Docteur Violette et Monique, amoureuse de Joaquin Phoenix

Je reçois un courrier électronique de Monique, Saint-Nazaire (44), dont la teneur est la suivante, en condensé, car ça larmoie beaucoup, chez Monique…

« Chère Violette,

Comme le chantait si justement Barbara, je n’ai pas la vertu des femmes de marins.

Mon mari part très souvent en mer, et je me sens bien seule, face à ma tapisserie que je n’arrive pas à finir. Vous allez sûrement me répondre que j’ai qu’à prendre mon mal en patience et attendre, comme le faisait Pénélope.
Certes.
Mais voilà, j’ai toujours eu l’âme d’une midinette et je m’amourache, chaque décennie, d’une personnalité.

Oh, bien sûr tout cela reste platonique. Je m’inscris au fan-club, je reçois des posters dédicacés et je me rends à chaque concert de mon idole, dès lors que la représentation ne dépasse pas le cadre de la Loire-Atlantique.

Au début, ça a commencé avec Michel Sardou.
Puis, quand il a convolé en épousailles avec Anne-Marie Périer et qu’il a stoppé net le Régécolor, j’ai vécu cela comme une trahison et j’ai décidé de jeter mon dévolu sur des stars un peu plus jeunes et soyons honnêtes, un peu moins réacs…

J’ai donc arrêté mon choix sur Joaquin Phoenix, que j’aime passionnément .
Bien évidemment, il n’est jamais venu à Saint-Nazaire et je suis désemparée.

J’aimerais savoir d’où me vient cette addiction au people et surtout si y’aurait moyen que je rencontre Joaquin juste une fois.

Je vous avoue que je ne lis pas votre journal de bord en ligne, car je n’y comprends rien mais une amie de ma fille m’a dit que vous pourriez m’être d’un grand secours rapport à votre renommée planétaire.

Bien à vous,

Monique. »

Chère Monique deux qui,Déjà je te préviens, moi je pratique les honoraires libres, j’espère que t’as du cash ?

(aparté : Bon, le « cash » il est pas là par hasard. Mais comme t’as déjà rien capté au « Sarkozy roule en Ferrari », je te donne la réponse : Johnny. Johnny Cash, quoi. Walk the line. Bref. T’es vraiment con, en fait)

1) Explorons le pourquoi de cette addiction très étrange à Michel Sardou.

Je suppute que cet énigmatique phénomène proviendrait de sa chanson « Le France« , si tu veux mon avis. En effet, Sardou gueule contre le fait que le France, ben comme qui dirait, un jour, il s’est appelé le Norway et ciao, il a dit.

Mais si tu écoutes bien les paroles, vers la fin, Michel te dit : « Que le plus grand navire de guerre Ait le courage de me couler Le cul tourné à Saint-Nazaire Pays breton où je suis né »

Voilà Monique, tu l’as ta réponse. T’as fait un transfert. T’es née à Saint-Nazaire, comme le bateau. Et ce que t’aimerais toi, à l’inverse de Michel, c’est de t’appeler Sharon et de te barrer de ta ville bien glauque, rapport que la France aux Français, ça va bien 5 minutes ces conneries.

Donc, finalement tu détestais Sardou, car il te renvoyait à ta triste destinée.

10 ans de gâchés Monique, oui 10 ans !

2) Explorons le pourquoi de cette addiction très normale à Joaquin Phoenix

Là, par contre, je te félicite pour ton choix du moment, y’a quasi pas plus hot sur la planète. Chapeau bas Monique !

Bon.
Monique, ma question est : que représente ta tapisserie que t’arrives pas à joindre les deux bouts ?

Si c’est une scène de la Rome antique, je te dis, cherche pas ! T’as bloqué sur Gladiator. Plus particulièrement sur l’empereur Commode. Je note donc que tu aimes les vilains garçons.

Et qui d’un chanteur réac, qui d’un cruel monsieur qui fait rien que d’embêter Russel Crowe.

Par contre, ma grande, faudrait voir à pas te faire un ciné tous les 12 ans hein ?

Je te le dis, il viendra jamais dans ton patelin, le Joaquin.

