
Tiens, mais dis-moi, ça ferait pas un laps de temps assez infini qu’on aurait pas causé de Cyclamen ici, à tout hasard ? Si hein ? Tu vas répliquer que tu t’en tamponnes rapport que t’as pas de mômes ou bien que la blogofille c’est pour voir du jean large ou du produit envoyé gratuit.
Ouais ben, c’est comme ça. Je claironne que je fais au moins plaisir à un lecteur : Grenouille.
Bon. Donc. Comment qu’elle va Cyclamen ? Ben écoute, elle est toujours blonde. Elle est toujours chiante. Elle compte en Anglais et elle oublie le « ten ». La routine quoi.
Récemment, je l’ai mise aux Polly Pocket. Ouais, le Club de la Bourse, ils m’ont dit qu’elle était vaguement trop jeune encore. J’ai pas insisté. Et puis lire Finkielkraut dans le texte, ça lui colle des migraines.
Alors c’est quoi la Polly Pocket ? A la base, c’est un jouet. Dont l’utilité première, pour le parent, est d’avoir la paix. Sauf qu’en fait non. Je préfère te le dire, c’est un nid à emmerdes cette affaire !
Ce sont des mini poupées en plastique. Moches. Le problème, c’est la polly pocket a habiller. Et après t’as le lot quotidien de vêtements, d’accessoires, de poneys, de maisons, de voitures et tout le tintouin qui te pousse à investir pour que ces niaises passent pas la moitié de leur vie à poil dans une chambre d’enfant.
Bien foutu, le concept. Sauf que dès le départ, c’est pas gagné.
Je sais pas pourquoi y’a un tintouin de fils de fer entremêlés qui rattachent le jouet au support en carton, qu’il te faut limite une tenaille pour réussir à extirper le jeu. C’est limite bondage que ça devient malsain leurs conneries.
La problématique : Tu rentres du bureau exténuée de ton surf bloguesque, tu balances le jouet à la tête de ta gamine en lui disant « t’as noté comme maman est grandement affable, que c’est même pas Noël que t’as un jouet de complaisance alors que y’a des mômes qui dorment à 15 dans 10 m2, sans housse de couette 220 x 240 ? » Ouais, t’as noté.
Ben tu joues maintenant. Sauf que non. Comme narré plus haut, t’avais oublié le barbelé. Donc tu cisailles. T’as déjà perdu 10 minutes. T’es vert, je te confirme. Plus tard, arrivent les questionnements hautement philosophiques de la part de l’enfant. Et pourquoi que elle, j’arrive pas à lui mettre les lunettes de soleil ?
Ouinnn, j’arrive pas à l’asseoir sur le poney ! Où qu’elle est la deuxième bottine rose de la dame ? Vivement qu’elle joue aux Funny bands, beaucoup plus reposants !
Maman, tu lui fais des tresses je sais pas faire, et caetera, et caetera. Oui, faites des mômes qu’ils disaient. Conclusion et avis personnel : J’ai décidé que la Polly Pocket, c’est de la merde. Le meilleur investissement est et restera le DVD. Soyons lucides, commenter toutes les 10 minutes que oui, Dora est montée sur la colline, et qu’elle est vachement forte, allongée sur un canapé, ben tu m’enlèveras pas de l’idée que c’est nettement plus confortable que d’enfiler des bottes de gogo danseuse à de vilaines poupées.
Quand je me prends à penser qu’aimer c’est toucher les ailes des oiseaux, je me dis que les dégâts de l’absinthe peuvent être irréversibles. Teaser : La prochaine fois, tu apprendras pourquoi Cyclamen, cette exquise esquisse et délicieuse enfant, affectionne les épinards, mais pas la salade verte.