrac et sans décodeur, c’est la douce torpeur qui règne ici. Comme dit le propriétaire du charmant Riad où on crèche : « A Tanger on se lève quand on n’a plus sommeil, on mange quand on a faim et on travaille quand on n’a plus d’argent« . C’est tellement sage comme maxime que j’en chialerais presque de bonheur.
En plus, joie dans les coeurs, le tourisme de masse ne passe pas par ici. Il faut vraiment faire des efforts pour croiser des non-tangerois dans les rues de la médina, et ça donne un charme supplémentaire à la ville.
Je me sens un peu hors du temps, comme anesthésiée, malgré les multiples thés à la menthe offerts de bon coeur tout au long de la journée qui finissent par me faire palpiter le coeur (ou bien je fais de la tachycardie marocaine ?).
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