Cours plutôt l’admirer dans « La nuit nous appartient » où, là, tu vas plutôt infiltrer la mafia Russe et ses putes à la blonde chevelure. Exit les jeux du cirque, fous ta tapisserie dans ta poubelle Ikea en alu. A toi la corruption, le trafic d’armes et le proxénétisme. Les Nazairiens te regarderont d’un autre oeil.

Oui, on peut s’écrier que pour toi, une nouvelle vie va commencer.

P.S. : Cher lecteur, peut-être que, toi aussi, tu aimerais profiter des mes conseils éclairés, comme Monique.
Si tu m’envoies ta lettre avant le 30 novembre, un crédit de 10 € apparaîtra sur ton Pass Navigo, en Janvier 2008.

Je sais, c’est dingue.

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Changement d’url – sois belle et parle

 

Attends c’est pas la révolution non plus.
C’est juste pour prévenir que faudrait voir à changer liens, netvibes, flux RSS et tout le tintouin.

Je sais c’est un peu chiant, si je suis dans ta blogroll, de modifier l’adresse. Mais il faut souffrir pour être belle a dit le poète.Et qu’est ce qu’on met à la place ?

On met ça :

Si tu le fais pas, tu es très vilain !

Attention, geekerie avancée :

1) Pour ceux qui n’utilisent pas netvibes, c’est bon, vous pouvez aller prendre l’apéro.

2) Pour ceux qui utilisent netvibes, y’a petite manip’ qui s’impose.

Alors, il faut pas corriger à la main le flux déjà existant.
C’est à dire qu’il faut cliquer sur l’onglet « ajouter du contenu« , en haut à gauche, puis « ajouter un flux« , taper  pis voilà.

Si t’as la flemme, sinon, pour ajouter dans netvibes, tu cliques juste ici


3)
Oui, c’est un peu le bordel, je te concède.

Allez, comme je sais que t’aimes bien wikipédier, on va causer de l’URL, et après, promis, je recommence à raconter des bêtises.Une URL, de l’anglais Uniform Resource Locator, littéralement « localisateur uniforme de ressource », est une chaîne de caractères utilisée pour adresser les ressources du World Wide Web
Elle est informellement appelée une adresse Web. L’usage du féminin ou du masculin pour l’acronyme «URL» semble assez flottant.

Conclusion : on ne sait pas très bien si c’est une fille ou un garçon.
Donc pour les cadeaux de naissance, je te suggère du blanc, au moins tu commettras pas d’impair.

Bon, je te laisse, j’ai tennis en nocturne.


P.S.
: Demain, si tu le veux bien, nous causerons de la boutique Phildar qui liquide tout le stock, avant cessation d’activité.

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Le soulier improbable – 1

Message de service à l’attention du lecteur non averti :
CE NE SONT PAS MES POMPES.
JE RÉPÈTE : CE NE SONT PAS MES POMPES ! (je suis une fée)

Montaigne disait dans Les Essais « A chaque pied son soulier« .
Il n’a pas tort.

Chose promise, chose promise, voilà donc le premier opus du « Soulier improbable« .
Pour piqûre de rappel, il s’agissait que des lectrices un peu cinglées m’envoient des clichés de leurs pompes les plus hideuses.

J’ai envie de te dire : Pari tenu !

 

Matricule de la propriétaire : Soléa – Cultures Urbaines

Justification de l’achat du soulier improbable :

« Anyway… Je n’ai malheureusement pas d’histoire particulière à propos de cet achat foireux… Je les ai achetées à l’époque où le wax était présent sur les podiums (il y a 4 ans?) en pensant « funkiser » une robe noire. Où avais-je la tête? Les fameuses chaussures zébrées-waxées n’ont pas bougé de leur boîte, la boîte n’a pas bougé du fameux placard… J’attends les critiques, fais-toi plaisir !!! »

Verdict : cas désespéré.

Voilà.

Ne pleure pas si ce ne sont pas tes chaussures, tout le monde va y passer, jusqu’à l’épuisement, l’overdose, la nausée et mort s’en suive.
Oui, tu auras l’air con un jour sur ce blog, c’est promis.
Mais la dérision n’a de l’intérêt seulement si on l’applique à soi-même. Sinon, c’est de la cruauté. Amen.
Bon, et arrête avec ce chapelet, tu es ridicule.

