Comme chaque année, fin juin fait ressurgir chez moi foison de souvenirs et madeleines. Je ne sais pas pourquoi cette période m’entraîne invariablement dans la nostalgie – la jolie nostalgie -, et pourquoi j’ai toujours aimé y plonger avec délice. J’imagine que le mois du Cancer, qui vient tout juste de débuter, y est sacrément pour quelque chose. On est hypersensible ok, mais bonjour l’égocentrisme. Aussi.
La grande majorité de ces délicieuses pensées du temps passé ont un rapport avec ma grand-mère (vous savez, celle qui nous a dit ciao il y a presque un an). Sûrement parce que, enfant, j’ai passé chez elle et mon grand-père, une bonne partie de mes étés. Fille unique, je me souviens de longs moments de désœuvrement dans ce coin de France pas spécialement joli, loin de la mer et de la montagne, où j’attendais avec impatience qu’une copine ou une cousine vienne jouer avec moi un après-midi.
Quand ça arrivait, et que j’apprenais la nouvelle quelques jours avant, j’étais dans un état d’excitation proche de l’attente du Père Noël (ne me dites pas qu’il n’existe pas ??!?).
Je me demandais pendant des heures quelle jupe j’allais mettre pour les recevoir, ce qu’on allait faire comme gâteau et si on aurait le droit d’aller faire du vélo sur la route. Comme souvent – la théorie des escaliers qu’on monte avant, vous savez ? -, l’attente était bien plus excitante que le moment. Mais n’est-ce pas justement ça qui crée les plus jolis souvenirs ?
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