pas classe

Je viens de coller une crotte de nez assez gênante derrière mon frigo.
Personne n’a rien vu.

MAIS

Je ne suis pas très fière de moi, sur ce coup-là.

DE PLUS

Dans la journée, il y aura un bêtisier-vidéo, sur SBEP.
En attendant, je vais en coller une autre derrière l’ordi.

(12 ans)

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réflexion sur l’entrecôte

Tout à l’heure, j’ai réfléchi.

J’ai repensé à tous ces commentaires moqueurs et mesquins ayant traversé récemment la nano-blogosphère au sujet d’iboucherie.
Loin de moi l’idée d’aborder le vilain sujet du billet sponsorisé qui fâche. Non, c’est plutôt la notion de contenu qui m’a interpellée ; le contenant ayant été décortiqué moultesses fois par des gens utilisant le mot « pute » aussi facilement qu’on déroule un rouleau de PQ, après son pipi matinal.

Déjà, c’est iboucherie qui doit bien rigoler dans sa barbe de ce micro-buzz gratos.

Surtout, je ne vois pas ce qu’il y aurait de plus noble à vanter la douceur d’un gilet en lapin à 360 boules plutôt que la tendresse d’une côte de boeuf ?
Si faire de la publicité pour un site de vente de fringues en ligne semble désormais « toléré » dans les moeurs blogosphériques, par contre, une gonzesse qui parlerait bagnoles, assurances ou entrecôtes serait une vendue puisqu’elle s’éloignerait d’une pseudo ligne éditoriale qui ne devrait s’attarder que sur du macaron fait maison ou du stiletto porté haut ?

On est bien d’accord que c’est chercher la quadrature du cercle mais, personnellement, je préférerai toujours regarder une jolie côte d’agneau (je suis gourmande) plutôt que de me fader la photo approximative d’un boudin en robe Pimkie dans son « look du jour », réalisée à l’APN 5 millions de pixels.

Ou plutôt non, pardon, je reste inexorablement fascinée par la médiocrité humaine, puits sans fond de mon inspiration quasi quotidienne…

En vous remerciant.

 

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oh oh, vertige du séjour

Lundi matin, à l’heure où les tartines sautent du grille-pain en alu brossé et où les crottes d’oeil n’ont point encore été balayées par les cotons pelucheux, j’ai chu dans ma douche. A 12h30.
On pourrait croire que c’est à cause que j’allume pas la lumière dans la pièce à eaux, vu que y’a un chantier de ravalement en façade nord de mon logis et que les ouvriers me font kikou tous les matins, se gaussant de me voir débraillée, le mug a la mano. Mais que nenni, ce n’est pas là l’explication que j’ai chu.

La suite … « oh oh, vertige du séjour »

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femme à lunettes

C’est moi.

C’est pour dire qu’aujourd’hui, je vais à l’oculiste car j’ai du gravier au niveau du cristallin et que donc, je peux pas regarder trop l’ordinateur, sinon ça va finir dans un capharnaüm de marteaux-piqueurs, animés par des gros monsieurs vulgaires en combinaison bleue.
Vous ne voudriez pas que je mourre des yeux, n’est-ce pas ?

Envoyez-moi par mail une photo de votre trombine chaussée de votre plus belle paire (de binocles), je ferai une mosaïque de miros et le plus beau gagnera un cadeau.
Je dis pas quoi pour ménager l’effet de surprise. (je suis coquine)

See you, les gnous !

EDITONS UN PEU : Le cadeau, c’est le mirror et des nanoztag, ces petites choses qui ne servent à rien, mais sans lesquelles vous resterez d’incroyables beaufs…

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les daims

On dit que nous, les gonzesses, on adore bousiller notre week-end chez Ikéa.
Ce serait génétique.
A bon ?

Qui ?

Si tu veux, pour ma part, passer le jour du Seigneur entourée de beaufs et d’étudiants, c’est quasi pire que de jouer pendant deux heures avec ma fille. C’est vous dire quel degré d’horreur on atteint là ! Les griffes de la nuit sont à la porte, quoi. En bref, ça me fait grave chier.

Pourtant, dimanche, il a bien fallu se rendre à l’évidence, il me fallait absolument ce tapis en poils synthétiques gris, vu dans le catalogue Ikéa (et accessoirement chez Romain Libeau®, être de lumière, doué pour les commentaires de textes).

« Dis voir, compte-joint« , que je balance au compte-joint, entre deux tranches cramées de bacon, « Faut qu’on trace à Ikéa rapport à mon tapis, tu sais !« 

La suite … « les daims »

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