Pour ne pas avoir à gérer des dizaines de commentaires qui rabâchent toute la journée « c’est hideux« , je te propose de noter la paire.
Par exemple, 20 c’est le summum de l’horreur et 1, ça veut dire que tu les trouves délicieuses, tu saisis ?
Fais attention à pas surnoter, toutefois, y’aura d’autres mochetés dans les semaines à venir et tu ne pourras pas revenir sur ton vote.
Oui, c’est chaud. Tu vas devoir réfléchir plus que de coutume, je te concède.

La minute « Cultivons-nous un peu » : la chaussure à travers les âges et les cultures :

Cette semaine, étudions la poulaine, si tu le veux bien.

La poulaine est une chaussure du Moyen Âge, autant pour les femmes que pour les hommes.
C’est une chaussure allongée à l’extrémité pointue jusqu’à 50 cm, généralement relevée. Le bout est rembourré de mousse pour le confort des orteils.
Le Clergé reprouvait ces chaussures dont le bout pointu était assimilé à une œuvre diabolique.

N.D.A. : je te mets pas tout le blabla ci-dessus entre guillemets rapport que j’ai dû corriger les fautes d’orthographe de Wikipédia. Un comble. Une hérésie.

Illustration :

 

Celle-là, ce n’est pas la peine de la noter. Te casse pas. On a compris.

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Certains sentent la pluie à l’avance, d’autres se contentent d’être mouillés. Henry Miller

J’ai noté que, sur certains blogs, y’a des gens qui te parlent de la météo.
Il est vrai que lorsqu’on écrit tous les jours, l’inspiration vient parfois à manquer.
Dans ces cas de disette épistolaire, moi j’avance qu’il vaut toujours mieux un « couille » bien placé qu’un anticyclone soporifique.

Et vas-y que ça te conte que « Pff, ce matin, il pleuvait quand je suis partie et que mes low boots étaient ruinées« , qui d’un « Y’en a marre de ce froid, je suis frigorifiée malgré ma doudoune Moncler« , ou bien encore « Ça me déprime ce temps, vivement l’été…« .

Oui, on est d’accord, on s’en branle un peu.
Ça, on peut vraiment dire que c’est du billet de merde.
Tu vois pas que bientôt certains vont te filer du scoop comme quoi la guerre, c’est pas beau. On est pas rendus, moi je dis. Non, on est pas.
Bon.
Donc.

Par exemple, aux infos, y’a une dame qui gueule comme quoi ses enfants sont obligés de se lever à 6h pour aller bosser, à cause des grèves ! Mais attends, y ont qu’à bosser dans la Pub, ils commenceront à 10h30, comme tout le monde, bordel !
Est-ce que moi je passe mon temps à me plaindre ? Non ? Et crois-moi je pourrais t’en écrire des pavés. Quand tu penses que j’ai acheté deux sacs la semaine dernière qui coûtent un SMIC chacun, et que je peux plus les blairer, je te dis que je reste digne, même dans le malheur.

Toute cette envolée lyrique pour te dire que j’ai décidé que tous les jeudis (enfin aujourd’hui, seulement), je parlerai de choses dont tout le monde se tape.
Tu vas arguer, timidement, que c’est justement là ma ligne éditoriale.
Tu n’as pas tort. Mais aujourd’hui, ça va être pire, on va parler du temps, en général.
Et de la pluie, en particulier.
Pourquoi ?
Ne dit-on pas « chiant comme la pluie » ?
Bon.

Par contre, je t’avise de ce pas, j’ai choisi l’angle floral pour te causer de comment y’a des plantes qui sont bien plus malignes que l’humain. Même si elles n’ont pas de blog.
Parce que, si on veut bien être honnête 5 minutes, les ondées, ça gonfle quand même. Voire si on se protège avec un parapluie, y’a bien une raison, non ?
Et ben, il existe une plante qui se prénomme la Digitale qui a tout compris. Rapport que elle, la pluie, elle aime bien et que crois-moi qu’elle va faire tout son possible pour l’optimiser.

Exposé :

En effet, cette petite effrontée de Digitale a conçu ses feuilles exprès pour piquer le maximum de pluie et la diriger vers ses seules racines !
T’es scié, non ?

Enfin une qui, si elle avait un blog, nous ferait pas chier avec la pluie, rapport que c’est son kif. Bon après, je te promets pas qu’elle se prendrait pas en photo la tête coupée pour faire admirer sa robe Maje, je ne suis pas Elisabeth Teissier. Même si je t’ai pondu un horoscope du mois que t’en reviens pas encore.

Que faut-il retenir de tout ça, finalement :

– Qu’on est jeudi.
– Que Johnny est en couv’ de Voici et qu’il énonce « Oui, je manipule la presse people, et alors ? »
– Que la Digitale ne sait pas quelle plateforme choisir pour ouvrir un blog.
– Et qu’elle est bien emmerdée, du coup.
– Qu’alexiane a un aphte.
– Que je n’aime plus du tout ma jupe-culotte.
– Que Sébastien Folin était bien meilleur dans Vidéo-Gag.
– Que Jacques Chirac est mis en examen, mais pas David Douillet. Bizarre ?!

P.S. : Les gens qui bossent dans le floral, c’est pas la peine de m’inonder de mails. J’ai pas la main verte. Merci, tu es gentil.

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Le WCSCOPE – un concours, comme son nom l’indique

 

Crois-moi que quand tu wikipèdes WC et autres toilettes, t’as bien des surprises. La stupéfaction te gagne au fil de ta lecture. Y’a matière à thèse. On sent bien que y’a malaise et embarras suivant les contrées, pour évoquer l’endroit où tu vas en général faire pipi ou caca.

Oui, bon ça va, t’es plus au CE2, hein ? Je vois bien que t’es en train de rire bêtement.

Wikipédia, il y va fort, le mec. Moi, j’aurais jamais osé écrire un truc pareil, mais je te transmets la belle parole, toujours dans un but éducatif.
On n’est pas sur Internet pour rigoler. Ca se saurait. On sait rien.

« Les toilettes désignent les « lieux d’aisance » conçus pour permettre aux personnes de se soulager de leurs déjections corporelles telles que l’urine, la matière fécale et le vomi. »

Bon.

1) Le concept du WCSCOPE.

C’est très simple.

Je te demande de m’envoyer par courrier électronique une photo de tes toilettes/WC.

Attention, j’ai pas dit TOI sur les cabinets, hein ? Tu te pousses au moment où le petit oiseau va sortir.

Ce qui m’intéresse ce sont tes WC. Oui, c’est tout.

C’est pas compliqué. Je sais, ça te laisse sans voix.

2) Les règles du WCSCOPE.

T’as 10 jours. Donc, jusqu’au 30 novembre à 00:00.

Y’aura 3 gagnants.

On peut tricher, comme d’habitude.

Sur quels critères on va juger pour déterminer les gagnants ?

On sait pas encore, on y réfléchit.

3) Les cadeaux pour les 3 gens qui vont remporter haut la main le WCSCOPE.

Cette fois, tu vas voir, j’ai eu envie que tu sentes tout bon quand tu sors de ta salle de bains. Donc, Séphora a été très mignon.
Après, si t’es pas content, t’auras qu’à refiler le truc à ta belle-soeur pour Noël. Oui, ça te fera un cadeau en moins à t’enquiller. La vie est merveilleuse.

Donc, le 1er, il gagne une boîte gourmande Chocolat (ça se bouffe pas, je préviens).

Après, le 2ème, il aura un coffret Fever Bain Chocolat Praline

Pis, toi le 3ème, tu emporteras un Coffret Fever Bain Crème Brûlée

Mon Dieu, ce concours n’est-il pas tout simplement charmant ?

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L’hôtesse de l’air s’habille dans le Sentier

 

L’hôtesse de l’air aime la superposition.

Non contente de découvrir de nouvelles marques, elle se permet toutes les audaces et associe les pièces de façon surprenante.

Petit exposé de ses dernières associations garderobesques…

1) L’aventure « Marilyn et John »

La semaine dernière, je me rends toute bottée dans ses appartements pour une soirée Nordique.

Quand l’hôtesse de l’air ouvre la porte, mon sang se glace et j’avance :

« Excusez-moi Mademoiselle, j’ai du me tromper d’étage. C’est un tournage pour l’adaptation cinéma de la Petite maison dans la prairie ? Ou bien ? »

L’air narquois, elle rétorque : « Attends, ma robe c’est une « Marilyn et John« . Regarde, elle tourbillonne quand je danse, n’est-ce pas tout simplement charmant ? »

J’ai alors demandé qui jouait le rôle de Nelly Olson, cette petite pute aux anglaises blondes dotée d’une mère acariâtre.

Elle n’a pas compris.
Walnut Grove, ça lui causait pas trop.

Finalement, j’ai ri de bon coeur, m’apercevant de ma méprise et découvrant mon hôtesse de l’air vêtue d’une robe improbable, chamarrée à outrance, la taille soulignée par une rangée de rectangles en plastique noir évoquant de très loin des pierreries précieuses. Que la begum Aga Khan en aurait été bouleversée.

Sous cette robe merveilleuse, elle avait réussi à glisser un chemiser à col lavallière crème, transparent, sous lequel on pouvait apercevoir subtilement les agrafes de son soutien-gorge blanc, de dos.

« On voit ton soutif« , j’ai persiflé.

« Je sais » qu’elle a répondu, « c’est pour trashisher un tantinet ma tenue et lui donner un genre porno amateur »

« Bien joué« , j’ai pensé.

Le déguisement était complété par un petit chignon bien serré et des lunettes d’institutrice gréviste.

« C’est que j’ai plus de lentilles !« , s’est justifiée Laura Ingalls.

Mon conseil :

On ne donne jamais la marque de son vêtement, sauf demande faite sous seing privé de la part de son interlocuteur. C’est extrêmement vulgaire, voire nouveau riche.

Annoncer tout de go « C’est une Marilyn et John« , on est d’accord, c’est pire que de claironner qu’on porte du »Pimkie vintage« .

On ne namedroppe de la marque si et seulement si cette dernière a pignon sur avenue Montaigne.

Sinon, on la boucle.

2) L’aventure « je reviens de la vente presse Sandro »

Jeudi dernier, tu le sais, y’a eu une soirée wi filles. Un des rares concepts de soirée où t’arrives bourrée et où tu repars sobre, rapport que y’a du champagne pendant une heure, point barre.

Alors, à moins d’enquiller cul sec coupe sur coupe, y’avait pas moyen.

On le saura pour la prochaine fois. Ou pas.

Bon.

Donc.

Le matin, l’hôtesse de l’air avait enfourché sa bicyclette pour se rendre à sa première vente presse. Un grand moment dans la vie d’une provinciale récemment débarquée « à la Capitale ».

Elle me dit je ne t’aime plus, elle m’a dit ça hier.

J’ai répondu que me chanter du Cali, au téléphone, une journée de grèves, ce n’est vraiment pas sérieux.

Majestueuse, elle avance alors qu’elle a trouvé 4 pièces chez Sandro et que le soir, juste pour moi, elle en portera 3, je vais voir ce que je vais voir !J’ai vu !

Je dois t’avouer que y’en avait que deux, des pièces, mais ça m’a largement suffi pour noter de nouveau que l’hôtesse de l’air a de sérieux problèmes de superposition !

Sur une robe noire qui ne ressemblait à rien, elle avait enfilé un gilet gris sans manches avec un noeud-noeud noir qui ceinturait sa taille de façon énigmatique.

C’est quoi l’intérêt de porter une robe si on pense que c’est une jupe ?

Où était donc passée la troisième pièce ?

Quid de la problématique d’une soirée sans alcool, où la fête n’en devient pas plus folle pour autant ?

Mon conseil :

Quand on se rend dans une soirée de blogueuses sponsorisées par Maje et Sandro, on évite de porter 45 pièces des marques suscitées, sous peine de se voir reprocher un manque de personnalité qui n’a d’égal que le port de low boots.

C’est pathétique et ridicule. Oui, ça l’est !

La prochaine fois, je te causerai du gimmick de l’hôtesse de l’air qui conclue inlassablement ses conversations téléphoniques par un « Bon, je te tiens au courant !« .

« De quoi ? » tu demandes.

« Ben je sais pas trop en fait, de rien, je suppose… » qu’elle te répond, l’air un peu con.

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